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lieux communs (et autres fadaises)
31 mars 2012

ton âme était dans le slip de V.G ?

TWO DAYS IN NEW-YORK
de Julie Delpy

Mettons les choses au point : j'adore Julie Delpy. A part La Comtesse, que je n'ai pas eu envie de voir, j'aime tout le reste. J'ai énorméméent aimé (et beaucoup ri) à Two days in Paris (même si, je me souviens, j'étais quasiment le seul à le faire dans la salle) et donc j'attendais impatiemment cette suite.
Le personnage central reste le même (Miss Delpy), mais elle a cette fois-ci changé de boy-friend. elle vit avec lui, à New-York, et, cette fois, c'est son père et sa soeur qui viennent lui rendre visite. Et c'est là que c'est un peu dommage : ils ne sont pas que deux, ils ont amené avec eux un troisième larron, l'actuel boy-friend de la soeur. Et chacun des trois personnages : Manu le beauf lourdingue, Papa le ravi et Soeurette psycho-nympho machin-chose, est un peu trop chargé. Et, hélas, le personnage laisse peu de chances à l'acteur qui l'incarne (à moins que ce ne soit le contraire...)
Julie Delpy a eu tort de penser qu'elle ne pouvait pas à elle seule constituer un centre d'intérêt suffisant avec Mingus, son amant, et en a donc ainsi rajouté quelques louches, c'est donc parfois c'est un poil lourdingue (Albert Delpy, notamment, est parfois à la limite du grotesque tellement il joue en roue libre) et  c'est dommage, sans ça, le film eut été autrement plus plaisant.
La famille est un sujet qui semble vraiment lui tenir à coeur (cf le récent Skylab dont je me suis tout autant régalé), et elle parvient même à nous tirer une larmichette à propose de sa maman (immédiatement suivie d'un éclat de rire, c'est comme ça que ça fonctionne chez julie d., et c'est très bien...)
Ce mélange de tendresse et de vacherie, de fleur bleue et d'humour noir,  me ravit, vraiment. Sans les trois frenchies caricaturaux, c'eut été encore mieux! Parvenir à faire rire avec une histoire d'âme vendue ou de fausse tumeur au cerveau, faut oser quand même! Et elle, elle le fait!
Absolument délicieux à certains moments et parfaitement indigeste à d'autres! (mais je t'aime toujours autant, Julie, va!)

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31 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 5

On change de continent, de couleur, de langue, et d'époque :

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30 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 4

hyperfastoche...

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28 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 3

Et hop! le 3!

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(une scène que j'adore...)

27 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien... 2

devant l'enthousiasme (et l'afflux massif) provoqué par le premier, voici le deuxième :

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27 mars 2012

los dos ultimos

de la semana latina...

deux opposés : un que je n'ai pas aimé, et un que j'ai adoré...

*

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SANTIAGO 73
de Pablo Larrain

Bon j'étais fatigué, sans doute, mais dès le début, je me suis pensé "comment peut-on faire des plans si ennuyeux ?" (plan 1 : le héros regarde par la fenêtre (vu de face), plan 2 : le héros regarde par la fenêtre (vu de dos), plan 3 : le héros tient son tuyau d'arrosage...) C'est long, c'est plat et c'est... vain ? Qui plus est avec un "héros", justement anti-charismatique au possible...  Me suis donc irrémédiablement endormi, en relevant la tête de temps en temps pour saisir une image que je ne comprenais pas (un monsieur et une dame qui pleure de manière forcée, une autopsie, une autre...) Au réveil, les autres spectateurs s'arrachaient un peu les cheveux pour comprendre ou expliquer ce qu'ils venaient de voir (et ressentir). Bon, je ne pouvais pas les aider c'est vrai, et je ne devrais donc pas chroniquer ce film, puisque je ne l'ai pas entièrement complètement (vraiment) "vu". Ok, ok...

