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lieux communs (et autres fadaises)
4 novembre 2018

le téléphone pourra sonner (il n'y aura plus d'abonné)

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NOS BATAILLES
de Guillaume Senez

Je l'ai enchaîné directement après Le Grand Bain et l'écart de température(s) était saisissant. Romain Duris en père courage, que sa femme a laissé seul avec leurs deux jeunes enfants, partie pour "faire le point" (où on ne sait trop quoi d'autres), et qui donc se démène, se démerde pour assumer le quotidien, son boulot, ses fonctions de syndicaliste, en butte à une DRH spécialement impitoyable... bref, après le feel good movie, c'était le feel pas très good movie.
La qualité d'interprétation de l'ensemble des acteurs est vraiment remarquable (Duris en tête, bien évidemment, dont je pense -et je ne suis pas le seul- qu'il trouve là un de ses meilleurs rôles, mais aussi les enfants -le garçon, Basile Grunberger, est sidérant-, sans oublier les partenaires féminines, Laure Calamy plus que parfaite dans le rôle de la collègue syndicaliste, bonne copine, et plus si affinités, et la toujours aussi enthousiasmante Laetitia Dosch dans le rôle -trop court- de la frangine intermittente du spectacle), et ce sentiment d'extrême justesse de la part de chacun(e) rend le film encore plus attachant.
Le pauvre film hélas ne passait que 3 fois dans le beau cinéma, et j'étais obligé de le voir à cette séance-là, mais, bonne surprise, le public était au rendez-vous (une trentaine de spectateurs dans la petite salle 1 du bôô cinéma pour cette séance de 18h, mais bon tous les films n'ont pas les mêmes chance face au public, hein : par exemple Le Grand bain était, lui, programmé plus de 30 fois la même semaine, hein, les inégalités parfois sont criantes...)
Un beau (et complexe) personnage masculin, des personnages féminins tout aussi fouillés et attachants, un éventail de thématiques (et de problématiques) plutôt dense (le couple, l'amour, le travail, le syndicalisme, la famille, l'engagement, l'honnêteté) -peut-être même un peu trop ?- font de Nos batailles un beau film fort. Irréprochable, mais, allez savoir pourquoi, je n'ai pas adoré autant que j'aurais dû. Je m'y suis même, à un moment, presqu'un peu ennuyé.  La proximité immédiate du Grand bain, sans doute.
Il y a pourtant toute une série de scènes magnifiques, qui me touchent, par exemple toute celle sur Le paradis blanc de Michel Berger, (chanson qui me touche depuis que je suis petit) et toute la dernière partie (avec le vote familial -"La démocratie c'est nul..." "Oui mais il vaut mieux qu'il y ait un déçu plutôt que deux..."- et la peinture sur le mur) plus légère(s) que le reste...
Le film finit sur une note plutôt optimiste, et ça c'est bien. Feel presque good movie, in extremis. Les histoires d'amour finissent bien en général (surtout quand le héros est doté d'une conscience politique). oui, vraiment, un magnifique personnage, entouré d'autres, tout aussi magnifiques...
Je précise qu'à la sortie, tous les autres spectateurs avec qui j'ai discuté étaient unanimes (et enthousiastes), et le film le mérite. Si vous avez l'occasion, vraiment, allez-y (mais pas dans le bôô cinéma, il ne passe déjà plus).
(je tente de m'absoudre de ma mauvaise conscience).

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3 novembre 2018

pourquoi pas les hommes-dauphins ?

