retour vers le futur
Dimanche matin un peu grisouilleux.
Aïe sur la pelouse déjà des feuilles jaunes jonchent. Mauvais signe ? Les bonnes choses vont donc bientôt avoir une fin. Bah continuons donc notre voyage estival à l'envers... (N'y aurait-il point là une once de masochisme, à vouloir ainsi à toute force se rappeler toutes ces moments délicieux ?) . Important de garder une trace, d'ordonner un peu les souvenirs, de faire le point en quelque sorte.
Toujours cette même problématique, dite du "cadrage rapidos" (oups! encore un petit peu et il était sorti de l'image! C'est pourquoi j'ai opté par la suite pour le réglage "prises de vue multiples" : tant que le doigt appuie sur le déclencheur, ça prend des photos, sous réserve, évidemment, que le déclencheur accepte bien de se déclencher, ce qui ne marche pas à tous les coups, et surout lorsqu'on est le plus pressé!)
Ce charmant jeune homme, ci-dessus, s'affairait sur un chantier de l'autre coté de cette rue où nous étions assis à une terrasse de bar, en train de tourister... Tentation de "continuer mon reportage", mais danger de la proximité, et prudence imposée (Je suis quelqu'un d'assez timide, si, si!)...
J'aime les travailleurs. Le gilet jaune, le bruit des engins, les éclairs de peau entr'aperçue, la dégaine, les vieilles fringues, les grosses pompes... Tout ça véritablement me fascine! Surtout cette dimension , de réalité,de vérité à priori pas du tout érotique ou sexuée : ces mecs-là bossent. C'est tout. Ils ne posent pas, ne s'exhibent pas, ne paradent pas. Et surtout n'attendent pas. A moi de de "ne pas rater l'instant"...