concentré de jeunefillitude
UN CHAT UN CHAT
de Sophie Fillières
Décalé et charmant. (Ah, tant pis, je voulais faire le coup de l'adverbe adjectivé et réciproquement, genre "joyeusement naïf et naïvement joyeux" -c'est juste un exemple) et voilà que les deux qualificatifs qui me sont venus ne le permettent pas. Ah, les affres de la création littéraire... Donc juste comme ça "décalé et charmant" (en plus j'adore ce titre, Un chat un chat, je ne sais pas pourquoi, mais, vraiment c'est bien trouvé...)
Une petite déception au générique : Pas d'Hélène Fillières en vue (dommage dommage, j'adore cette demoiselle) mais une grande joie : c'est Chiara Mastroianni qui la remplace (et là ça tombe bien, parce que je l'aime tout autant, si ce n'est pas même davantage!
Donc elle est Célimène, mère célibataire d'Adam (le gamin est vraiment craquant) et écrivaine en panne, vivant dans un appart' en travaux et harcelée par Anaïs (Agathe Bonitzer, très bien), une jeunette qui ne la lâche pas d'une semelle et voudrait, entre autre, la réconcilier avec Antoine, son ex (Malik Zidi, tout mimi en barbichette clairsemée)
Un film fantasque, bavard, très écrit (on a presque un peu peur au début, des bons mots qui font mouche), volubile, bobo, parisien, bon enfant, candide, insupportable, adorable, de bon goût, de mauvaise foi, existentiel, familial, félin, réconciliateur, en chantier, à revoir, en travaux, anecdotique, croustillant, j'en passe et des meilleur(e)s...