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LE GRAND BAIN
de Gilles Lellouche

(par ordre alphabétique) Mathieu Amalric, Jean-Hugues Anglade, Guillaume Canet, Alban Ivanov, Philippe Katerine, Félix Moati, Benoît Poelvoorde, Balasingham Thamilchelvan, Jonathan Zaccaï, pour les hommes,
Leila Bekhti, Mélanie Doutey, Virginie Efira, Marina Foïs, pour les femmes,
si ça n'est pas un casting de malade(s), ça, hein... Plus les trèèès bons échos glanés ça et là chez celles qui avaient eu l'occasion de le voir (Zabetta à Cannes, Isa à l'avant-première, Emma à Gray), je piaffais donc d'impatience, et ce samedi après-midi pluvineux (enfin! la pluie! alleluïa!) m'en donna -tout de même- l'occasion, après pourtant moultes indécisions hésitations et tergiversations (à tel point que j'ai manqué les premières images du film...)
Soient sept mâles d'âge moyen (entre trente quelque-chose et cinquante-quelque chose) qui se retrouvent à la piscine pour des entraînements de natation synchronisée masculine (la dernière fois que j'ai vu de la natation synchronisée au cinéma, c'était dans le très beau La naissance des pieuvres, de Céline Sciamma, mais c'était avec des jeunes filles en fleur, notamment Adèle Haenel quand elle était encore toute petite... alors jugez plutôt du contraste avec notre brochette d'impétrants -je n'ai pas dit impotents, hein-). Sept mecs moyens, à l'apparence moyenne, aux vies moyennes, (on s'attachera plus en détail à la vie de quelques-uns d'entre eux, presque tous en effet, et je ferai une petite critique à cet égard : pourquoi Alban Ivanov -pour lequel j'ai une grosse tendresse, depuis Le sens de la fête, notamment- et Balasingham Thamilchelvan n'y ont-ils pas droit autant que les autres, hein, Gillou?).
Déjà rien que ça c'est drôle de les voir, comme ça, au bord de la piscine, maillot, serviette, bonnet de bain (rien qu'en soi, le bonnet de bain est déjà un élément comique) avec leurs corps moyens (mais si attendrissants), le bidon, les poils, la dégaine, la... bonhomie...  oui, attendrissants.
Chacun avec ses problèmes de trentenaire/quarantenaire/cinquantenaire : le job, la dépression, la faillite, les (dés)illusions, le manque d'amour, de reconnaissance, d'estime de ses enfants, bref il les cumulent, ils les accumulent, les merdouilles du quotidien (mais je suis quasiment certain qu'en prenant, au hasard, un échantillon de sept spécimens mâles dans la salle -qui était ma foi fort bien remplie, il semblerait que le film a très bien démarré et j'en suis heureux pour son réalisateur, Gilles Lellouche, dont je m'aperçois que je n'ai pas encore parlé*- on arriverait peu ou prou au même échantillonnage de cabossages et d'emmerdes divers(es)), et -je termine ma phrase- ce "créneau" d'entraînement est aussi pour chacun d'eux prétexte à un moment d'échanges et de partage, en un "effet de meute" qui me ravit (j'adore être spectateur du laisser-aller des mecs entre eux)...
Il s'agit aussi d'un feel good movie (et dieu sait si vraiment j'adore ça) et donc on sait on devine on se dit depuis le début que, quelques calamiteuses que soient leurs prestations aquatiques, malgré les cachetons, les engueulades, les brimades, ils vont -bien sûr- la gagner, cette fichue médaille...
Avec l'aide de leurs deux entraîneuses successives (aussi bien l'une que l'autre, Virgine Efira en ex-championne alcoolique anonyme qui leur lit du Verlaine aux entraînements et Leila Bekhti en version féminine de l'adjudant de Full métal jacket en chaise à roulettes qui leur hurle dessus en les faisant marcher à la badine).
On aura assisté, parallèlement à la préparation à l'ultime compétition (mmmmh tous ces hommes en maillot venus du monde entier...) à la reconstruction (la réparation) de quelques histoires personnelles, quelques trajectoires individuelles - feel good movie oblige- et ça aussi,(midinet un jour midinet toujours), ça participe à la jubilation générée par le film.
(Et ils la gagnent, au terme d'une séquence superbe où le spectateur est aussi noué qu'eux sont concentrés, une séquence joliment construite -on tremble vraiment avec eux en temps réel- puis finement désamorcée, (on zappe les résultats) puis réamorcée ("On a gagné!"), et suivie par une série de plans "conclusifs" hautement réjouissants, style "la médaille, elle est importante juste pour celui qui la gagne...")
Ce qui fait peut-être le plus plaisir, surtout de la part du réalisateur, c'est ce désamorçage (ce dynamitage) du mythe de la virilité testostéronée et surpuissante, nos super-héros en seraient ici plutôt des sous, sous l'eau, je veux dire bien sûr, mais quel bonheur de les y voir (et au-dessus aussi). Question SSTG**, j'y ai d'ailleurs -malicieusement- plaisir, pas de QV (le film est très pudique là-dessus) mais tout un arsenal de plans qu'on pourrait qualifier d'"homo-érotiques" (odalisquets alanguis en sauna, chorégraphies aquatiques sous-marines à hauteur de maillots...) délicieux.
Le film est siglé "grand-public" et c'est une encore meilleure chose de valoriser ces monsieurs tout le monde capables de gagner et de s'illustrer à la face du monde -et en tire fierté- par ce qui est défini -Zaccaï ici joue le candide beauf surbeauf, l'"observateur moyen"- comme un "sport de tafioles, de tarlouzes, de gonzesses"... Allez les gars!
Un film ultra-réjouissant, donc, une excellente surprise revigorante de ce début d'automne.

