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lieux communs (et autres fadaises)
31 août 2021

brimborions

(marché)

"C'est sain c'est sauf ça se sent sûr
Sans s'en soucier car ça se censure
Il eût fallu en plus qu'en Prusse
Ces processus se sussent"
(Serge Gainsbourg)

Allez savoir pourquoi j'avais ça dans la tête en rentrant du marché ce matin, portant mon sac à fleurs en plastoche alourdi de pomelos de tomates-cerises et de myrtilles (oui oui des vraies! j'en ai même acheté chez deux vendeurs différents) tout en ronchonnant un peu parce qu'il y avait une telle queue devant chez le boucher-charcutier-traiteur que je me suis dit que je n'arriverais jamais à passer à temps (d'ailleurs il était midi et je pouvais tout à fait revenir cet aprèm'...)

je regardais, derrière mon masque blanc 4 épaisseurs (mauvais choix pour ce matin : trop chaud), les porteurs.euses, justement, ou pas dudit masque, et tous les différents cas de figure (tiens, justement, le masque ça va sur la figure!) : les avec, les sans, les avec ou sans, les avec mais masque sous le nez, ou sous le menton, les avec mais pas vraiment puisque masque au poignet voire au coude, les sans qui plastronnent, ceux qui vous toisent avec plus ou moins de circonspection et/ou de mépris

le mettre, l'enlever, l'oublier, le remettre, oublier de l'enlever, oublier de le remettre...

*

(stationnement)

je redescend (en voiture) la rue Baron Bouvier, je passe devant chez moi, toutes les places sont prises, des deux côtés de la rue, je continue, passe devant le Palais de Justice, je tourne à gauche puis encore à gauche pour remonter la rue St Georges : pas de place disponible non plus, j'arrive à nouveau en face de chez moi, toujours rien de libre, je refais la boucle sauf qu'au lieu de tourner à gauche pour la rue St Georges, je file tout droit pour aller jusqu'au parking de la rue Serpente, où il y a plein de places et donc je m'y gare. Je rentre donc chez moi à pied (j'aime ce petit trajet) je marche lentement parce que le ciel est beau et que je suis encore sous l'emprise de Sound of Metal, que je viens de voir. Quand j'arrive chez moi, je vois par la fenêtre qu'une "belle" place vient juste de se libérer, là, en face. Ca n'est pas la première fois que ça m'arrive...

*

(fjt)

ce midi c'était salsifis
j'en ai pris
je commence presque à le regretter

*

(jardin anglais)

(à l'aller)
ramassé en passant deux noisettes bizarrement allongées, comme des glands
(peut-être en sont-ce ?)

(au retour)
descendu un peu le long des contreforts de la berge, à mi-pente, il pisse dans la rivière, mais, les mains occupées par son appareillage, il a conservé son téléphone, coincé entre son épaule et sa joue gauches, dans lequel il continue de converser, ce que je trouve relativement imprudent lorsqu'on se trouve comme lui juste au-dessus de l'eau

*

(conjugaison)
au scrabble, j'ai proposé LISERAI (du verbe liserer), mais en repartant je m'interrogeais sur la conjugaison de ce verbe singulier -je viens de vérifier- :
présent : je LISÈRE, nous LISERONS, imparfait je LISERAIS nous LISERIONS, passé simple je LISERAI nous LISERÂMES, futur simple JE LISÈRERAI nous LISÈRERONS, subjonctif imparfait que je LISERASSE que nous LISERASSIONS)
un verbe au passé simple qui se déguise en verbe au futur... incroyable, non ?

 

30 août 2021

"j'ai vécu avec un monstre..."