*

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LES COULEURS DE LA MONTAGNE
de Carlos Cesra Arbelaez

Là, j'y allais sur la pointe des pieds : Hervé l'avait chaudement recommandé, le film a concouru pour l'Oscar du meilleur film étranger... Fallait voir ! et bien c'est tout vu ce film est une merveille! Les films colombiens ne sont pas si fréquents (je crois que je ne serais même pas capable d'en citer un seul), et la situation politique du pays n'est pas très glamour a priori, mais, avec ce portrait d'une communauté paysanne prise vraiment- entre deux feux (ou entre la peste et le choléra) : l'armée et les guerilleros, le réalisateur parviendrait à tirer des larmes à une pierre. Il utilise le biais d'un groupe d'enfants, qui jouent au football (dans la boue) avec un ballon pourri, jusqu'au jour où le héros (un gamin aussi charismatique que le fut en son temps la petite Ana Torrent dans Cria Cuervos), s'étant vu offrir un ballon neuf par son papa pour son anniversaire, est bien marri lorsque ledit ballon est expédié dans le pré voisin, transformé en champ de mines. Avec deux de ses copains ils vont tout tenter pour essayer de le récupérer, pendant que leurs parents subissent au quotidien les menaces de l'armée et des terroristes, qui les poussent à quitter la région les uns après les autres...
Un film vraiment magnifique, avec des gosses attachants, une jeune institutrice pleine d'entousiasme et d'illusions, et des militaires / terroristes hélas aussi cons et bornés que dans la vraie vie. Indiscutablement, mon film préféré de cette semana latina...

 

25 mars 2012

tu sais, celui qui a fait... avec.. mais si tu sais bien...

Tiens, pour rester dans le cinéma, rentabiliser la fonction "capture d'écran", et faire un clin d'oeil amical à mes amis GB, Sol, et Blorer... de temps en temps, je mettrai une image d'un film de ma filmothèque perso...

voilà la première :

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(il n'y a rien a gagner, mais rien ne vous empêche de deviner, bien sûr!)

je mets une deuxième photo pour le même film... :

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allez, pour Pépinou j'en rajoute une 3ème! :

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Oui, oui, c'est bien Gregory Peck, et la Dame c'est Ingrid Bergman, et non non ça n'est pas hyperfacile, et voilà pour toi la réponse (Pépinou, tu es effectivement le seul qui cherche!)

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(en français "La maison du Docteur Edwardes", les deux premières images sont issues d'une séquence de rêve réalisée par Salvador Dali, qui me terrorisa pour de nombreuses années quand je vis le film, trop jeune...)



 

24 mars 2012

arriba riba riba!

Que le temps passe vite! Déjà à la moitié de notre jolie semaine latina, et pas encore eu le temps de pondre un petit quelque chose! petit survol rapide des 4 films déjà vu jusque là :

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EL CHINO
de Sebastian Borenzstein

Une comédie réjouissante, et pas seulement parce que je me suis identifié grave au héros (!) : il s'appelle Roberto, c'est un vieux garçon ronchon (pléonasme) et maniaque (idem). A cause d'une vache, le voilà obligé par un concours de circonstances, à cohabiter avec un chinois qui ne parle pas un mot d'argentin... En attendant de trouver -rapidement, il l'espère- une solution, voilà notre "héros" forcé de bousculer ses habitudes, ce qui ne va pas sans problèmes et difficultés diverses... Une comédie tendre, aussi idéaliste qu'idéale, qui fait du bien, simplement. Meuh!

*

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LA VIDA UTIL
de Federico Veiroj

Un film uruguayen, charmant, en avant-première, qui plus est en présence de son acteur principal (qui arrivait quasiment directo de Montevideo pour venir nous le présenter dans le bôô cinéma) tout ça hélas devant un nombre de spectateurs que je ne n'écrirai pas tant il m'a déçu et agacé. (...) Tant pis, ils ne savent pas ce qu'ils perdent, ceux qui n'étaient pas là ! (Rendez-vous compte, on a eu l'avant-première avant le MK2 Beaubourg, où notre cher Jorge Jellinek devait présenter le film le lendemain...). Un film en noir et blanc ("muy especial") comme il fut sobrement décrit, sur un vieux garçon (encore!) qui travaille depuis 25 ans à la Cinémathèque de Montevideo, et doit soudain faire face à un incident majeur : il est viré! C'est cinéphile et cinéphilique, c'est certes un peu pointu, mais c'est en même temps tellement agréable que, décidément, on n'a envie d'en dire que du bien!