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(j'aime beaucoup les deux affiches)



* Gilles Lellouche, je l'ai d'abord beaucoup aimé comme acteur (il m'avait beaucoup impressionné dans Ne le dis à personne), viril viril, quoi,  les mâchoires, les muscles, les poils, la barbe de trois jours, limite bourrinus bourrinans en tant que spécimen, qui par la suite m'a un peu déçu en enchaînant des films qui ne m'attiraient pas forcément (et que je ne suis pas allé voir) ; en tant que réalisateur, je n'ai pas voulu voir Les Infidèles, le film qu'il a co-réalisé à seize mains, pour suspicion de relents homophobes, mais celui-là, allez savoir pourquoi, je voulais vraiment m'y plonger... Et j'ai bien fait! Et me voilà réconcilié avec ce Gilles-là...

** : Sous-sous-texte gay

1 novembre 2018

octobre 2018

lundi 1er (météo)
un jour au temps très moche (ça devrait être le seul de la semaine comme ça nous annonce-t-on), gris, froid et humide (oui, un temps à jouer au scrabble, précise Marie)
mardi 2 (Navenne)
acheté des macarons dans ma boulangerie préférée pour les apporter à Michèle T., actuellement en rééducation après une opération du genou (rituel dit "de la visite aux malades")
mercredi 3 (au four)
(à propos de la difficulté d'y cuire les marrons correctement (si cuits trop chaud, immangeables, si pas assez, immangeables aussi), et de réussir à les éplucher dans un torchon sans trop se brûler les doigts (un geste du passé qu'on retrouve)
jeudi 4 (température)
on la regardait, du coin de l'oeil, descendre régulièrement, chaque jour son degré ou son demi, et on a fini par craquer (je suis descendu à la chaufferie pour appuyer sur le bouton "marche" de la chaudière)
vendredi 5 (Vesoul-Gy)
Je me suis demandé si la limitation à 80 n'avait pas été abrogée : en roulant à 85 j'ai été doublé par tout le monde sans exception ou presque  (comme dit Dominique : "à cette heure-là ils sont tous un peu énervés...")
samedi 6 (L'Intranquille)
J'avais à commencé à utiliser mon chèque-cadeau avec le dernier Laura Kasishke, et j'ai continué avec le dernier Lansdale (j'adore Hap & Léonard), et voilà que je trouve Les martyrs et les saints, de Larry Fondation, (que j'adore tout autant), je suis retourné à la caisse et j'ai demandé s'il j'avais encore assez : il me restait juste pile-poil ce qu'il fallait, et je l'ai donc acheté aussi
dimanche 7 (en cuisine)
comme je n'avais pas de pain, je suis allé acheter une pâte à tarte pour un projet de quiche qui a muté en quiche alsacienne (choucroute/poulet), beaucoup plus belle que bonne (trop de matière)
lundi 8 (avant les gelées)
les dernières ipomées, tout en haut sur le mur, qui ont réussi à pousser depuis derrière le volet de la cuisine, étaient mi-bleues mi violettes, un peu fantômatiques sur le crépi beige (et je les ai photographiées)
mardi 9 (sur le parking du lac)
par-dessus le toit de  la voiture, photographié quatre visages féminins, tous tournés vers le même, celui du beau bébé assis à l'intérieur et qui leur souriait
mercredi 10 (visite)
j'étais un peu penaud d'ouvrir la porte en peignoir, à 14h30, à l'employé municipal qui venait relever le compteur d'eau (mais bon je n'avais pas encore eu le temps de m'habiller)
jeudi11 (Foire aux Livres)
