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lieux communs (et autres fadaises)
8 mai 2008

jour férié

Encore un jour férié, (et double, même, tiens, d'ailleurs!),  encore un faux dimanche au milieu de la semaine (puisque demain c'est vendredi, et que nous travaillerons -nous serons bien les seuls d'ailleurs semble-t-il- plus, donc, mais pour ne rien gagner davantage (avec le métier de fainéants qu'on a, et les jours de vacances, et le salaire royal, et les conditions de travail idéales...) fermons-là cette parenthèse humoristique tellement je n'en peux plus de rire ; d'autant plus que j'apprend que
a) on nous annonce que les retraites vont être réévaluées de 0,8 % (Byzance, Byzance...)
b) "on" nous annonce aussi que la retraite pourrait être cumulée avec un emploi (re-Byzance...)
si c'est pas ce qu'on appelle nager dans l'opulence... arrêtez de me faire rire j'ai les lèvres gercées...), où il fait un temps estival (et doublement chez moi, puisque dans mon logement -ex "de fonction" pour lequel je paye désormais un loyer - le chauffage est produit par des radiateurs dont je ne peux moduler le débit pour cause de boutons irrémédiablement grippés, voire soudés dans la masse -j'ai des radiateurs préhistoriques- ni la production, puisqu'elle est assurée par une chaudière alimentant également l'école, donc je prends mon mal en patience (il doit faire à peu près trente degrés dans mon appartement (chaud en été, froid en hiver, telle est sa devise) toutes fenêtres ouvertes, car mon amie Emma m'a rappelé que l'an dernier, dans les mêmes conditions, lorsque j'avais supplié la municipalité de couper enfin ledit chauffage, et qu'elle avait d'ailleurs aussi sec ouf merci  répondu à ma demande, dans les heures qui suivirent -on est caliméro où on ne l'est pas- la température, jusqu'alors estivale, avait soudain chuté d'une quinzaine de degrés  et que j'avais dû illico ressortir braséros, laines polaires, bonnets péruviens et autres mitaines, car, si cet appartement se réchauffe très vite, il se refroidit également idem. Donc, je ne dis rien, et j'attends, en tenue légère et toutes fenêtres ouvertes...
D'autant plus (et c'était là me semble-t-il le but initial de ce post) que depuis quelques temps voilà-t-y pas que mon vieux corps commence à présenter des signes véhéments et simultanés de délabrement (comme ma bagnole d'ailleurs, vous savez bien, pendant des années tout roule bien, pas un pépin, pas un accroc, pas besoin d'aller chez ce voleur de charmant garagiste, et tout d'un coup, plaf, patatras, crac et boum, voilà que soudain ça se met à faire des bruits bizarres, se déglinguer, se démantibuler, à tomber en quenouille...) problèmes de dos d'abord, et autres machins divers et plus ou moins faciles à glisser dans la conversation (oui oui je suis quelqu'un de pudique de prude et de timide) qui ont nécessité (et vont encore nécessiter) quelques visites au médecin dont je me passerais bien. Oui oui, je sais, dès qu'il y a le moindre petit truc qui ne va pas chez moi, la moindre vétille, le moindre pet de travers, oui, dès que je suis un peu malade, que j'ai un truc, alors aussi sec tout s'écroule, le monde vacille sur ses bases,  je suis effondré et je voudrais mourir (et les autres aussi, ne mégotons pas). Voilà donc pourquoi je pourrais en ce jour radieux me sentir légèrement (légitimement ?) grognon.
Me croirez-vous si je vous avoue que je suis en nage, simplement d'avoir cogité et tapé ces quelques lignes ? Je vous l'avais bien dit, je me liquéfie...

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