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lieux communs (et autres fadaises)
6 octobre 2008

refoulé ??

(bribe de rêve)

Je suis (en fac ? en stage ?). En tout cas, nous sommes assis dans une salle, autour de tables installées en U. La prof (une belle femme brune) sort le bouquin sur lequel nous allons travailler : il s'agit d'un vieux livre de lecture, ou plus excatement d'un vieux manuel d'apprentissage de la lecture, du genre de ceux que je collectionne). Je suis étonné de voir tous les stagiaires sortir aussitôt le même livre de leur sac, moi je n'en ai pas. A mon air, la prof me dit "vous n'avez pas..." en regrdant par la fenêtre en contrebas, je comprends que j'aurais dû comme les autres passer au secrétariat ou un truc du genre pour récupérer mon exemplaire, aveant de venir dans la salle.
Elle se lève pour aller m'en chercher un. Quand elle revient, nous ne sommes plus du tout dans la salle, de cours, je suis allongé sur un dessus de lit ;  elle tient un ouvrage qui a la reliure des "encyclopédies alpha" de mon adolescence, mais est beaucoup plus allongé, format à l'italienne, elle me le tend en m'expliquant que c'est un bouquin sur le(s) cinéma(s) pornographique(s) (sans que je réussisse à savoir s'il d'agit des salles ou des films). Je suis un peu désappointé, j'essaie de faire semblant de m'en réjouir, mais je ne peux rien dire d'autre que "ah, c'est bien...".
Nous mangeons du chocolat en très gros carrés, j'ai la bouche pleine et mes lèvres doivent être barbouillées. La dame aussi, elle se rapproche très doucement, nos lèvres se touchent, et nous commençons à nous rouler un patin au chocolat... C'est plutôt agréable, mais je pense en même temps que j'aurais dû préciser les choses, je suis pédé et je n'ai aucune envie d'avoir une liaison hétéro...

4 octobre 2008

petit linge 2

DSC02866

(je ne peux m'empêcher de m'imaginer une communauté de joyeux travailleurs à la DDE, un peu comme les 7 nains avant l'arrivée de cette cruche de Blanche-Neige)

ps : et comment vont les bourses aujourdhui ?
Elles frétillent....

2 octobre 2008

comment vont-elles aujourd'hui ?

Avec cette fameuse crise financière, on n'aura jamais autant parlé d'elles, et chaque matin, je cherche le qualificatif nouveau dont l'actualité les aura affublées... Elles ont été moroses, inquiètes, en attente, suspendues, euphoriques, au plus bas, elles ont chuté, plongé, dévissé, rebondi, rechuté,  elles ont dégringolé lourdement, se sont ressaisies, elles ont même applaudi... Quelle activité débordante !
Je ne peux m'empêcher à chaque fois d'avoir une image mentale des pauvrettes, et de sourire bêtement... en principe, c'est fragile ces petites choses-là, et mieux vaut pas trop jouer au yoyo avec, non ?

bourses_1_

Bourses

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ps : ce matin, elles sont "pas rassurées"...

1 octobre 2008

haut et bas

Je dois l'écrire à peu près tous les ans, à la même période : l'automne, c'est quand même un drôle d'état, limite schizophrénie, ou mieux, "troubles bipolaires de la personnalité".
Il y a l'automne-exaltation et l'automne-abattement.
L'automne comme ci :

DSC05586

et l'automne comme ça :

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ou encore comme ça :

IMGP5605

Et on passe sans arrêt hop hop comme ça de l'un à l'autre... Faut s'accrocher, hein!

1 octobre 2008

retour à

MICHAEL TOLLIVER EST VIVANT
de Armistead Maupin

C'est mon amie Christine qui me l'a conseillé, et quasiment mis entre les mains : "Ca devrait te plaire, c'est très pédé...". J'avais lu, il y a quelques siècles, que dis-je lu, il s'agissait plutôt de dévoration, tous les tomes des Chroniques de San Francisco (un été à Perpgnan...) , j'avais adoré ça, mais je dois dire qu'avec le temps, il ne m'en est  resté rien, ou si peu...
On retrouve donc Michael, un des personnages principaux, mais trente ans après... un pédé cinquantenaire moyen, séropositif, à bedon et à viagra, qui a épousé Ben, un mec adorable de vingt ans plus jeune que lui (qui craque pour les daddies, les mecs plus âgés) avec qui il vit une histoire d'amour tellemnt simple, ordinaire, et merveilleuse qu'elle ne pourra faire soupirer tout un chacun des midinets qui sommeillent en nous...
Au début, c'est comme si on abordait un héros anonyme et nouveau, mais, au fur et à mesure, on va se rappeler des choses, l'auteur réussira à évoquer plus ou moins fugitivement, tous les personnages de la saga, tous les anciens de Barbary Lane, et c'est comme retrouver un vieux complice. Une bonne façon de raviver les souvenirs des pauvres lecteurs aux neurones engourdis.  Histoire de famille(s), surtout en ce qui concerne Michael (son mari, sa mère, son frère, sa belle-soeur...). C'est un roman en pente douce : ça démarre effectivement plutôt très cul, très pédé, très acide, très drôle, et, au fil des pages, ça s'assagit et ça se calme, doucement.
Ca se lit donc avec grand plaisir, on rigole souvent (il ya chez Maupin, comme chez Mc Cauley, un sens très pédé de la formule qui tue...) et j'ai ai été tenté plusieurs fois de recopier des passages, tellement ça me plaisait. Je pense que dans quelques temps j'auraipeut-être tout oublié, mais, ça ne fait rien, ça valait la peine, c'est tout...

9782879294827

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