j'ai trouvé dans un bac un très joli marque-pages : un billet de train de 1993 (de Verneuil sur Avre à Paris Montparnasse, 81 francs) avec au dos, un poème de Guillevic recopié au crayon de papier, et je l'ai glissé dans Les dépossédés de Robert McLiam Wilson et Donovan Wylie, que je venais de trouver, à 2€, et que j'ai donc acheté (entre autres)
vendredi 12 (Scey/Saône)
après les avoir vus sur scène pour la troisième fois, j'ai tout de même osé aller voir les deux musiciens de Cabadzi à la table où ils vendaient leur matos, pour leur faire dédicacer mon affiche
samedi 13 (Mondial Relay)
en allant chercher ma dernière commande de chez Gibert, j'ai avisé, près de la caisse,  ces paquets de biscottes, pour lesquels la dame m'a aussitôt fait l'article, et j'en ai donc acheté un (biscottes fabriquées artisanalement par le dernier artisan-biscottier de France,  et bio en plus)
dimanche 14 (Thé V')
c'est allongé sur un transat (qui faisait aussi rocking-chair), les yeux fermés et dans une semi-pénombre bienfaisante que j'ai assisté à la première Sieste acoustique proposée par Bastien Lallemant, à 14h (et ça m'a tellement plu que j'ai repris un billet pour la seconde, à 16h)
lundi 15 (sécurité routière)
il faisait bon rouler entre Vesoul et Calmoutier (et retour) : les deux radars  qui séviss(ai)ent sur ce tronçon (à moins de 3km de distance) ont été mis provisoirement hors-d'état de nuire ( joliment bombés en orange fluo)
mardi 16 (bôô cinéma)
après un film joyeux et beau (Le grand bal), quel plaisir de voir les spectateurs à leur tour danser dans le hall, après la séance, tout aussi joyeux et beaux! (une bien belle soirée d'ouverture de saison)
mercredi 17 (dans la cuisine)
Ouf! j'ai réussi à identifier la source de cette soudaine apparition de (beurk) larves de mites alimentaires : il s'agissait d'un paquet de bananes séchées, acheté chez Noz il y a un certain temps déjà (et jamais ouvert)
jeudi 18 ("Espace-Théâââtre")
J'y suis venu pour accompagner ma voisine et assister au premier spectacle présenté dans lcette salle rénovée de ce qui n'était plus tout à fait le "Centre Social" qu'on avait connu et aimé (la pièce ne m'a pas enchanté mais j'ai surtout été mis de mauvaise humeur d'abord par le discours introductif -et lénifiant- du maire, mais tout autant, -et peut-être même bien plus encore- par  celui du responsable de la troupe à la fin de ladite pièce, qui a fait monter le maire sur scène, dans un festival de simagrées et de flagornerie)
vendredi 19 (visites)
pendant que j'étais chez les voisins d'en face, à boire le café, pour dire au revoir à Christine qui partait (une nouvelle fois) en Inde, je n'ai pas vu Philou (en vélo) qui passait chez moi au même moment et ne m'y a pas trouvé (il a trouvé porte close, alors qu'elle était pourtant ouverte)
samedi 20 (Malans)
j'étais "chef de table", assis entre Line Renaud et Brigitte Fossey (si si!) pour ce repas à thème "du Nord" où nous avons vraiment beaucoup beaucoup ri (je repense au cochon dans une manifestation vegan) et comme ça fait du bien
dimanche 21 (maison)
couché tard, mal dormi, réveillé tôt avec le "syndrome nuit blanche" (passer la journée en alternant manger et dormir), se coucher tôt (21h) et être réveillé en sursaut à 23h30 par la sonnerie du téléphone
lundi 22 (zygomatiques)
