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lieux communs (et autres fadaises)
31 mai 2021

CMFUBJ 49

(P38 4)

UNIDENTIFIED
de Bogdan Georges Apetri
avec Bogdan Farcas, Dragos Dumitru, Vasile Muraru, Ana Popescu, Olimpia Malai, Kira Hagi
(sortie "prochainement")

Mmmhhh, un film roumain, ça faisait longtemps... Quand je vois les mots film roumain, c'est comme quand je vois "film belge" , mon petit coeur de cinéphile gigote de joie illico. C'est quasiment à coup sûr l'assurance d'une gourmandise de cinéma. Il est ici question de Florin, un grand flic au visage aussi amène que celui du fiston dans le film turc d'hier (et encore, ce n'est que le début du film, quand vous le verrez à la fin...), et avec le même caractère aussi visiblement... "prompt à s'emporter" dirons-nous,  qui, au début du film tanne son supérieur à propos d'une enquêtre sur des châlets incendiés, pour qu'il la lui confie, parce qu'il il pense avoir découvert le coupable, Banel, un gitan. L'utre refuse, mais, contre l'avis de son supérieur, Florin s'entête à enquêter, harcèle Banel, quitte à prendre des libertés avec la réalité, et le film, en même temps, commence à dévier de sa trajectoire, insidieusement d'abord, impitoyablement ensuite, jusqu'à ce que le spectateur commence -enfin- à comprendre ce qui est vraiment en train de se préparer, et se sente du coup encore plus impuissant dans son fauteuil, jusqu'au climax final, précédant l'ultime pirouette, aussi cynique qu'inattendue. Très très roumain, quoi.

Capture d’écran (2340)

Capture d’écran (2342)

Capture d’écran (2346)

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DELIVER US FROM EVIL
de Hong Won Chan
avec Hwang Jung-min, Lee Jung-jae, Park Jeong-min, Choi Hee-seo
(sortie : "prochainement")

Waouh! Après la Roumanie, la Corée... Et ça dépote sévère ! Ce qui frappe d'abord c'est l'extrême qualité de l'image, comme un genre d'ultra-ultra HD, ultra-chiadée, quoi, pour un face-à-face (une course-poursuite plutôt) entre un tueur à gages (à l'impassibilité kitanoïenne quelle que soit la situation) qui cherche sa petite fille enlevée par un affreux gang de trafiquants d'enfants, et un autre tueur surnommé "Le Boucher" (pour ses méthodes d'éviscération de ses victimes pendues la tête en bas) dont il a tué -couic!- le frère dans la scène d'ouverture, tout ça avec des moyens techniques invraisemblables, de la pyrotechnie, et, régulièrement, des scènes de baston et de fusillades de plus en plus too much au fur et à mesure que le film progresse (le mec vient tout seul à bout de 50 ninjas déchaînés) ... Sans oublier, pour tempérer un peu la testostéronade ambiante, un personnage attachant de travesti(e) au grand coeur. Du grand spectacle qui vous en met plein la vue, un plaisir un peu régressif comme avaler un paquet entier de nounours harib* (mais à consommer sans modération, ne serait-ce que pour voir le héros se rafistoler les estafilades à l'agrafeuse...)

Capture d’écran (2347)

Capture d’écran (2344)

Capture d’écran (2350)

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HASTA EL CIELO (SKY HIGH)
de Daniel Calparsoro
avec Miguel Herran, Carolina Yuste, Asia Ortega Leiva, Luis Tosar
(sortie : "prochainement")

Après la Roumanie et la Corée j'ai eu envie de finir la journée en Espagne. Mais bon. C'est l'histoire de l'ascension d'un jeune (truand) con ambitieux qui part de tout en bas, avec la rage et l'intention d'arriver tout en haut, (hasta el cielo, justemeny), et prêt à tout pour ça, même à être un sacré hijo de puta chaque fois qu'il le faut. Une sorte de manuel du parfait petit salopard truand en 10 leçons. L'histoire de l'ascension d'Angel (Angelito pour les intimes) , de ses rapports compliqués avec les femmes (Estrella sa maîtresse, Solé sa femme, Mercédes son avocate), de ses différents casses avec ses potes (ou pas), et de la façon obstinée (et plutôt drôle) dont un flic "Caramba! encore raté!" le suit pendant toutes ces années, sur place à chaque fois, mais avec juste un poil de décalage pour se faire à chaque fois rouler dans la farine. Bon ça fait trop plaisir d'entendre parler español (surtout qu'ils jurent tous comme des charretiers) mais ce petit coq est tout sauf attachant (et les autres, coquelets ou vieux coqs, pareil, avec leurs histoires -toujours- de C'est moi qui ai la plus grosse), et tout ça est un peu trop répétitif (le langage pareil, avec ses incessantes allusions virilistes et homophobes) pour qu'on se sente intéressé jusqu'au bout de ce polar "formaté"... Lo siento...

Capture d’écran (2355)

Capture d’écran (2358)

Capture d’écran (2359)

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