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lieux communs (et autres fadaises)
31 décembre 2014

ciné14 : dix-huit! (ça fait guère...)

(les 18 films préférés de l'année passée, donc, par ordre alphabétique)

1) un film avec un moineau :

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2) un film avec des patins à glace :

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3) un film avec un héros en pleine croissance :

324219

4) un film avec une lettre :

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5) un film avec un concierge :

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6) un film avec des chiens :

141563

7) un film avec un bateau :

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8) un film avec un viewmaster (et des jeunes gens en slip) :

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9) un film avec des mecs en burqa :

259061

10) un film avec des poèmes :

339171

11) un film avec des rêves :

473993

12) un film avec une coloscopie :

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13) un film avec une tronçonneuse :

104896

14) un film avec une personal assistant :

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15) un film avec un noyé :

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16) un film avec des très bons gâteaux :

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17) un film avec un van :

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18) un film avec un héritage :

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1 mexicain, 1 argentin, 1 brésilien,
2 américains,
1 chinois, 1 japonais, 1 israélien,
1 écossais, 1 britannique, 1 portugais, 1 roumain,
6 français !!!!!!

29 décembre 2014

groumph

MR TURNER
de Mike Leigh

Un Mike Leigh en costumes, très long (2h30), avec une bande-annonce alléchante (bon, plus forcément à la 74ème fois) et un Prix d'interprétation masculine à Cannes, autant de raison(s) pour qu'on se retrouve avec Emma à la séance de 15h25 au Victor Hugo.
Ce qui est très malheureux c'est que dès le début du générique, j'ai senti que je n'allais pas rester éveillé très longtemps, et j'ai donc papillonné pendant un certain nombre de scènes (et, c'est drôle, il y a un moment, clic! où on est réveillé, où l'on a son quota de somnolence, et à partir de là on voit le film sans problème jusqu'au bout.)
Donc Turner est un peintre anglais avec plein de prénoms, un peintre anglais que je connaissais pour ses toiles lumineuses à la limite de l'abstraction, mais rien de plus (je n'aurais même pas été capable de dire à quel siècle il vivait), il est incarné ici par Timothy Spall, un acteur souvent vu dans les films anglais, une trogne pourrait-on dire, jusqu'auboutistement bougon et ronchon, et grand spécialiste du grognement  (il passe une grande partie du film à ne répondre que par monosyllabes oursines (on a même l'impression parfois que le réalisateur a collé de véritables cris d'animaux) aux questions qu'on lui pose, et, quand il ne grogne pas, il gueule. Un personnage haut en couleurs (normal pour un peintre) mal dans sa peau (il se définit comme "une gargouille"), peut-être mal dans son époque, mais phénoménalement bien dans sa peinture.
Les biopics a priori ne m'intéressent pas plus que ça (surtout quand il s'agit d'une reproduction plutôt qu'une interprétation), les reconstitutions historiques encore moins (le souci du détail pfff quelle barbe) mais là, allez savoir pourquoi, je me suis laissé aller (à partir du moment où j'ai été réveillé, bien évidemment). Le film raconte la dernière période de la vie de Turner, sans doute pas la plus joyeuse (maladie et mort du père, rapports compliqués avec les gens, quasi-"disgrâce" picturale et moqueries, sa propre maladie, avec une seule chose qui vient littéralement enluminer tout ça : l'idylle avec une logeuse du bord de mer,  occasion de quelques scènes parmi les plus touchantes du film)
Mais, ce qui est (et reste) sidérant, c'est d'essayer de comprendre comment quelqu'un d'aussi terrien (pour ne pas dire bourrin) peut produire des choses aussi éthérées, aussi aériennes, aussi magnifiquement immatérielles. Le film a l'intelligence de suivre la même dualité, de la prolonger, en nous mettant le nez dans la trivialité  (la plus réaliste ) de l'époque accouplée avec un travail  louangeable sur la lumière (et il ne paraissait pas facile a priori de réussir à se mesurer équitablement avec le sujet -la lumière dans les tableaux de Turner-) et Mike Leigh a je pense superbement réussi son portrait, d'un homme et d'une époque, d'un homme dans son époque, aidé magnifiquement par le jeu de Timothy Spall.
Il y  a une scène absolument magnifique, où l'on voit Turner en train de peindre, un genre de combat, où il prend la toile à bras-le-corps, se mesure avec la matière, étend avec les doigts, crache même sur le tableau, à laquelle succède une matière grise et tourmentée, accidentée, accidentelle, dont on se dit d'abord qu'il s'agit de celle de la peinture réalisée au plan précédent, mais la caméra recule soudain, et nous sommes au milieu d'un paysage de montagne, avec Turner en train de marcher. Juste des rochers. L'interaction entre peinture et cinéma est véritablement bluffante, de même que la scène de la "déclaration" amoureuse de Turner à sa logeuse, assise devant la fenêtre, que turner complimente pour son "profil de déesse" et c'est la première fois dans le film ou quasiment qu'onl'entend articuler une phrase complète, posément, amoureusement. ca aussi, c'est magnifique.