FRANCE
de Bruno Dumont

J'y allais (à l'avant-première dans le bôô cinéma) avec prudence. Bruno Dumont pour moi c'est une histoire un peu compliquée, une relation "ça passe ou ça casse" (où souvent ça casse), entre des films d'où j'ai failli sortir en hurlant (L'Humanité, Hadewichj  -voir -, Hors Satan -voir -) et des sommets cinématographiques incontestables (Flandres il y a longtemps, Jeanne dernièrement).
France de Meurs, c'est le nom du personnage central, jouée par une Léa Seydoux plus qu'impressionnante. Une journaliste tévé pleine de morgue,se pavanant avec la même énergie hautaine devant les caméras (sur le plateau de "son" émission, ou sur le terrain dans "ses" reportages) ou dans les couloirs, dans les rues, dans sa maison au luxe et à la déco insensés, bref dans sa vie, partout, tout le temps.

Elle est secondée par une assistante personnelle, Lou, (Blanche Gardin, que j'étais hyper content de retrouver à l'écran) qui la suit quasiment chronomètre en main pour à la fois gérer son temps et flatter son ego, et qui la complimente, la booste, la coache avec une attention aussi maladive que laudative. Bruno Dumont a, dès le début du film, pour cette France (une conférence de presse avec Macron!) poussé tous les curseurs dans le rouge, vers le "trop" : héroïne trop belle, trop blonde, au rouge trop rouge, aux tenues trop voyantes, aux couleurs trop flashy (le film fait presque mal aux yeux par moments, tellement ça pulse, ce rose et ce jaune oh lala).
France de Meurs au zénith, imperturbable dans ses oeuvres, où l'arrogance se conjugue avec le sentiment aigu de l'autosatisfaction (la condescendance, qu'elle semble pratiquer non stop, y compris avec ses proches, son mari, Fred (interprété par un Benjamin Biolay ici un peu décoratif) et Jo son fils, -que j'avais d'abord pris pour sa fille-). France semble être toujours en train de lire son prompteur,  sur le plateau, en reportage, à la maison. Toujours en représentation. Dumont la suit sans cesse, trottinant sans cesse à ses côtés comme le fait Lou, feignant une fascination dont on se dit qu'il n'est pas dupe, mais qui du coup contamine aussi notre vision de spectateurs fascinés  éblouis (à qui on en met littéralement plein la vue), et nous voilà aussi dans nos fauteuils, sonnés, mais trottinant derrière tels des caniches nous aussi énamourés...

Du coup on n'est plus sûrs d'être dans un film habituel de Dumont (il y a tout un monde entre France et Jeanne, par exemple, le seul point commun étant la musique de Christophe -et, tiens, un plan aussi, un regard-caméra en plongée, aussi touchant dans un cas que dans l'autre-) mais on est tellement fasciné par Léa S.  (tiens, ça fait penser à une journaliste télé, justement) en surchauffe médiatique, qu'on se laisse porter et qu'on attend la suite. Ce qui débutait comme une charge corrosive, excessive, brutale,  contre l'univers frelaté des présentatrices-vedettes et des reportages bidouillés va se transmuer (le verbe m'est venu ainsi, je viens de vérifier, ça existe) d'abord en chronique sociale -tout aussi excessive- puis en mélodrame amoureux -tout aussi corrosif-, puis en psychodrame (de réseau) social -tout aussi brutal-, via l'ajout (l'irruption) de personnages dont certains commencent -enfin!- à ressembler à des personnages "habituels" de Dumont (l'accidenté et sa famille, au sujet desquels je me suis à nouveau posé la question de la "sincérité" du regard du réalisateur), tout comme certaines récurrences scénaristiques (lle bellâtre amoureux transi dont le personnage est tellement excessif et décalé qu'on le sentirait presque comme enfoncé au marteau, en force, dans le reste de la narration), pour culminer dans une dernière partie que j'ai trouvée parfaitement admirable (admirablement parfaite) du début jusqu'à la fin (le reportage dans la cambrousse saumâtre sous le vent). Après l'ascension, la chute, la rédemption ? Mais une rédemption à la Dumont (c'est sans doute là que le réalisateur se "ressemble" le plus). Notre Françounette, qui vient de s'en prendre doublement -triplement- plein la gueule, a été roulée dans la boue et les gémonies médiatiques se relève vaillamment et repart à l'assaut des moulins de l'info. Elle fait toujours dans le sensationnel, (on se se refait pas), mais elle a visiblement revu ses ambitions (j'avais écrit ambiances) à la baisse, mis son glamour en berne, passant du Moyen-Orient à la Franchouille profonde, mais avec toujours, apparemment la même conviction (détermination). Je trouve cette partie-là, je le redis, magnifique.

