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lieux communs (et autres fadaises)
13 décembre 2007

cinéma

Comme m'a dit mon amie Christine "Toi, tu vas beaucoup au cinéma..." (sous-entendu "tu vas trop au cinéma", sous-sous-entendu "tu ne racontes plus grand chose d'autre...") C'est vrai, c'est vrai. Mais qu'y aurait-il d'autre à raconter, hein ? Avant, plus jeune, je lisais, je lisais, c'est un peu pareil, non ? je lisais, et on me disait "arrête de lire tu vas devenir fou..." Maintenant, je vais au cinéma.
La fuite ? L'évasion ? Le pis-aller ? Non, il serait juste question de passer du temps, d'y passer du temps. Le ciné, c'est comme au boulot, il vaut mieux laisser ses problèmes à l'entrée sinon ça risque de mal fonctionner, voire pas du tout. (Je me souviens d'y être allé un soir de résultats du premier tour, quand on avait vu le tête du gros Jean-Marie, et d'avoir détesté le film Les maris les femmes les amants, qui, j'en suis sûr ne méritait pas tant de haine). Car l'huile du cinéma et l'eau de la réalité blablabla hélas non miscibles. Distincts, distants.Superposables juste (envisageable...)
Il y a les films qu'on a trop envie de voir, les films qu'on voit un peu par accident, il y a les films qu'on attend, et ceux qu'on a trop attendus, pour le réel, c'est une autre paire de manches, on le vit, un point c'est tout. On le vit en vrai, enfin on devrait (peut-être que souvent on n'y qu'assiste ?) Comme au cinéma justement, on y assiste. On n'a que ça à y faire, d'ailleurs puisqu'on est l'assistance.
Tout ça juste pour dire que c'est plus facile (et moins dangereux) de chroniquer un film qu'on vient de voir plutôt qu'une journée qu'on vient de vivre, non ?

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11 décembre 2007

bus

COW-BOY
de Benoît Mariage

Ne vous fiez surtout pas à l'affiche, qui nous survend un Benoît (Poelvorde) pour un autre (Mariage). Le fond rouge, la tête ahurie, le nom de l'acteur aussi gros quasiment que celui du film, et hop c'est plié bâché : ouais super on va bien se fendre la gueule se dit le chaland moyen. Et il risque d'être très déçu, le chaland en question, surtout si c'est samedi soir et qu'il est venu là avec sa jatte de popcorn dans une main, sa bassine de soda aux extraits végétaux dans l'autre et sa blonde copine dans la troisième, en laissant joyeusement son neurone au vestiaire. Oui, vachement déçu, parce que Benoït Mariage (dont on avait déjà ici beaucoup aimé le plutôt givré Les convoyeurs attendent) signe ici un film grinçant, attachant, émouvant, singulier, avec (grâce à), justement, un Poelvorde qui nous la joue profil bas, sobrissime pourrait-on dire.

Un film beau et triste, comme cette immense plage de la Mer du Nord où un groupe d'adultes joue à être les enfants passagers d'un bus en sable (mouillé, et je vous promets que je n'invente rien.) Un film sur les illusions, ou plutôt les désillusions, d'un homme qui y a cru, qui pensait qu'il fallait changer le système, que la révolte pourrait peut-être faire avancer les choses, et qui se rend compte, vingt-cinq ans plus tard, qu'il est comme les autres, muselé, la queue basse, les pieds dans le ciment.
Un journaliste moyen, avec une vie moyenne, un couple moyen, décide de réunir les différents protagonistes d'un fait-divers survenu 25 ans plus tôt (un bus scolaire pris en otage par un comment dit-on, ... forcené ?) pour en faire un film, "son" film. Evidemment tout ne va pas se passer comme il souhaiterait...