(oh la la c'est bien de faire le ménage de temps en temps sur ce blog -cf hier le post sur A girl at my door- voilà que je retrouve cet autre po(s)t de confiture entamé, et, qu'après si longtemps, je ne sais plus trop comment le poursuivre, et que je vais donc, comme hier, le publier en l'état)

Mr. Turner (2014) Poster

28 décembre 2014

noël à champlitte à paris

 samedi

Il y a des gags récurrents déjà célèbres (H. et le micro qui ne fonctionne pas) il faudra désormais leur ajouter celui de "R. et les gardiens de la Tour St B. qui ne veulent pas le laisser rentrer", qui nous aura encore bien fait rire hier soir...
J'ai tout de même réussi à rentrer, à dormir, à ne pas faire trop de bazar, pour repartir ce matin bille en tête au cinéma (dans la série "amortissons notre carte illimitée qui commence par U et qui finit par C, avec un G au milieu"... non non je ne veux pas leur faire de pub)

dimanche

Vu deux films aux antipodes cinématographiques l'un de l'autre :

EAU ARGENTEE ****
d'Ossama Mohammed et Wiam Simav 

Eau argentée : Affiche

 suivi de

LE PERE NOEL ***
d'Alexandre Coffre

Le Père Noël : Affiche

 

Puis  retour de Malou et Pascal à l'appart'

(le soir)
Le jour le plus court
à la Ferronnerie, avec Malou

http://media2.spectable.com/image/image/Q/jourlepluscourtmini_316252.jpg?1418308444

lundi

matin queue pour la demande visa india
regardé la télé à midi (hihi bravo Hervé!)
après-midi : ciné
LA BELLE JEUNESSE ***
de Jaime Rosales 

http://cdn.cinemur.fr/movies/cache/600x800_230923.jpg

mardi

de bonne heure à l'UGC, je tente
DUMB AND DUMBER DE °

http://www.moufle.net/dessins/caca.jpg


et je sors au bout d'une demi-heure tellement je trouve ça inepte

je retourve Malou et Dominique à la sortie du MK2 Hautefeuille
Repas au Pré aux clercs

http://ugc.1001menus.com/299042/5082/51a4ccc68ba915.50576433.page_slider_8.jpg

puis on se sépare et je retourne au cinéma
WAKE IN FRIGHT***
à la filmothèque du QL

