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lieux communs (et autres fadaises)
20 décembre 2021

je pars pour quelques jours (pour fêter Noël "à

je pars pour quelques jours (pour fêter Noël "à Champlitte> à Paris >à Bellou") mais je pense à vous quand même...

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vestiaires

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bourreau (des coeurs) iranien

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Jessica93 qui fait le malin

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eh oui!

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bananas

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tournage du dernier kervern et delépine (avec vincent macaigne et jonathan coen)

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Richard Dreyfuss sur le tournage de Jaws

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no comment

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douche à l'Iranienne

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ça m'intrigue (mais bon Noé je me méfie...)

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Steven Spielberg qui fait le malin

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(ça marchait déjà pour 2021, ça le fera aussi pour 2022)

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20 décembre 2021

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19 décembre 2021

sextape

BAD LUCK BANGING OR LOONY PORN
de Radu Jude

C'est le film qui m'a fait revenir à Besac au cinéma (je n'y étais pas venu depuis début novembre!).
J'ai déjà dit, et répété, et clamé, et ressassé mon amour pour le cinéma roumain (et ses réalisateurs, majoritairement en -u : Puiu, Mungiu, Porumboiu, celui-ci, Jude,  faisant un peu office d'exception qui confirme la règle).
Radu Jude (dont l'avant-dernier film, UPPERCASE PRINT,  est présenté en ce moment par arte dans le cadre de son arte kino festival) est peut-être moins connu,(justement!) mais il a réalisé des films foutrement forts (et je charge l'adverbe à dessein) : "PEU IMPORTE QUE L'HISTOIRE NOUS CONSIDERE COMME DES BARBARES" (2018), AFERIM! (2015), PAPA VIENT DIMANCHE (2012), LA FILLE LA PLUS HEUREUSE DU MONDE (2009), tous caractérisés par une certaine folie, virant d'ailleurs, le plus souvent, à la folie furieuse. FFF, même (folie furieusement féroce, mais on pourrait y adjoindre le J de joyeusement aussi...).
Le film se décompose en trois parties, après une introduction (!) plutôt hot (-la fameuse sextape qui va pourrir la vie de la prof qui l'a tournée-  vue "de l'intérieur", QV incluse) qui "justifie" l'interdiction aux moins de 16 ans dont a écopé le film (en Roumanie, c'est aux moins de 18!), et avant un épilogue décliné en trois propositions...
Trois partie très différentes : une marche dans Bucuresti fraîchement déconfiné(e), puis un abécédaire "image & son" (une grosse parenthèse, ou une façon de faire le point sur le sujet), et, enfin, la confrontation finale de la fameuse prof (celle vue dans la sextape) et les parents d'élèves, fort remontés.
Trois partie séparées (et introduites) par un écran rose bonbon (ou rose porcelet, au choix) avec les titres à rallonge (et la surprise d'entendre une chanson en français, je vous laisse la surprise de laquelle, car c'est bien la plus belle, la plus sensationnelle...).
La bande-annonce, , peut vous en donner une petite idée.
J'ai parlé de jubilatoire et de féroce dans un précédent post (sur Oranges sanguines) , on y est à nouveau, plouf! mais encore un cran au-dessus (ou plus profond, ça dépend comment on regarde). Mais c'est normal, on est en Roumanie, hein... Ce cinéma est du cinéma de sale gosse, turbulent, indiscipliné (dans téléramuche ils ont dit foutraque et brindezingue, et ils ont raison je trouve...) et, une nouvelle fois, ça me ravit.
La première partie, qui est une sorte de déambulation dans Bucuresti, tient quasiment du documentaire, la caméra suit l'héroïne qui marche dans la ville, le plus souvent masque sous le menton (c'est un film qui est très covid-marqué, et ça aussi c'est bien), et elle enregistre (la caméra) la prolifération de signes, d'enseignes, de messages publicitaires, tout un environnement visuel envahissant, coloré, abrutissant -qui donne, paradoxalement, envie d'aller s'y promener-, sans oublier non plus les autochtones, avec ou sans masque, dont on sait qu'ils ont -surtout les conducteurs- l'humeur ombrageuse et le recours au "Va te faire enculer, connard!" facile (et fréquent).
Dans la partie suivante, Radu Jude retire l'échelle et s'amuse -et nous surprend- en abandonnant son héroïne -et son récit- pour un genre de collage ("comme en faisait Jean-Luc Godard dans les années 60" dixit le journaliste de téléramuche mais je n'ai ici aucun avis sur la question, n'ayant pas assez vu -ni même pas vu du tout- les fameux "films de JLG dans les années 60" dont il est ici question -je ne suis pas godardien (godardiste ?)à mort du tout, au contraire : à part Le Mépris, hein...). Donc, où en étais-je ah oui un abécédaire où il semblerait que le réalisateur recense tout ce qui pour lui relève (ou est censé relever) de l'obscénité), avec des choses très drôles et d'autres qui le sont moins (je n'ai toujours pas compris l'histoire du taureau et du veau, en écrivant je me dis que ça doit être un truc en rapport avec les couilles, mais je ne suis pas sûr). Mais bon ça n'est pas si fréquent d'avoir dans un film une liste (ou une énumération) aussi conséquente(s), les listes j'adore  et donc je suis preneur.
Dans la troisième partie, on retrouve notre prof, cette fois dûment masquée, assise derrière un bureau, face à une meute de parents d'élèves diversement (et joliettement, souvent) masqués qui font son procès (sans autre forme de), après avoir demandé à voir une nouvelle fois, sur la tablette d'une des parents d'élèves ("je savais qu'ils allaient la supprimer, alors je l'ai téléchargée pour qu'on puisse la re-voir") la fameuse sextape incriminée...
Autant la première partie bougeait beaucoup et parlait assez peu, autant celle-ci prend le contrepoint, en usant d'un dispositif très théâtralisé. Ca parle beaucoup, beaucoup, mais chacun-e reste assis-e. Question dialogues et turpitudes, le réalisateur n'hésite pas à charger encore un peu plus la mule, et dégomme tous azimuths... Le sexe, le racisme, les roms, l'holocauste, l'inceste, et bam! et bam! et bam!
Il va de soi que, pour le spectateur moyen, cette histoire de sextape, c'est quand même du pipi de chat, par rapport aux saloperies  proférées par tous ces parents d'élèves qui tombent sur le rable de cette pauvre prof, et qui sont, au moins tout aussi "dégueulasses" que celle sur laquelle ils s'acharnent...
On n'en est donc que plus réjoui lorsque explose enfin la "troisième fin", proposée par le réalisateur à sa "farce" (ainsi que lui-même la décrit) et qu'on peut décrire comme salutaire...