Il n'y a que les belges pour être capable de nous renvoyer ainsi en pleine figure et crûment, sans aucune paire de gants, le reflet sans équivoque de nos renoncements, de notre conformisme, de notre pleutrerie (on n'est pas tout à fait chez les Dardenne, malgré un cameo d'Olivier Gourmet –dans son propre rôle- en forme de clin d'œil amical, donc on a quand même la chance de pouvoir, par instants, ébaucher un sourire, et même rire, ailleurs, d'ailleurs.) dans un "réalisme" social" lucide à pleurer (banlieues miteuses vies ratatinées pauvreté chômage etc) avec des trognes idem.

Julie Depardieu, comme d'habitude parfaite et sous-employée, Gilbert Melki, exemplaire de veulerie satisfaite et de beauferie assumée, Bouli Laners en patron qui sous son aspect bourru donne envie de l'embrasser (euh, désolé, là c'est perso) entourent, épaulent, confortent idéalement Benoit Poelvorde dans un de ses meilleurs rôles depuis, me semble-t-il, un sacré bout de temps.

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9 décembre 2007

quand je serai grand

ON DIRAIT QUE...
de Françoise Marie

Deux fois de suite!
Oui, oui, pour la deuxième fois en deux jours, je me suis retrouvé tout seul dans la salle. Et là c'était dans le bôôô cinéma, bon d'accord à la séance de 18h et pour un film documentaire, mais bon quand même...
C'est... charmant dirons-nous (des enfants parlent du métier de leurs parents, et jouent à être eux (les parents) dans l'exercice de leur profession. les enfants sont vachement naturels, et crèvent, comme on dit l'écran. Et tout est improvisé. La limite de l'exercice étant qu'il ne m'a hélas absolument pas sorti de mon quotidien professionnel car, re-comme on dit, ne va-t-on pas au cinéma pour s'évader ?
C'est joli, spontané, c'est filmé simplement, c'est plutôt bien équilibré entre les discours théoriques (mon papa il est...) et les travaux pratiques (alors on serait...),les gamins assurent, ce n'est pas trop long... Bref, comme dit mon ami Hervé "rafraîchissant" (même si j'ai quand même un peu regardé ma montre vers la fin... Quand on est tout seul dans la salle, d'ailleurs, on se dit soudain qu'on pourrait y faire tout ce qu'on veut. Malgré l'envie qui me titillait, je me suis abstenu de quoi que ce soit. On est adulte ou on ne l'est pas!)

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8 décembre 2007

tempête

(désolé, c'est encore du cinéma!)

PROSPERO'S BOOKS
de Peter Greenaway

Hmmm... (soupir) qui donc se souvient encore de Peter Greenaway ? Ses deux derniers films (Tulse Luper Suitcases 1 et 2) ne sont même pas sortis chez nous (ni en salle, ni même en dvd), et je ne remercierai jamais assez nos amis espagnols et italiens de les avoir fixés sur support numérique.
Est-ce à cause du ratage de Huit femmes et demi ? (Je l'avais vu, à l'époque, et je dois reconnaître que j'avais été extrêmement déçu) Toujours est-il que, du jour au lendemain, il a été décrété (l'intelligentsia critico-parisienne?) que Greenaway n'était plus intéressant, qu'il était out, paria, qu'il fallait lui tourner le dos, s'intéresser à d'autres (nouveaux) talents, et hop! à la trappe.
Depuis Meurtre dans un jardin anglais, je n'ai pas raté un film de l'ami Peter. J'aimais ce côté baroque, excessif, flamboyant, soooo british,et ces films conçus comme des catalogues zarbi, des objets d'arts, entre peinture, humour, grandiloquence et dérision. Et en plus (surtout ?), il y avait toujours dans ces films quelques (plus ou moins) messieurs tout nus. Et croyez-moi, dans ces lointaines et mystérieuses années 80, ce n'était pas chose si courante!
J'avais réussi a les revoir presque tous (ah, les jeux de Drowning by numbers, ah les photocopies du Ventre de l'architecte, ah les calligraphies de The Pillow book), ah les décompositions en accéléré de Zoo...) Sauf un. Peut-être (justement ?) le plus foisonnant, le plus riche, le plus maniéré, vu juste une fois à sa sortie, en salle, et après pfuit! plus jamais, disparu! envolé! je veux parler de Prospero's Books.
Et je viens, o bonheur (merci le ouaibe) d'en récupérer une copie (en VO sans sous-titres, mais c'ètait mieux que doublé en español -l'autre possibilité-). Quelle merveille! Greenaway y utilisait pour la première fois la vidéo haute-définition, et l'histoire (une adaptation de La tempête de Shakespeare) servait de support à un travail sur l'image époustouflant (que d'aucuns à l'époque jugèrent fatiguant pour les yeux) avec cadres dans le cadre, inscrustations et superpositions diverses, dans ce qui est présenté comme le catalogue des (le titre le dit bien) livres de Prospero (Sir John Gielgud, impérial) et de full frontal male nudity diverses. (le long plan-séquence du générique en est un bel exemple!)
Bon, des choses ont pris un petit coup de vieux (les chorégraphies de Karine Saporta, par exemple...) mais ces books toujours autant plaisir à les feuilleter!