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/thumb/f/f0/WakeInFrightAd1.jpg/220px-WakeInFrightAd1.jpg

mercredi

ZOUZOU **

http://fr.web.img5.acsta.net/r_160_240/b_1_d6d6d6/pictures/14/11/17/17/53/499280.jpg

suivi de
LA TERRE EPHEMERE ****

http://www.franceculture.fr/sites/default/files/imagecache/ressource_full/2014/12/04/4963533/affiche.JPG

puis avec Manue et Martha à la Fontaine NSP
il bruine affreusement

et on va se réchauffer à Happy Nouilles

http://foodreporter.s3.amazonaws.com/medium/5765/576419.jpg

on se sépare Hôtel de ville
soirée chez Malou
pintade champagne et jeux

jeudi

avec Malou et Dominique
FIDELIO L'ODYSSEE D'ALICE *****

http://i.vimeocdn.com/video/497188708_640.jpg

que tout le monde a beaucoup aimé

vendredi

AU REVOIR L'ETE ****

Au revoir l'été : Affiche


AMOURS CANNIBALES ***

Amours Cannibales : Affiche

Expo Roman Vishniak

http://www.mahj.org/photos/3_expositions/zoom/Affiche-exposition-Roman-Vishniac-au-vertical.jpg

puis, (enfin!) à l'apprt' chez Malou, le "P'tit Noël"...

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samedi

NIGHT CALL ***

Night Call : Affiche

27 décembre 2014

eau ferrugineuse

A GIRL AT MY DOOR
de July Jung

Oui oui, je le reconnais, je l'assume aussi : je suis un vieux gros pédé sectaire, et à ce titre je revendique que les films "de lesbiennes" m'ennuient souvent (aïe ma soeur va me taper), comme les films africains m'ennuient souvent (Zabetta va m'arracher les yeux), comme les films de mafia m'ennuient souvent (là tout un tas de zélés afficionados du Parrain et autres Affranchis vont me tomber sur le râble), et j'en étais donc un peu là de ces ronchonnages intérieurs à la moitié de A girl at my door. (le titre est assez juste, puisqu'il s'agit en quelque sorte d'un running gag, la girl en question venant souvent frapper à la door en question.)
Ca commençait plutôt bien (une policière from Séoul est mutée à la cambrousse, on découvre assez vite qu'elle est alcoolique et lesbienne, et elle recueille chez elle une fillette, qui est régulièrement battue par son père et sa grand-mère, eux aussi assez férocement alcoolos (dans les films coréens, c'est rien de dire que ça picole dur, on a l'impression que à tout instant, il y en a qui sont bourrés), qui est venue frapper chez elle la nuit, terrorisée, après un accident de moto qui vient de coûter la vie à ladite mère-grand.
elle héberge donc la gamine "pendant les vacances". Manque de bol, le père (bourré pratiquement d'un bout à l'autre du film) qui emploie des sans-papiers -et s'est fait à ce titre remonter les bretelles et taper sur les doigts par la policière alcoolique lesbienne- la dénonce aux autorités compétentes en l'accusant d'avoir abusé de sa fille. Et hop! La voilà coffrée. Et la gamine auditionnée par les "autorités compétentes" ne va rien faire pour arranger les choses...
Mais, paradoxalement, c'est à ce moment là que ça a commencé à devenir intéressant (en ce qui me concerne, hein, les critiques ont plutôt l'air de dire que le début c'est mieux, et la suite c'est moins bien...)

... et je suis désolé mais je retrouve beaucoup plus tard ce post commencé il y a longtemps et que je ne sais plus trop comment continuer (si c'était un pot de confiture, je n'aurais eu qu'à ôter les petits trucs de moisi, mais là, non, vraiment je ne sais pas...)

alors je publie tel que (ce qui n'est pas très professionnel, mais je ne le suis, justement, pas alors ça tombe plutôt bien) ce qui m'arrange plutôt bien finalement parce que je me souviens que je n'avais pas su, en sortant, exactement quoi en penser

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/f/f8/A_Girl_at_My_Door_poster.jpg

25 décembre 2014

caldavvingtcinq : faqv

c'est Noël !
c'est Noël !
c'est Noël !

http://4.bp.blogspot.com/-sT-HoqsH9js/TzvSeaDhUaI/AAAAAAAATE0/wBpBjBIkdZM/s1600/Film_415w_NakedPrey.jpg

Pourquoi se fatiguer à courir pour faire la liste de 123 FAQV puisqu'elle est

24 décembre 2014

caldavvingtquatre : patchwork

(je ne suis pas là, et donc je peux mettre un joyeux n'importe-quoi...)