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19 décembre 2021

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18 décembre 2021

oestradiol

L'ÉVÉNEMENT
d'Audrey Diwan

On avait vraiment une programmation d'enfer cette semaine, et en voici donc le troisième et dernier film. C'est (aussi) la troisième fois qu'Annie Ernaux est à l'honneur (après PASSION SIMPLE et J'AI AIME VIVRE LA) mais le programmateur du bôô cinéma n'a pas jugé utile d'en faire un (d'événement) avec celui-ci (d'ÉVÉNEMENT). Bon, passons.
Adaptation, donc, du roman autobiographique (de l'autofiction dirait-on maintenant) de Annie Ernaux qui raconte comment, jeune étudiante, elle a avorté, dans les années 60 (et ce n'était pas, on s'en souviendra, une mince affaire... -Jusqu'en 1974, merci Simone Veil! et sa loi qui légalisalit l'IVG-) , pour pouvoir continuer ses études de lettres. La jeune fille (Anamaria Vartolomei) qui l'incarne est saisissante, elle est de quasiment tous les plans, elle est magnifique, on fait sa connaissance dans les toutes premières semaines de sa grossesse, et on l'accompagnera jusqu'au terme (!).dans son parcours de la combattante, frénétique, au fur et à mesure que les semaines passent et que les choses deviennent encore plus difficile.
Plaisir de retrouver, autour d'elle, du beau monde (Luàna Bajrami en copine, Kacey Mottet Klein en camarade, Pio Marmaï, délicieusement atone, en prof de lettres, et, surtout, la toujours parfaite Sandrine Bonnaire (que j'avais énormément de plaisir à retrouver) en maman, sans oublier l'excellente Anna Mouglalis, et sa voix si délicieusement reconnaissable (j'ai mis un certain temps avant de retrouver son nom, j'ai dû remonter jusqu'à J'ai toujours rêvé d'être un gangster), dans le rôle de la faiseuse d'anges (Ah qu'en termes galants...).
Un film fidèle à l'écriture précise d'Annie Ernaux.
L'événement a obtenu le Lion d'Or à Venise.
Et j'en suis sorti bouleversé.
Heureusement, j'ai rencontré Manue, qui sortait elle de oranges sanguines, et nous sommes allés boire un café pour échanger un peu nos impressions...