*

 

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REVOLUCION
de dix réalisateurs différents, pour les 100 ans de la révolution mexicaine

Qui dit programme composite dit intérêts partagés...
Mes préférés ?
LA BIENVENUE de Fernando Eimcke, LE PRÊTRE PENDU d'Amat Escalante, (deux très  beaux films en noir et blanc, chacun avec un univers singulier, et chacun mettant en oeuvre une dimension particulière,  l'un le temps et l'autre l'espace), R-100 de Gerardo Naranjo (un univers coloré/contrasté, muet et  sanglant : des mecs, des bagnoles, des accidents... viril, quoi!) , et 7TH STREET AND ALVARADO de Rodrigo Garcia (un essai poétique et urbain : un coin de rue, aujourd'hui, où passent soudain les fantômes des révolutionnaires, dans un fabuleux plan-séquence, au ralenti. Bluffant)
Des films sympathiques, mais pas entièrement convaincants :A NOTRE BIEN-AIME, de Patricia Riggen, LUCIO de Gael Garcia Bernal,  LE MAGASIN DE L'HACIENDA, de Mariana Chenilo, 30/30, de Rodrigo Pia, et PACIFICO de Diego Luna, plus classique dans leur forme et dans leur narration, et dont on se demande parfois (surtout pour le dernier) de quelle façon ils se rattachent au thème...
Et, inclassable CECI EST MON ROYAUME, de Carlos Reygadas, qui fait tellement son Reygadas que ça peut en devenir insupportable... (je détestais franchement au début, puis -peut-être parce que je me suis dit "tiens ça doit être le Reygadas..."- j'ai mieux aimé ensuite.) Mais c'est assez incompréhensible, et formellement éprouvant.

*

 

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TRABALHAR CANSA
de Juliana Rojas et Marco Dutra

Un autre film en avant-première (il doit sortir début avril). Brésilien (ce qui, en ce qui me concerne, ne joue déjà pas en sa faveur hihi). Un film qui commence dans le social-réaliste-contemporain-urbain (un jeune couple avec fillette, la dame veut racheter et remettre en état une supérette à l'abandon tandis que son mari se fait justement virer de son emploi...) Et va se mettre soudain à dériver par bouffées vers le fantastique-inquiétant-zarbi-épouvante, sans qu'au bout du compte on  soit vraiment sûr de ce qu'on vient de voir. Beaucoup de pistes ébauchées (à l'image du titre, attirant, et de l'affiche, singulière) : le travail, les relations de pouvoir, le travail au pouvoir, le pouvoir au travail, le pouvoir du travail, le travail du pouvoir... et ces machins innommables cachés derrière ce mur pourrissant...
Les réalisateurs se promènent, et nous promènent, parsemant leur récit "normé" (le travail, au Brésil, aujourd'hui) de clins d'oeil (facétieux ?) macabres et/ou fout-les-jetonnesques, mais on peut regretter, au final, que tout ça s'éparpille un peu trop (et que certains  personnages (la fillette, la bonne) soient insuffisamment exploités). cette scène finale qu'on n'est pas certain de savoir comment elle se rattache au reste exactement.
Intriguant, prometteur, mais, au final, un peu frustrant, au vu des potentialités entrevues.