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23 décembre 2014

caldavvingttrois : c'est qui est-ce?

c'est en visionnant un très mauvais nouveau futur film d'un réalisateur américain que j'avais pourtant commencé par adorer (Kevin Smith, le roi des geeks) mais vraiment très mauvais, et gerbos qui plus est (ça s'appelle Tusk) que je suis tombé sur ce jeune barbu dont la tête me disait vraiment quelque chose (je le trouvais sympathique, sans vraiment réussir à expliquer pourquoi) :

HJO

Vous dit-ce quelque chose ? Bah, il vous suffit je pense de le googler pour retrouver qui c'est, non ?

22 décembre 2014

caldavvingtdeux : lettre à h

mon cher H.

je t'écris aujourd'hui, à cette heure précisément, car c'est maintenant que commence, officiellement, à la télévision, ton épopée,  que j'ai pu jusque là suivre en détail (et en off) depuis le tout début.
D'autant plus intéressé que j'avais moi-même participé aux mêmes sélections pour ce jeu, mais bam! j'y avais été recalé (eh oui mon amour-propre, je le reconnais, en avait pris un coup, à tel point même que, mortifié, je n'en ai même pas parlé ici). J'étais allé à Paris, plein de rêves de victoire(s), et couic! rien, toi tu es allé à Belfort et tu l'as été (sélectionné), "sans certitudes, disais-tu, d'être re-convoqué pour participer en vrai à une émission" (les organisateurs se réservent le droit... etc.).
Pourtant tu l'as été, quelques semaines plus tard, début décembre, et c'est à partir de ce moment que les choses ont commencé à s'accélérer.
Tu es toujours resté réservé dans ton pronostic personnel (il suffit de tellement peu de choses pour que ça ne se passe pas bien disais-tu) et pourtant tu as réussi à franchir les étapes une à une (avec un coup de bol magnifique dans la question à plus ou moins cinq points) pour enfin détrôner la championne en titre et t'asseoir dans le fameux fauteuil rouge.
Je m'en souviens, j'étais avec Dominique, devant le cinéma (on sortait, remués, de Mange tes morts), quand tu lui as annoncé la nouvelle au téléphone. Juste avant, elle venait de me dire, en parlant de vous "Nous, on ne gagne jamais...". Non seulement tu avais gagné la première partie, mais également, dans la foulée les émissions suivantes. Ca m'a fait un drôle d'effet (comme si en même temps je l'espérais et je redoutais) : pas juste la surprise car je te connaissais, et je savais que si tu arrivais à t'y asseoir, dans ce fauteuil, après tu avais des chances d'y rester pour un certain temps, non, plutôt tout un mélange de sentiments : incrédulité, exaltation, admiration, et, reconnaissons-le, une petite pointe d'envie, pour ne pas nommer ça autrement, de savoir que toi tu avais réussi à décrocher ce que  moi je n'avais fait qu'espérer.
Cette nuit-là, j'ai eu du mal à dormir (j'ai appris le lendemain, au téléphone, que toi aussi, et par Dominique, de vive voix, qu'elle aussi.), j'avoue que je me tournais et me retournais dans mon lit, que je pensais à toi, à Dominique, à votre famille, à la suite des événements,  en me répétant comme tout ça tombait drôlement bien, que cet argent inattendu (et -bien- mérité) allait faire des heureux.
Quand je t'ai revu en vrai, le lendemain, on a d'abord du parler de tout à fait autre chose (j'admirais la façon dont tu restais serein, calme, "normal", comme d'habitude, je me disais que moi dans le même cas sans doute j'aurais eu du mal à.). Puis tu es reparti, l'aventure a continué.
Les soirs d'enregistrement je t'ai parlé plusieurs fois au téléphone, à l'hôtel, je fais partie des quelques-uns qui ont la chance de vivre cette histoire avec toi quasiment en temps réel, au jour le jour : l'aventure continue, les victoires se succèdent, les sommes s'accumulent, et tu restes toujours aussi prudent dans tes commentaires ("On peut tomber à n'importe quel moment"), mais tu ne tombes pas, tu ne trébuches même pas, hop! comme sur des roulettes, sur la yellow brick road, et je te souhaite que ça continue, et que ça continue encore, mais, va savoir pourquoi, depuis ce premier soir, j'ai recommencé à mal dormir...
Je me demande comment tu vis ça... je me rappelle d'un jour où j'étais à midi chez vous, que la téloche était allumée sur cette émission justement, et qu'on avait alors déliré sur l'effet que ça devait faire de vivre ça "en vrai". Eh bien, ça y est, toi, tu le sais!
Longue route, cher H. Je sais que là tu vas souffler un peu jusqu'à l'année prochaine, avant de remettre à nouveau n fois ton ouvrage sur le métier.
Profite-s-en bien, je penserai à toi...
Bizzz
R.