Un film aussi agressif visuellement dans sa première partie que moralement (ou éthiquement ou politiquement) dans la seconde, porté par une Léa Seydoux absolument fascinante. (Personnellement, je l'aurais récompensée pour son interprétation). Un grand film, certainement top 10 (Waouh!) et pour moi un des préférés de son auteur.

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28 août 2021

double séance, encore (rattrapage 3)

On reprend les bonnes habitudes : deux films d'affilée sinon rien dans le bôô cinéma, un à 18h et un à 20h

A L'ABORDAGE
de Guillaume Brac

Quel bonheur de revoir "en vrai" ce film délicieux et solaire de Guillaume Brac (que je n'avais jusque là pu voir que sur mon ordi, d'abord au Champs-Elysées Film Festival de Sophie Dulac me semble-t-il, puis sur arte!). Voir déjà tout le bien que j'en pensais. Toujours aussi enchantant. Un film-doudou.

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TRUE MOTHERS
de Naomi Kawase

Du coup, vu juste après, le film de Naomi Kawase a un peu souffert de la comparaison. De par sa durée (2h20), sa construction inutilement complexifiée (trop de flash-backs tue le flash-back), et surtout sa façon d'enfoncer le clou de la joliesse (de la jolietterie ?) via les images de paysages et de nature (ah les cerisiers en fleur nimbant les amours adolescentes...). Heureusement, cette histoire de (jeune) mère porteuse qui (re)prend contact avec les parents de son fils (qu'elle a eu à 14 ans et qu'on a forcée à le confier aux services sociaux -voici une phrase qu'elle est bancale mais bon-) en leur annonçant (au téléphone) qu'elle voudrait le récupérer, heureusemnt donc, cette histoire ne prend pas du tout la direction qu'on était en droit de craindre, et s'oriente plutôt vers une chronique lumineuse et apaisante. A sa manière, aussi, un film-doudou.

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27 août 2021

je dirais même plus, double séance! (rattrapage 2)

(j'ai pris ma 'oiture pour aller à Besac, car je voulais voir deux films, peut-être trois, ce qui me situait forcément hors horaires de bus)

DRIVE MY CAR
de Ryusuke Hamaguchi

Un film qui devrait plaire -au moins- quadruplement à Pépin : Murakami + théâtre+ Tchekhov + langue des signes (impressionnant, non ?). J'avais eu plusieurs échos favorables de copines qui l'avaient vu avant moi, et je confirme : ce film est absolument magnifique. La narration se divise en deux parties, séparées par "deux ans plus tard", débute par un récit fait par une femme à son mari, et se clôt (presque) avec une représentation théâtrale mise en scène par le même mari. Une épouse scénariste, un mari théâtreux, un jeune assistant admiratif (impulsif), une chauffeuse taciturne composent les figures marquantes de ce récit (de ces récits devrais-je préciser).
Entre ces deux mises en scène (l'initiale où on parle et la finale où l'on ne dit rien), du temps a passé, des sentiments ont infusé, des confessions ont été mises à jour, des questions restent sans réponse (ou pas), pas mal de choses auront changé, beaucoup de mots auront été échangés (ou pas), de multiples histoires auront été évoquées, mais toujours, toujours, le plaisir du spectateur reste vif et constant, un plaisir à la fois très simple et très cérébral (je n'ai pas envie d'en dire davantage). Prix de la mise en scène à Cannes 2021. (Et m'est revenu, par la tangente, le -très beau- personnage de Cora (Christine Boisson), chauffeuse de taxi dans le non moins beau Extérieur nuit de Jacques Bral.