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(3 photgrammes réalisés par mes soins, l'iconographie existante ne me satisfaisant pas...)

7 décembre 2007

le voyage en israel

(queue de rêve)
Je pars en voyage avec (Dominique ? Malou?) en Israel. Nous devons aller à la gare pour vérifier (?) A l'entrée de la gare, une vigile blonde en costume sombre commence à me palper (sécurité) mais je lui explique que je ne rentre pas, "je vais rester dehors", et son sous oeil légèrement soupçonneux, je commence à expliquer que, normalement, on devait aller à Jérusalem, mais, que , en fait, l'itinéraire a été modifié... Elle ne semble pas me comprendre, j'essaie en anglais, mais je comprends que ça ne l'intéresse pas, puisqu'elle tourne la tête et s'en va...
Je récupère mes bagages, j'ai une vieille valise marron, mon sac à dos et une espèce de vélo ridicule, genre vélo d'enfant. Nous sommes à un genre de guichet (comptoir ?) où deux (charmants) employés expliquent que je ne vais pas pouvoir monter dans le train avec ce vélo, et que je dois le laisser à la consigne. Dominique objecte à l'employé que nous n'avions pas prévu de repasser ici en rentrant de Jérusalem, mais je m'énerve un peu en lui disant que c'est elle qui a insisté pour que j'emporte ce vélo alors que je n'en avais pas envie.
C'est très compliqué d'avoir les tarifs et de comprendre, puisqu'on ne parle pas la même langue, avec les deux employés, mais surtout qu'on n'a pas la même monnaie. J'ai des euros et l'un d'entre eux me tend son porte-feuilles d'où dépasse une liasse de billets visiblement plus grands que les notres (je pense "sheckels") qu'il pose devant moi sur le comptoir (genre "allez-y, servez-vous"). Les palabres durent, je commence à craindre que les gens derrière nous ne s'impatientent, d'autant plus qu'on occupe les deux seuls guichets disponibles.
Mais tout se passe avec calme et convivialité. d'ailleurs, je vois une petite assiette sur laquelle sont posés des petits épis de maïs au vinaigre et d'autres petites choses à grignoter. Ca doit être l'heure d'un genre d'apéro, ou plutôt de repas, des plats sont désormais posés sur le comptoir, à un moment je mange (du riz?) dans un bol, et je réalise ensuite avec embarras que ce n'était pas un bol individuel, mais plutôt le plat collectif. Il y a des choses bizarres dans un plat, des genres de tartelettes, je prends les deux dernières : l'une est recouverte d'une pâte sombre où sont visibles de longs poils noirs, comme peignés (je pense "oursin") et l'autre est recouverte d'une gelée translucide et grisâtre, je me dis en souriant que c'est la première fois que je vais manger de la méduse...
Je le dis à haute voix, et une dame qui était assise en face de moi et se lève alors (pour aller prendre le train ?) me le confirme : elle vient d'en manger, et c'est vraiment délicieux.
Je vois alors par la fenêtre, dehors, s'approcher dans la rue une femme que j'ai précédemment rencontrée dans le rêve, elle tient une fleur et (?) . Quand son regard croise le mien, elle fait demi-tour et repart dans l'autre sens. Elle souhaite visiblement m'éviter, dorénavant. J'en fais part à Dominique, ça m'agace...