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18 décembre 2021

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17 décembre 2021

micro-ondes

ORANGES SANGUINES
de Jean-Christophe Meurisse

"Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître et dans ce clair-obscur surgissent les monstres." (Antonio Gramsci)

Allez donc savoir pourquoi : c'est un film à la fin duquel les filles sortent avec un grand sourire (voire -j'y ai assisté- en applaudissant) tandis que les mecs sont un peu plus... discrets (chagrins ?), la tête baissée et sans doute les yeux affectueusement posés sur leur précieux TNP (trésor national personnel). Envisageant  peut-être de débrancher le micro-ondes dans la cuisine en rentrant, et de le ranger.  Pourquoi donc ? Allez-y et vous comprendrez... Un genre de film genré, peut-être ?
Voire...
Après IL EST DES NÔTRES (48', 2013) et APNÉE (1h28, 2016), et toujours en compagnie des Chiens de Navarre, voici le nouvel opus -qui tape fort- de Jean-Christophe Meurisse.
Des séquences éparses, au début, un récit en forme de coq-à-l'âne, des personnages et des situations a priori très disparates  dans un récit choral et fractionné, qui va progressivement se structurer (se cristalliser) et habilement retomber sur ses pattes.
Le personnage central, un avocat, est joué par Alexandre Steiger (il est en tête du générique), un "Chien de Navarre" précédemment découvert, en soigneur d'otarie, dans le magnifique Queen of Montreuil de Solveig Anspach). C'est un personnage plutôt "gentil" . Ce que ne sont pas la plupart des autres personnages : un couple de retraités au bord du gouffre, qui participe à un concours de danse, un ministre des finances qui a mis de l'argent de côté en Suisse mais sans penser à mal, une éminence grise élyséenne dont on ne connaît pas trop la fonction (très denispodalydèsque, ça tombe bien c'est lui),  la famille des vieux qui dansent, les membres du jury du concours de danse, une jeune fille innocente qui consulte une gynéco (très blanchegardinesque, ça tombe bien, c'est elle!) avant une fête où elle va probablement avoir son premier rapport sexuel et se pose plein de questions, plus un méchant (très méchant) qui va d'ailleurs faire le méchant dans deux des histoires, et un chauffeur de taxi irascible et insultant (qui revient à plusieurs reprises comme un fil rouge).
J'ai dit tout le bien que pensais de APNÉE, et je me sens pratiquement aussi enthousiaste à propos de celui-ci (avec peut-être juste le plaisir de la surprise, de la découverte, en moins). Et à la différence que, cette fois-ci, "tout se tient", tout fait partie d'une seule et unique histoire, et que le film semble (je dis bien "semble") beaucoup plus écrit, et laisser beaucoup moins de place à l'improvisation.
Après la séquence la plus dure du film (celle dite "du micro-ondes") on se laisse aller à respirer un peu, en se disant qu'on n'a pas le fin mot de toutes les histoires, mais c'est là que réapparaît l'avocat aux beaux yeux du début, et qui va boucler deux end dont l'une ne sera pas aussi happy que l'autre...
(Et c'est là que certaines filles ont applaudi...)
Férocement jubilatoire (et jubilatoirement féroce).

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17 décembre 2021

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16 décembre 2021

cow-boys au soleil

THE POWER OF THE DOG
de Jane Campion

Yesss! J'ai profité hier soir de mon abonnement à Netflixmuche (en fait je m'en sers assez peu, on pourrait dire que je l'ai pris surtout pour le faire partager à mes copines hihi).
Le pouvoir du chien, c'est un roman de Thomas Savage que je connais depuis assez longtemps. Bizarrement c'est ma soeur qui me l'avait chaudement recommandé (en fait c'est une des seules recommandations de lecture qu'elle m'ait jamais faites). Je l'ai lu il y a longtemps, je me souviens que j'avais beaucoup aimé, et, la seule chose dont je me souvenais c'est qu'il s'agit d'une vengeance (plutôt implacable, sans que je me souvienne vraiment d'autre chose plus précisément, par exemple qui se venge de qui...).
J'ai pris énormément de plaisir au film, la seule chose que j'ai regrettée, que j'ai même déplorée, c'est de l'avoir vu là, justement, sur l'écran de ma télé (même s'il n'est pas minuscule), alors que c'est manifestement un film fait pour les graaaaands écrans du bôô cinéma, un film de grands espaces, de paysages en scope, de galopades, bref, un film de cinéma, qui se sent ici un peu à l'étroit...

(du coup je viens de vérifier : je peux aussi le voir sur mon ordi -en encore plus petit donc- , mais avec l'incontestable avantage que du coup, je en peux faire -oh oh- des captures d'écran! Yesssss!)

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pour présenter les personnages principaux (les deux frères, l'épouse du frère n°1, et son fils, à qui le frère n°2 va mener la vie dure,- et oui tout ça finira mal dans une certaine mesure...-, je n'en dirai pas plus)

mais aussi d'autres scènes "périphériques" sur la vie des cow-boys, des vignettes  qui, vous comprendrez aisément pourquoi, m'ont... intéressé (et ému)

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(eh oui je suis frivole j'en ai bien conscience mais bon on ne se refait pas hein, et puis c'est bientôt Noël...)

16 décembre 2021

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