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6f/Beethoven.jpg

21 décembre 2014

caldavvingtetun : instantané

(rions un peu)

l'autre soir, (la nuit tombe très tôt), il me restait du temps avant la réunion, et comme la route vers le centre-ville bouchonnait douloureusement, j'ai tourné à gauche et filé sur la nationale (en plus j'avais très très très envie de faire pipi) j'ai donc roulé jusqu'au premier parking, m'y suis soulagé dans la lumière des feux arrières, et comme il me restait encore un peu de temps et que je ne pouvais pas faire demi-tour comme ça, là, de fil en aiguille, j'ai roulé jusqu'au parking suivant, qui est de l'autre côté de la route, et consiste en un assez long virage (l'ancienne route) qui a été remplacé par une trois voies beaucoup plus rectiligne, oui, le parking est désormais comme une déviation de la nationale.
Je m'y suis donc engagé (la nuit était très noire) attiré par les lumières d'un poids-lourd clignotants et lumière allumées (et le gilet fluo du conducteur, en train de pisser à l'abri derrière la portière côté conducteur). il est remonté dans son camion rapidos, a redémarré dans cette nuit bien noire, me laissant seul sur le parking. J'ai alors coupé les phares, pour voir, et l'obscurité était assez impressionnante, d'autant plus qu'on voyait, en amont et en aval du parking, les phares et/ou les feux arrière des véhicules qui passaient sur la nationale, dans les deux sens, à assez vive allure d'ailleurs (quand on est arrêté, on a l'impression que ceux qui vont vite vont plus vite).
Pour que ça soit plus joli, j'ai allumé mes veilleuses, petites loupiotes dans le parking sombre et vide, avec au loin, aux deux bouts, les lumières et les bruits un peu assourdis du trafic. Puis je les ai éteintes.
Et je me suis dit que c'était une image très juste (exacte) de ce qu'était ma vie, à ce moment précis.

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(hihihi)

ensuite j'ai redémarré, j'ai allumé les phares, j'ai repris la route, pour arriver juste à l'heure en ville pour cette fameuse réunion...

20 décembre 2014

caldavvingt : paris

Ce soir je pars à paris, pour le rituel "Noël à Champlitte à Paris"

Penser
- aux clés de l'appart
- à la carte ciné
- au Pass Navigo
- aux tickets de métro (pour samedi et dimanche)
- aux cadeaux pour M.
- aux merdouilles pour la pêche
- aux bouteilles de champagne
- à la machine à dormir
- au bouquin pour lire dans le train (et aussi le Libé du jour)
- à acheter le Pariscop
- au plan du métro (à chaque fois je l'oublie, je suis obligé d'en reprendre un au guichet, et j'en ai au moins 10 chez moi)
- à prendre un truc pour grignoter (je vais arriver hyper tard à l'appart')

http://images.itnewsinfo.com/lmi/articles/originale/000000027635.jpg

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