*

19 mars 2012

fentanyl

ANOTHER HAPPY DAY
de Sam Levinson

L'appréciation des films dépend aussi de avec qui on les voit. J'étais avec Marie, et je pense que si j'avais été avec Dom et Emma, je n'aurais pas réagi pareil... Je savais qu'elles n'avaient pas aimé (du tout) et je partais donc avec un a priori négatif (mais Emma m'avait dit "  peut-être à toi ça va te plaire...")
Finalement, c'est bien de ne rien attendre ou presque, on ne peut qu'être agréablement surpris! Et ce fut le cas. D'abord, précisons qu'il est malhonnête de vendre ce film comme une comédie.  il est sûr que certaines répliques au rasoir font mouche et m'ont fait rire (parfois rire), mais la tonalité d'ensemble est plutôt sombre.
Une famille américaine éclatée (la mère d'un côté, avec sa fille aînée qui se scarifie régulièrement au rasoir jetable, son cadet qui en est à sa quatrième cure de désintox, et le benjamin qui passe son temps à filmer tout ce qui passe à sa portée, et à se souvenir de nombres compliqués... et de l'autre côté son ex-mari qu'elle a fui parce qu'il la cognait et qui a refait sa vie avec une "maîtresse femme", et le fils qu'il a eu de sa première femme mais qu'elle lui a visiblement abandonné) va se décomposer / recomposer lors d'un week-end de mariage (oui oui, Festen, Mélancholia, Un mariage, j'aime bien ce genre de situation...).
Il y a énormément de malaise là-dedans, celui que ressentent les êtres en eux-mêmes (on a quand même un assez joli petit catalogue de maladies psy) et celui qu'ils provoquent dans leurs relations avec les autres. Toute la famille y passe quand il s'agit de commencer à régler les comptes, ou, tout simplement, s'expliquer, essayer simplement de dire les choses. Grands-parents, belles-soeurs, mère biologique ou pas, mère/fille, père/fille, frère/frère, ça tire de tout les côtés. et, bien évidemment, beaucoup plus de larmes que de franche rigolade au bout du compte.
Un film fort, en tout cas, et assez finaud. même si on peut -légitimement- trouver que la barque est tout de même assez chargée, et que, peut-être, du coup, beaucoup de choses ne sont finalement qu'effleurées (bon, autrement le film aurait fait quatre heures, mais je pense que ça ne m'aurait pas pesé.)

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(l'affiche est non seulement assez laide, mais plutôt menteuse...)

14 mars 2012

reconstitution

38 TEMOINS
de Lucas Belvaux

Il y au moins trois films dans celui de Lucas Belvaux :  la relation  d'un fait divers (une femme se fait assassiner une nuit sans que personne ne réagisse à ses cris et ne vienne lui porter secours, et l'enquête qui y fait suite, jusqu'à la très très impressionnante reconstitution qui la clôt) ; un documentaire sur l'activité portuaire du Havre, graphiquement et plastiquement somptueux ; et , enfin, la chronique d'un couple (Yvan Attal et Sophie Quinton), et c'est là que le bât blesse, qui semblent hélas avoir été inscrits au Grand Concours des Meilleurs Clichés et Poncifs des Dialogues de Romans-Photos, tant leurs "échanges", les pauvres, sont d'une sottise et d'une platitude à pleurer, et c'est dommage.
Yvan Attal (qui co-produit d'ailleurs le film), qui joue celui qui a tout vu mais qui n'a rien dit -le 38ème témoin du titre-  s'est fait une tête à la Steven Seagal, un masque monoexpressif "regardez comme je suis malheureux et rongé par la culpabilité", on l'a connu plus souriant et on aimait ça! Sophie Quinton et Nicole Garcia (l'épouse qui n'a rien vu et la journaliste qui voudrait savoir) sont très bonnes toutes les deux, même si elles souffrent aussi hélas des ineptes dialogues qu'on leur fait débiter.
Le fait que le film soit basé sur un "fait-divers authentique" n'enlêve rien à la déception ressentie. Lucas Belvaux a déjà réalisé des films inconestablement plus justes, plus humains, pour réussis. Trop de pathos tue le pathos, comme dirait l'autre. Restent une scène de reconstitution glaçante et des très très belles images du Havre. C'est déjà pas mal, me direz-vous...
(Tiens, et pour une fois, Pierre Murat est d'accord avec moi, hihihi!)

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