7 décembre 2007

le k.o ?

LE CHAOS
de Youssef Chahine

Première séance mercredi aprèm, nombre de spectateurs : 1 (moi). Je ne pense pas que le film va tenir très longtemps...
D'autant plus que.

Un gros flic (méchamment salopard) est amoureux de sa voisine de palier, une jeune prof d'anglais plutôt prude, (dirais-je nunuche ?), laquelle se consume d'amour pour un jeune procureur intègre et incorruptible, qui, lui, n'a d'yeux que pour une demoiselle plus libérée (elle va en mini-jupe et se fait tatouer un scorpion dans le dos.) que sa mère (à lui) ne peut pas sacquer, mais préfère la belle nunuche (même si elle la trouve aussi un peu nunuche) mais il n'y a pas que de l'amour, loin de là. Emeutes, répression, incarcérations injustifiées,  haut-fonctionnaires corrompus, pots-de-vin, flics ripous, tortures, viol même (qualifié par le médecin d'extrêmement brutal), larmes, colère, impuissance, bref, bakchich et knout (oui oui, j'ai été amateur de scrabble)

Un film qui m'a fait penser aux films des années cinquante, où l'on ne pouvait rien montrer (because la censure) alors on titillait le spectateur mâle avec des cliches interlopes : scènes de douches (mais avec des accessoires aux endroits stratégiques), tortillements de popotin, gorges voluptueuses suggérées, bagarres de femmes en prison,  reniflements de petite lingerie...

Bref j'ai trouvé ça ...vieillot. Et loooong.
Le film ne vaut (ne s'anime) que par une scène (utopique, hélas ?) de soulèvement populaire, où les méchants vont enfin être punis, tous les pouvoirs au peuple, etc. c'est un peu mince, certes.
Dommage, donc.

Je viens de tomber sur l'excellente critique de l'Huma, (là), en cherchant l'affiche. Je trouve ce qu'il dit très juste, et tout à coup mes certitudes vacillent. Serait-ce mon premier degré ? C'est vrai que je me suis juste arrêté à l'enrobage (le mélo à grossissimes ficelles) sans aller jusqu'à la deuxième couche (le message). Mais bon... mais bon...

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6 décembre 2007

gling gling gling

Tiens, étonnant... ça irait même plutôt pas mal, pour un mois de décembre, je dirais même plus : étonnamment pas mal (pfff je ne vais quand même pas dire "bien", faut pas exagérer quand même...) Rassurez-vous, pas de grand bouleversement pourtant, no Prince Charming à l'horizon, rien de mieux, rien de plus...
Alors pourquoi ? Pfff, mystère! (bon, méfions nous de l'EXALTATION, toutefois. Oui, ce mot-là est toujours en majuscules) Peut-être à cause de ce rêve que je viens de faire, agréable certes mais dont je n'ai auncun souvenir, mais qui m'a permis de me réveiller avec un sourire ravi (et un peu niais donc), peut-être cette lecture publique et gratuite, mardi soir, qui m'a mis aussi dans un état plutôt joyeux (la lecture elle-même, les acteurs, les spectateurs, le pot, la soupe à l'oignon qui s'ensuivit), peut-être parce qu'il ne reste (eh oui) qu'une poignée de jours de classe avant les vacs', peut-être peut-être peut-être oui oui
Pourtant, dehors y a des décorations scintillantes et de la musique sirupeuse, pourtant les gens font la queue dans les magasins, et commencent déjà à être désagréables, pourtant les 4x4 garés en double-file,  pourtant on n'a toujours pas touché la prime zep (depuis septembre!), pourtant l'UMP et l'autre sont toujours là, pourtant travailler plus pour travailler plus, et dépenser plus pour rembourser plus, pourtant il est toujours question de profit, de bénéfices record(s ?), d'actionnaires et de dividendes, pourtant cette dent de sagesse qui me fait mal de temps en temps, pourtant la flotte et la brouillasse, pourtant la mémoire qui parfois s'enfuit, pourtant pourtant
(sourire benêt : oui, c'est moi...)

