Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
8 septembre 2012

banal(s)

SUPERSTAR
de Xavier Gianolli

La tête de Kad Merad sur l'affiche ne m'inspirait guère, mais c'est, rétrospectivement une assez bonne idée. Cécile de France, elle,  est toujours aussi mimi (mais ici plus perverse qu'ingénue, quoique.) L'histoire de ce mec qui devient un matin, célèbre contre son gré et sans raison démarre plutôt bien (la première moitié du film est vraiment bien fichue) mais se désagrège hélas un peu par la suite. Dans la catégorie des personnages-clichés, je préfère de loin celui du travesti au grand coeur que celui du producteur télé cynique ou de la jeune journaliste arriviste.
Gianolli fait un genre d'étude de cas sur le thème de la célébrité, de ce qu'elle implique (mais on ne saura jamais - ici- ce qui la crée), de ce qu'elle provoque, mais au bout du compte tout ça finit par se mordre un peu la queue (on se sait plus vraiment qui veut ou ne veut pas quoi) avec, pour couronner le tout un happy-end aussi imbécile (prévisible) qu'énervant ("J'ai changé..."). Mais le film est plutôt agréable à regarder même s'il semble parfois un peu longuet. Scénaristiquement, c'est très juste que, de la même façon que le gens l'ont adoré sans raison, ils se mettent à le haïr, toujours autant sans raison, mais tout ça reste très "mondain" (people / jetset / branchouille) et le scénario flotte quand même assez sérieusement parfois,à force de ne pas savoir exactement de quoi il traite (avançant ainsi plusieurs silhouettes-types d'aspirants à la célébrité qu'il traite parfois assez désinvoltement (le personnage du rappeur, notamment) mais, ne serait-ce que parce qu'il me permet de voir, au cours de quelques brèves scènes, un acteur qui me plaît énormément (Michael Abiteboul) je serai indulgent et plein de mansuétude...

20159325

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 548