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*

L'ECHIQUIER DU VENT
de Mohammad Reza Aslani

Un incunable, une curiosité. Un film iranien disparu depuis depuis des lustres, car interdit à l'heure de sa sortie (1976). Disparu pendant des lustres, retrouvé, puis restauré.
Voici ce qu'en dit France-Cu (les mots en gras ne sont pas de mon fait):

"Réalisé en 1976 par Mohammad Reza Aslani, L’Échiquier du vent est une œuvre unique, du fait de son esthétique qui la place parmi les rares films d’auteur iraniens d’avant la révolution de 1979, et du fait  de son destin particulier dans l’histoire de ce cinéma. Son avant-gardisme va déclencher les réactions négatives de la critique iranienne, marginalisant le film et son cinéaste avant sa progressive  réhabilitation à partir des années 2000.

Avec son atmosphère de conte gothiquel’influence de la peinture rejaillit sur chaque plan, L’Échiquier du vent est un splendide jeu de massacre, un tour de force visuel au confluent de l’esthétique viscontienne et bressonnienne. Multipliant les rebondissements, son scénario ose même s’affranchir de la chronologie,  une première pour un film iranien.

À travers le récit de cette lutte pour la richesse et le pouvoir,  Mohammad Reza Aslani livre une critique sociale et culturelle puissante, anticipant la révolution de 1979 et dessinant avec clairvoyance l’échec social et économique de l’Iran à travers ses personnages finement caractérisés et merveilleusement interprétés."

Voilà, j'ai été appâté aussi par la bande-annonce (qui n'hésite pas à convoquer Visconti et Carpenter), mais j'ai vite déchanté au vu du film, qui, s'il a été -effectivement- magnifiquement restauré, se traîne il faut bien l'avouer, un peu poussivement, et cette chronique familiale (variations autour de la cupidité) ne méritait peut-être pas un tel enthousiasme rétrospectif... Je m'y suis ennuyé, voilà...

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25 août 2021

séance double (rattrapage)

(vu dans le bôô cinéma, avec Emma, avant de partir)

INDES GALANTES
de Philippe Béziat

Vu in extremis (on devait en principe partir jeudi, mais finalement ce fut vendredi) ce documentaire parfaitement jubilatoire sur la présentation des Indes Galantes, l'opéra de Rameau, mis en scène par Clément Cogitore (au niveau du plaisir de spectateur, le cureseur était approximativement entre L'Opéra, de Jean-Stéphane Bron, et Les rêves dansants, de Ann Linsel et Rainer Hoffmann, que j'avais adorés tous les deux...) La caméra furète un peu partout : danseurs, chanteurs, musiciens (et leurs féminins aussi danseuses, chanteuses, musiciennes) pour ce spectacle qui faisait entrer pour la première fois sur scène des jeunes gens souvent à capuche et doudoune et tenue de sport et aux danses aux noms presqu'inconnus : krump, hiphop, voguing (ce qui fit d'ailleurs hurler à la mort et/ou ricaner les "puristes" avec leurs culs serrés et leurs bouches, justement, en cul-de-poule) et dont le making-off -depuis les premières répétitions jusqu'à la première représentation- montre au travail une extraordinaire symbiose entre ces différents corps du métier du spectacle (comme le résume un des -remarquables- jeunes danseurs : " Y avait trop de love...".) Dans la rue, dans le hall d'entrée, dans les coulisses, sur la scène, on suit l'élaboration du spectacle, jusqu'à son éclosion sur la scène, et, non seulement, montre les corps en action mais sait aussi donner aussi la parole à chacun(e). un grand moment de bonheur.

