Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
18 mars 2013

ah qu'en termes galants ces choses-là sont dites

LE GRAND RETOURNEMENT
de Gérard Mordillat

On devait avoir le réalisateur avec nous, il est pas v'nu. Dommage, et doublement, puisque la salle était pleine et qu'on a refusé du monde, dans le bôô cinéma. Le public des grands soirs, pour un film atypique (la crise des subprimes and co en alexandrins), joué dans une friche industrielle, entre banquiers, président et premier ministre et autres attaché de pouvoir. Entre Wall street (pour la phynance) et Pater (pour le côté on dirait qu'on serait) , où l'on nous explique, avec des rimes, et nous démonte les rouages de cette saloperie de capitalisme, libéralisme, grand-banditisme, et autres joyeusetés en isme. les alexandrins (et les ineffables ronds-de-jambe mielleux de François Morel, par exemple) viennent mettre un peu de baume sur nos coeurs saignés à blanc par ces spécialistes - en col blanc justement - de la saignée purgative qu'en d'autres mots et pour notre bien on nous nomme "rigueur". Et vlan! (pour nos museaux de contribuables)
C'est en même temps plutôt drôle , assez cruel, et parfaitement abominable (comme diraient ces gens "nous sommes intouchables" : tiens, c'est un alexandrin, et qui rime, de surcroît). Un film malin, qui ne dure pas plus que ce qu'il devrait durer (après, on finirait par se lasser), qui nous ferait des clins d'oeil pour qu'on tende le poing, qu'on foute tout par terre,et, tiens, qu'on leur coupe la tête  à ces maudits banquiers, (et autres politiques) et hop! au bout d'une pique!
Une seule solution, je vous dis...

20397905

 

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 548