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lieux communs (et autres fadaises)
5 septembre 2020

avec le masque

075
HOTEL BY THE RIVER
de Hong Sang Soo

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076
EFFACER L'HISTORIQUE
de Bruno Delépine et Gustave Kervern

Ces deux-là je les re-chronique ensemble, juste pour dire, parce que je les ai (re)vus la semaine où le masque était obligatoire durant TOUTE la séance.
Autant ça m'a gêné pour le premier (le Hong Sang Soo) parce que j'avais le sentiment d'avoir du mal à respirer, et la sensation de baver légèrement du côté gauche (vous savez, comme quand vous êtes dans le train, que vous commencez à somnoler, vos yeux se ferment, et vous vous réveillez en sursaut avec un filet de bave à la commissure des lèvres, que vos voisin(e)s de siège ne peuvent pas ne pas avoir remarqué, et vous vous essuyez alors précipitamment...) et bien là c'était pareil parce que j'avais le sentiment de piquer du nez (enfin, moins que la première fois que je l'avais vu, lors de la journée de prévisionnement au ficâââ -encore merci Zabetta- mais un peu piqué quand même, pas des hannetons mais juste du nez) et c'est toujours un aussi joli noir et blanc, et deux histoires parallèles dans cet hôtel (un papa poète y retrouve ses deux fils -dont un est un réalisateur "branché, mais qui fait ce qu'il peut...", dixit une des deux copines de la deuxième histoire, venue réconforter une amie en pleine peine de coeur) qui se solderont par un décès d'un côté et des larmes de l'autre, avec auparavant beaucoup de discussions et encore plus de soju (et glou et glou), ce qu'on pourrait qualifier de film ravissant (la neige c'est forcément cinégénique, encore plus en  noir et blanc) mais dont la vision a été perturbée par ce fichu machin que l'on a désormais l'obligation de porter continuellement sur le museau (on était quatre dans la salle, au début tout le monde l'avait -j'ai zieuté- mais il me semble qu'à la fin plus vraiment...)

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Alors que pour Effacer l'historique, vu peu de jours après, nous étions beaucoup plus dans la salle (j'étais avec Catherine), la 12 où on peut mettre son siège en position chaise-longue, et, si nous l'avons gardé consciencieusement tous les deux, les attitudes de nos voisin(e)s furent diverses : ceux qui l'ont mis tout le temps, complètement, pas tout le temps,  complètement, ceux qui l'ont mis partiellement (dans le temps et/ou dans l'espace) bref chacun à sa façon... Personnellement (peut-être que le film s'y prêtait plus) je n'ai pratiquement pas été gêné (à part toujours ce sentiment de léger bavouillage du côté gauche de la bouche) peut-être parce que j'ai pris grand plaisir à le re-voir (je pense que c'est un de mes Kervern/Delépine préférés) même si, en le visionnant, et en m'y marrant beaucoup, je l'ai perçu comme beaucoup plus triste que la première fois. Très marrant, et très triste, ils sont forts les gaillards...

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