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un des moments -pour moi- les plus forts du film : à la fin de la danse "S'ils sont sensibles", tous les danseurs sont sur scène, le point levé, dans une immobilité et un silence complets, attendant ce qui va suivre, la réaction du public. Je pleurais, et j'entendais à côté les sanglots d'Emma qui pleurait en simultané...

*

(vu au Rex de Nogent-le-Rotrou, avec Dominique, Malou, Pascal, Céline, Rebecca)

CINQUIEME SET
de Quentin Reynaud

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(Après avoir préparé, festoyé, rangé, nettoyé, il s'est trouvé qu'on avait juste le temps de filer à Nogent à deux voitures, pour la séance de 17h15, pour ce film que j'avais raté au bôô cinéma, et que j'avais envie de voir pour Alex Lutz).

Un ancien jeune prodige du tennis, (Alex Lutz, qui livre une prestation très impressionnante, quasiment césarisable) devenu un vieux jouer pro lambda dans les abysses du classement, décide de tenter un come-back, et s'inscrit aux éliminatoires de Roland Garros. Un film 100% tennis (sa femme -Ana Girardot- fut aussi une jeune championne, sa mère (Kristin Scott-Thomas) est/fut aussi son entraîneuse), où, bien sûr, la tension croit au fil des matches -et des affrontements- qui s'enchaînent. (Le réalisateur a été / est aussi tennisman, donc il  sait assez bien, visiblement, de quoi il parle.) La performance d'Alex Lutz (qui nous avait déjà bluffés avec Guy, et réitère son exploit) justifie à elle seule de voir le film, même si on est en droit de le trouver (le = le film) un peu "sage". Du bon travail.

24 août 2021

un homme et une flemme

Eh oui! Voilà qu'il m'est venu un genre de grosse fatigue, depuis notre retour, mercredi dernier, du Perche joli. (On n'est pas resté très longtemps, mais c'était prévu ainsi ...). Une fatigue bloguesque, estivale, et, n'eût été ce commentaire de Riri la Gâchette (que, entre parenthèses, je suis très content de voir rôder à nouveau par ici, et à qui j'aurais presque été sur le point d'écrire que je m'inquiétais un peu à son sujet...) peut-être n'aurais-je pas encore eu le courage / l'énergie de m'y remettre...
Voilà, c'est dit c'est fait.

"Le Perche", c'était une grande belle fête estivale, à la campagne, dans l'herbe et sous les parasols (ou sous les arbres), avec une soixantaine d'invités, ceux de Céline et David qui, en ce 14 août se re-mariaient -ils l'avaient déjà fait "pour de vrai" quelques mois auparavant en Egypte- et donc remettaient les petits plats dans les grands pour ceux qui n'avaient pas pu y venir, (et pour les autres aussi d'ailleurs) - et donc on avait eu la chance d'y être invités, à cette belle grande fête, en nous disant qu'on serait sans doute installés à la table des vieux... Et on a donc, bien sûr, répondu présents! Les seules choses demandées par les "organisateurs" étaient une bouteille de champagne par personne (et croyez-le ou non, toutes ont été bues!) d'une part et un pass sanitaire (ou un test récent), ce qui était très bien.

Ce qui a été extraordinaire, d'abord, c'est le temps : les 14 et 15 août, il a fait, contrairement aux jours d'avant (et à ceux d'après) un temps radieux, avec du soleil à tous les étages, et rien que ça, déjà c'était trop bien. Pour le repas, installés sous les arbres (Céline avait fait un plan de table) on était bien. un barnum avait même été prévu, en cas d'intempérie récalcitrante, mais il n'a du coup pratiquement pas servi... Le seul petit souci c'était le soir, dès que le soleil était couché, la température chutait au fur et à mesure que l'humidité montait... mais pour le reste de la journée (des deux jours, des trois jours) c'était top.