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5 décembre 2007

faucille

RETOUR EN NORMANDIE
de Nicolas Philibert

Vu mardi soir au beau milieu de la foule cinéphile fes grands jours (on était 4 dans la salle) le beau film de Nicolas Philibert, toujours excellentissime documentariste (j'ai tout de vu ou presque, je crois) dont j'aime l'acuité du travail, la précision de la forme, la beauté du geste. Que ce soit pour parler du Louvre, des sourds, d'un institut psychiatrique, ou même d'un instituteur de campagne, cet homme-là a le don pour faire naître l'émotion, une émotion d'autant plus forte (d'autant plus belle ?) qu'elle naît de choses simples, vues à hauteur d'homme, et bien souvent comme volées, parce que fugitives, fragiles, et que le réalisateur à réussi à saisir au vol, à capter. Le cinéma de Nicolas Philibert sait prendre son temps, et surtout, le temps de regarder.
Ici, il s'agit, comme le titre l'indique, d'un retour. En 1975, le réalisateur a été l'assistant de René Alio sur le tournage de Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma soeur et mon frère. Trente ans après, il revient donc sur les lieux du tournage, sur les traces du film, pour en retrouver les interprètes (tous les rôles de paysans avaient été tenus par des vrais paysans, dont ce film fut -pour la majorité- l'unique expérience cinématographique) et évoquer avec eux cette expérience.
Le film suit donc trois axes : la rencontre avec les acteurs, inscrite dans leur quotidien d'aujourdhui le plus réaliste (le film débute par la naissance en direct live de porcelets), l'histoire -vraie- de Pierre Rivière (auquel Michel Foucault consacra un livre qui, semble-t-il, initia le projet de René Alio), et, last but not least, l'aventure du film en question (de l'écriture au début du tournage, en passant par les différentes recherches de subvention, repérages, casting, etc.)
C'est  beau et  émouvant. C'est passionnant. Ces gens qui évoquent leurs souvenirs de tournage, ces témoignages, ces réactions, ces hésitations, et le chassé-croisé entre la réalité normande agricole contemporaine de ces hommes et femmes, et l'histoire en filigrane de ce triple meurtrier, paysan lui aussi, qui réussit à consigner sur un mémoire de quatre-vingt pages à la fois les raisons de son acte et les conditions de vie observées de ses parents. D'autant plus que la construction du film nous fait découvrir les acteurs successivement, pique notre curiosité, et nous fait nous demander, et avoir envie, de voir celui qui tenait le rôle principal, celui donc qui incarnait le fameux Pierre Rivière. On le verra donc, à la fin, dans une brève scène de retrouvailles sur les lieux même du tournage...
Encore une fois touché, Monsieur Philibert...

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4 décembre 2007

dans le hall

Ce soir, donc, si vous passez par là,
à 19h30
Lecture publique (et gratuite) de
L'EXERCICE DE LA RAISON
de Jean-Luc Lagarce
dans le Hall du Théâtre Edwige Feuillère

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2 décembre 2007

j'ai acheté des oeufs hier

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