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lieux communs (et autres fadaises)
9 mai 2015

daho a doré

Décidément... (smiley avec grand sourire et joues roses)
On continue dans la catégorie "musiques jolies oui très jolies" :
Loué soit le ouaibe et la façon dont il conserve les traces ! Il s'agit d'un truc qui s'est passé l'été dernier, à La Rochelle : un concert "unique" où Julien Doré a re-joué en intégralité l'album "la notte la notte" d'Etienne Daho, pour fêter les 30 ans d'icelui (de l'abum, pas d'Etienne, lol) Pour être franc, j'avais déjà vu passer (et j'avais attrapé, hop! avec mon filet à papillons musicaux) une version au piano de La notte la notte justement, mais je n'avais aucune information sur sa provenance, et voici  soudain que là, clic clic!, j'apprend que c'était juste le rappel du concert en question, et voilà que des mains charitables ont rendu disponible l'intégralité du concert  (9 chansons... il n'y en avait pas plus ? j'aurais dit au moins 10*) et que je trouve ça encore mieux que la version piano solo de la notte la notte : Julienchou a repris tout, mais à sa sauce et dans son ordre perso, c'est "sa notte sa notte".
On attaque donc par Saint lunaire dimanche matin (une très jolie mise en route -et en oreilles-, qui situe en finesse l'esprit dans lequel va se jouer cette séance) et on finit sur Poppy Gene Tierney, une hallucinante relecture de ce titre (qui, sur l'album d'origine semblait il faut l'avouer nettement plus anecdotique...) avec intro minimalisto-répétitive avec des guitares jouissives, une version rock, pop, électro, (avec une voix quasi  d'outre-basse pour Julienchou) et des choeurs ad hoc, une version black, cold, qui givre et glace (et remodèle) le sucre pop caramélisé de l'époque. Et qui enchante. Hop direct répétitition bouton "lecture en boucle" (en plus c'est une version de plus de 7 minutes, dont presque 3 d'intro!).
Mais le reste n'est pas en reste... Successivement Sortir ce soir moins pop, plus rock, gentiment furieux (furieusement gentil ?), Et si je m'en vais avant toi où il prend une tonalité ni vraiment Daho ni vraiment Hardy, Laisse tomber les jaloux où je n'ai reconnu que le refrain, Promesses,avec des guitares belles à tomber, Le grand sommeil avec sa basse qui donne vraiment envie de rester avec lui sous la couette, et Signé Kiko insulaire et chaloupé de charmante facture. Toutes sont relues, réexplorées, réarrangées (je dois reconnaître qu'il y avait belle lurette que je n'avais pas réécouté cet album, et que hormis La notte la notte, ou Promesses -retrouvée très récemment- pas grand-chose ne m'en paraissait inoubliable). Et là, magiquement, tout fonctionne, tout touche oui, on aime ce Daho pour ce qu'on doit à Doré... (à moins que ce ne soit le contraire)

dahodoré

* ah au fait j'ai vérifié : il y avait bien 10 chansons sur l'album originel. Il manque Jack tu n'es pas un ange (dont je n'ai aucun, mais alors aucun souvenir...)

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