Les invités étaient censés arriver à partir de 13h, mais nous on était là depuis la veille et on a pu, dès notre arrivée d'ailleurs, donner un coup de main à Malou (c'était la grande prêtresse de la cuisine, et même si c'était du boulot hein..., elle en a l'habitude, mais là, c'est comme si elle était démultipliée, volant sur tous les fronts, comme ces déesses indiennes à quarante-six bras...), et le lendemain matin aussi, dans une ambiance de joyeuse convivialité et de rigolade... Il y avait un tableau sur le frigo qui récapitulait les tâches, et il nous suffisait donc de faire ce qu'on nous disait de faire... (C'était agréable de jouer les petites mains...)

Puis les invités ont commencé à arriver (je connaissais très peu de monde en fait, juste la famille proche) et j'étais stupéfait par le nombre de gays (et de gayettes), tous un peu bâtis sur le même modèles : parisiens, mariés, barbe soigneusement taillée, cheveux idem, à tel point que j'avais l'impression, quand ils ont commencé à arriver, d'avoir du mal à les déconnaître... Etles premières bouteilles de champagnes ont été ouvertes, et la fête a commencé...

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15 août 2021

l'armoire de J-F (et Cookie Figowitz)

Merci encore à france.tv : après la lutte aux J.O, j'ai découvert que les trois films réalisés par J-F STEVENIN y étaient disponibles, et j'ai, bien sûr, commencé par PASSE MONTAGNE dont j'ai regardé le début (je ne l'avais pas revu depuis très longtemps)

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(oui c'est bien J-F BALMER...)

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... jusqu'à cette fameuse armoire que Villeret ouvre (indiscrètement),

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et dont le souvenir m'était resté..

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*

et ce matin j'étais sur MUBI pour (re)regarder la fin du merveilleux THE LAST COW de Kelly Reichardt

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le personnage s'appelle Cookie Figowitz, et l'acteur qui l'interprète John Magaro
et le film dégage une bienveillance et un douceur qui vous enveloppent (durablement)

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14 août 2021

c'est la lutte (finale ?) 3

allez, une dernière salve!

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(pour celles et ceux que ça intéresse, j'en ai fait un livre (je n'ai jamais fait un bouquin-photo aussi vite de ma vie) : j'avais réuni dans un dossier toutes mes impressions d'écran sur la lutte aux J-O de Tokyo -je ne dirai jamais assez de bien de cette fonction merveilleuse-, je les aie téléchargées sur photob*x, j'ai essayé de les mettre dans un livre pour voir ce que ça donnait, et voilà que (on était dimanche) ph*tobox me prévient que les pages supplémentaires sont gratuites juqu'au lundi soir, et hop, au boulot! j'ai donc composé un bouquin de 160 pages pour le prix d'un de 26... Merci phot*box!)

13 août 2021

lutte 2 (classe)

(je ne m'en lasse pas)

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13 août 2021

liste des choses à faire du 12 au matin

passer à Monop' :
- chapelure (pour les aubergines)
- pièce (autocollante) pour le pantacourt
- champagne pour la teuf de C & D

retirer des sous (100€)

acheter du pain

appeler Dominique

faire dégorger les tranches d'aubergine

acheter du jambon et du fromage pour le sandwich de demain

préparer les deux mini-concombres qui restent pour les manger ce soir

préparer du liquide pour le lave-glace (eau + vinaigre blanc + 1 chouïa de savon liquide)

laver le pare-brise

monter au grenier chercher la valise avant qu'il fasse nuit

prendre le courrier

appeler la proprio pour savoir (si elle est là) si elle peut me garder le courrier à venir

jeter les périssables dans la poubelle

descendre la poubelle

commencer à penser à ce que je vais mettre dans ma valise

mettre les blocs réfrigérants dans le congel'

faire la vaisselle

ranger la vaisselle

mettre l'oxalis dans la cuvette et mettre de l'eau dans la cuvette

réparer le pantacourt noir avec une pièce autocollante

mettre la clé dans le garage de la proprio pour qu'elle puisse récupérer le courrier

trouver une carte et une enveloppe potables pour Céline et David

 

 

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