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lieux communs (et autres fadaises)
27 mai 2008

étendards

NES EN 68
d' Olivier Ducastel et Jacques Martineau

Midinet je suis et midinet je reste. J'ai un faible pour ces épopées cinématographiques qui vous racontent quarante ans d'histoire et quelques en quelques heures à travers quelques destins. D'autant plus qu'on la connaît, celle-là, d'histoire (1968/2008) puisque c'est précisément ce qu'on a vécu, alors, normal, ça rappelle des trucs. Comme un album-photo qu'on feuillette. Et qui dit album-photo dit images, (d'autres, plus perfides diront plutôt clichés.)
Donc nos  amis Olivier et Jacques nous ont tricoté un (non, plutot deux d'ailleurs) film en forme de survol, de rétrospective, qui en fera soupirer plus d'un, de sensibilité dite "de gôche", d'abord avec l'histoire des parents (manifs, pavés, larzac, utopie, fromage de chèvre et amour libre), puis celle des enfants (sida, trithérapie, mariage foireux, téléphone portable et mai 2007...) La "grande histoire" passe, sous forme de documents d'archives (radio, journaux, télés), ponctuant la "petite" (histoire) , qui s'anime sous nos yeux, autour de deux trios de personnages successifs (à chaque fois deux hommes et une femme).
Comme en accéléré, on les verra  grandir vieillir partir se rencontrer s'aimer se quitter. se retrouver. Air connu chacun pour soi est reparti dans l'tourbillon d'la vie... Il y a du romanesque, il y a du romancé, il ya du maladroit, il y a de l'anecdotique, il y a lourdaud et il y a du fleur bleue, il ya du touchant, il y a de l'énervant, c'est inhérent au genre. Et Laetitia Casta s'en sort sacrément bien ("même quand je souris j'ai l'air triste...")
Contrairement, à Zvezdo, , je dirais que la première partie m'a plus convenu  (hi hi) que la deuxième (les manifs -riquiquitement reconstituées- sont, pour nous autres provinciaux avec de la paille dans nos sabots, aussi exotiques que la danse de la pluie dans la tribu des Dogons-Maquart, j'exagère mais presque.)
Oui, peut-être "vite oublié", mais j'aurai en tout cas passé un sacré bon moment... Et puis euh...  il y a une scène -croquignolette- de dansons dans les hautes herbes avec les zigounettes à l'air qui pourrait selon moi justifier à elle seule la vision du film (smiley aux joues roses de honte, c'est très bête je sais...)

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PS angoissé (et pointilleux) : pourquoi la chanson de Sheila "Reviens je t'aime", pourtant entendue à la radio pendant le film (la première visite de Laetitia Casta à Christine Citti) ne figure-t-elle pas au générique ? Mike Brant y figure bien, lui...)

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