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lieux communs (et autres fadaises)
25 août 2021

séance double (rattrapage)

(vu dans le bôô cinéma, avec Emma, avant de partir)

INDES GALANTES
de Philippe Béziat

Vu in extremis (on devait en principe partir jeudi, mais finalement ce fut vendredi) ce documentaire parfaitement jubilatoire sur la présentation des Indes Galantes, l'opéra de Rameau, mis en scène par Clément Cogitore (au niveau du plaisir de spectateur, le cureseur était approximativement entre L'Opéra, de Jean-Stéphane Bron, et Les rêves dansants, de Ann Linsel et Rainer Hoffmann, que j'avais adorés tous les deux...) La caméra furète un peu partout : danseurs, chanteurs, musiciens (et leurs féminins aussi danseuses, chanteuses, musiciennes) pour ce spectacle qui faisait entrer pour la première fois sur scène des jeunes gens souvent à capuche et doudoune et tenue de sport et aux danses aux noms presqu'inconnus : krump, hiphop, voguing (ce qui fit d'ailleurs hurler à la mort et/ou ricaner les "puristes" avec leurs culs serrés et leurs bouches, justement, en cul-de-poule) et dont le making-off -depuis les premières répétitions jusqu'à la première représentation- montre au travail une extraordinaire symbiose entre ces différents corps du métier du spectacle (comme le résume un des -remarquables- jeunes danseurs : " Y avait trop de love...".) Dans la rue, dans le hall d'entrée, dans les coulisses, sur la scène, on suit l'élaboration du spectacle, jusqu'à son éclosion sur la scène, et, non seulement, montre les corps en action mais sait aussi donner aussi la parole à chacun(e). un grand moment de bonheur.

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un des moments -pour moi- les plus forts du film : à la fin de la danse "S'ils sont sensibles", tous les danseurs sont sur scène, le point levé, dans une immobilité et un silence complets, attendant ce qui va suivre, la réaction du public. Je pleurais, et j'entendais à côté les sanglots d'Emma qui pleurait en simultané...

*

(vu au Rex de Nogent-le-Rotrou, avec Dominique, Malou, Pascal, Céline, Rebecca)

CINQUIEME SET
de Quentin Reynaud

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(Après avoir préparé, festoyé, rangé, nettoyé, il s'est trouvé qu'on avait juste le temps de filer à Nogent à deux voitures, pour la séance de 17h15, pour ce film que j'avais raté au bôô cinéma, et que j'avais envie de voir pour Alex Lutz).

Un ancien jeune prodige du tennis, (Alex Lutz, qui livre une prestation très impressionnante, quasiment césarisable) devenu un vieux jouer pro lambda dans les abysses du classement, décide de tenter un come-back, et s'inscrit aux éliminatoires de Roland Garros. Un film 100% tennis (sa femme -Ana Girardot- fut aussi une jeune championne, sa mère (Kristin Scott-Thomas) est/fut aussi son entraîneuse), où, bien sûr, la tension croit au fil des matches -et des affrontements- qui s'enchaînent. (Le réalisateur a été / est aussi tennisman, donc il  sait assez bien, visiblement, de quoi il parle.) La performance d'Alex Lutz (qui nous avait déjà bluffés avec Guy, et réitère son exploit) justifie à elle seule de voir le film, même si on est en droit de le trouver (le = le film) un peu "sage". Du bon travail.

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