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lieux communs (et autres fadaises)
31 juillet 2017

lapin blanc

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TOM OF FINLAND
de Dome Karukovski

Troisième et dernier film de la journée dans la salle 3 du Victor Hugo (21h40). J'avoue que j'étais un peu affriolé par le titre et le sujet (je connais plutôt bien les dessins de l'artiste en question, les sujets qu'ils traitent et le genre d'émois qu'ils procurent...) De plus, comme un clin d'oeil amical, le film précédent se terminait (ou presque) au sauna Finlandia,  la transition me semblait logique, et m'engageait à y aller. A cette séance (la dernière), il n'y avait (tiens donc) que des mâles dans la salle, tous solitaires avant le début de la séance, sauf un qui fut rejoint in extremis par deux copines (clic clic) dont je craignis aussitôt qu'elles ne jacassassent pendant toute la séance mais heureusement non.
Peut-être commençais-je à être fatigué mais
1) Je n'ai pas tardé à papillonner et à somnoler
2) Je me suis même demandé si je n'allais pas quitter la salle avant la fin, pour, justement, pouvoir rentrer chez moi plus tôt (et m'endormir idem).
Je dois avouer que la déception était patente, d'abord, avouons-le, parce qu'il ne s'agit pas du tout, contrairement à ce que pouvait laisser présager son sujet, d'un FAQV (même les dessins sont assez soigneusement émasculés) et c'est dommage. Ensuite parce que le biopic est ici trop soigneusement repassé et amidonné, assagi, affadi, mettant surtout l'accent sur l'importance du lien dudit Tom avec sa soeur, elle-aussi artiste.
D'un plat a priori sauvage et épicé (fantasmatique) le réalisateur a tiré un plat joliet mais singulièrement fadasse. Un documentaire sociétal sur les gays, sur l'ostracisation et le harcèlement (la persécution, l'charnement) dont ils ont fait l'objet jusqu'à une date relativement récente, sur le sida aussi, bref un survol peut-être bienvenu pour rafraîchir certaines mémoires, mais je suis sûr que le prochain 120 bpm de Robin Campillo le fera de plus énergique façon.
(A noter la coïncidence minutieuse entre certaines scènes (notamment celles nocturnes de drague dans les parcs) avec les mêmes scènes, mais écrites cette fois, dans l'ahurissant Histoires parallèles de Peter Nadas, que je viens de reprendre...)
Oui, oui, je sais, peut-être n'était-ce pas très raisonnable, non plus, de m'enquiller, comme ça, trois films d'affilée, je sais je sais...
-Fin de la journée dans la salle 3 du Victor Hugo-

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