Manue m'a fait rire deux fois aujourd'hui : d'abord l'histoire du bouillon de pot-au-feu et des gants en plastique pour conduire, racontée par Catherine à midi, puis l'histoire du musicien et de la pièce d'un euro, racontée par elle-même et par sms dans l'après-midi (ça fait du bien de rire)
mardi 23 (Cuse)
comme dans la chanson "deux petits bonshommes s'en vont au bois", on est rentrés avec "des pommes et puis des noix" (et aussi des coings, et de la tarte aux pommes) donnés par Catherine, après un après-midi délicieusement "été indien" (café gourmand en terrasse, ramassage de noix, scrabble au soleil...) et un repas du soir très comtois...
mercredi 24 (répétitif)
à chacun de mes trajets en voiture, et ce depuis hier soir (en revenant de Cuse), je n'ai écouté qu'un seul morceau, le C'est dans la vallée de Rodolphe Burger et Olivier Cadiot (redécouvert cet été à Riom près du figuier, grâce à David) qui me remplit de joie
jeudi 25 (Parking Battant)
il restait deux places libres, dans l'allée devant moi, juste à l'entrée, une à droite et une à gauche, et j'avais deux véhicules devant moi, aussi : la voiture noire à pris celle de droite et le Combi beige celle de gauche (ça m'a agacé), j'ai tourné dans le parking plein au moins dix minutes et je suis reparti
vendredi 26 (au local)
nous étions 6 (et c'était juste assez) pour mettre dans les enveloppes destinées aux adhérents la programmation de novembre, le dépliant Mois du Doc, le dépliant Quinta Settimana Italiana, l'invitation pour l'Assemblée générale du 30 novembre (tous composés par bibi) sans oublier un joli marque-pages du Mois du Doc
samedi 27 (faire un choix)
3 films possibles (Halloween, Le Grand bain, Nos Batailles) pour deux séances : celle de 15h45 et celle de 18h, sachant que deux films passent à toutes les séances mais le troisième uniquement à 18h, qu'un seul est labellisé Amis du C. (celui qui ne passe qu'à une seule séance) et que je ne veux  voir Halloween qu'en premier (résultat des courses : à 15h45 Le grand bain et à 18h Nos batailles)
dimanche 28 (faire un choix 2)
J'aurais pu partir à Besançon pour aller voir La saveur des ramen à 13h30, mais, finalement, à midi, j'étais encore en peignoir, en train de touiller (amoureusement) un risotto aux champignons, en regardant rêveusement la buée brouiller les vitres de la cuisine
lundi 29 (en partant de chez Marie)
c'est là que je me rends le mieux compte à quel point j'ai vieilli (en arrivant il y a les 3 étages pour arriver chez elle, et en repartant il y a les redoutables escaliers dits "des ursulines" qui montent jusqu'au parking de la prison, et qui me laissent à chaque fois affreusement hors de souffle (comme le loup de Tex Avery).
mardi 30 (météo)
le vent qui a soufflé fort cette nuit (mais rien à voir avec la Corse) a emporté beaucoup de feuilles, mais a aussi tout de même réussi à me décapiter quelques roses, comme coupées juste à ras de la fleur, et que j'ai retrouvées ça et là dans la cour
mercredi 31 (mémoire visuelle)
d'habitude c'est moi qui les reconnaîs en premier, mais là il m'a coiffé au poteau en me saluant et en disant aux autres "C'était mon prof..." (je reconnaissais son sourire mais pas son visage, et j'ai dû lui demander son prénom (et quand il me l'a dit j'ai instantanément revu sa bouille, à 3 ans) maintenant il en a "presque 18", m'a-t-il dit, et n'a pas tellement changé -juste un mètre et quelques de plus-...)

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