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lieux communs (et autres fadaises)
17 septembre 2020

la dame qui aboie

082
L'INFIRMIERE
de Kôji Fukada

Un film japonais très japonais, avec les courbettes de rigueur les moshi moshi, les sumimasen et les arigato, le sens de l'honneur, de la famille, des conventions, le poids  du regard des autres, des médias, du qu'en-dira-t-on (et tout le malaise que ça peut générer...)
Une mise en route du récit plutôt dense, où le spectateur (moi en l'occurence) se doit d'être très attentif pour identifier, d'abord, puis reconnaître, les différents personnages féminins et leurs places respectives (et leurs liens) dans cette histoire (il y en avait une qui me posait problème, la "dame qui aboie" mais Emma vient juste de m'expliquer que c'était juste un problème de temporalité, et que c'est bien la même que celle à laquelle je pensais -je ne vais pas vous mâcher tout le boulot, hein non mais ho).
Ichiko est l'infirmière du titre, et sa vie va complètement basculer, à cause d'un évènement avec lequel elle n'a finalement que peu de choses à voir : l'adolescente qui a été enlevée et séquestrée se trouve être la cadette de la famille chez qui Ichiko travaille au chevet de la grand-mère, et le kidnappeur va s'avérer être le neveu d'Ichiko... Et Ichiko n'a pas pensé à informer la mère de la jeune fille enlevée, et que les médias s'emballent à cause d'une indiscrétion de la soeur aînée de la jeune fille enlevée, qui est amoureuse de l'infirmière sans que ses sentiments soient réciproques...
Et voilà comment pour un (presque) rien, une vie peut basculer et complètement se désagréger. Ouch!
Nous avons déjà programmé deux films du réalisateur (qui, aux dernières nouvelles, devrait avoir l'honneur (faire l'objet) d'une rétrospective au prochain ficââââ -sous réserve que celui-ci puisse avoir lieu, bien entendu-), Harmonium (janvier 2017) et Sayonara (mai 2017, cet homme est prolifique), qui, eux aussi étaient tout aussi empreints de cette japonitude que de cette force (tranquille) malaisante...
Un film puissant, qui vous laisse à la fin comme un arrière-goût un peu amer. Impressionnant, incontestablement, et tout autant réussi.

5922723

Commentaires
C
Coucou Malou! Moi aussi je la vois plutôt en victime!!
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M
Je me demandais si tu l'avais vu ... il y a des critiques qui laissent planer le doute sur sa " culpabilité " .Moi je la voyais plutôt en victime, même si ...<br /> <br /> Bisou
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