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lieux communs (et autres fadaises)
16 octobre 2022

double séance bisontine

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LES HARKIS
de Philippe Faucon

Retour au Victor Hugo (ça faisait un certain temps) pour voir ce film de philippe Faucon "très fauconnesque" (comme m'avait résumé Dominique après en avoir vu la bande-annonce). Du cinéma social, historique, politique, àla narration épurée, à la frontière du documentaire, (un cinéma nécessaire) qui raconte, entre 1959 et 1963, l'histoire des harkis (dont j'avoue, j'aurais eu un peu de mal à dire en quoi ça consistait vraiment. le réalisateur, avant le film, nous définit les termes "harkis" et "fellaghas". Rajoutez les moudjahidin, le FLN, la guerre d'Algérie et l'armée française, au début j'étais complètement largué. il est beaucoup question de manoeuvres militaires, dont on va de mieux en mieux comprendre le pourquoi et le comment (et surtout le contre qui) au fur et à mesure que le film progresse. c'est vrai que je ne savais pas grand-chose sur cette guerre, et qu'à la fin du film on est un peu plus éclairé, et d'autant plus atterré. comme dans DE NOS FRERES BLESSÉS d'Hélier Cisterne (où l'on apprenait les saloperies de Mitterrand, alors ministre de l'Intérieur) on en sait un peu plus sur la saloperie de l'armée française pendant, et usrtout après ce conflit, où elle a abandonné à leur sort (et à une mort quasi-certaine) ces soldats du cru qu'elle avait enrôlés quasiment de force, pour les faire combattre contre leurs frères d'hier, en leur faisant miroiter qu'elle ne les abandonnerait pas à l'issue de la guerre. Un texte final précise qu'on ne sait pas exactement le nombre de harkis qui ont été assassinés, on ne peut que l'estimer (entre 30000 et 80000).
Oui un film juste, nécessaire, mais plutôt glaçant.

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LE PEIT NICOLAS
"QU'EST-CE QU'ON ATTEND POUR ÊTRE HEUREUX ?"
de Amandine Fredon et Benjamin Massoubre

Du coup j'avais prévu d'enchaîner avec une autre film de guerre (en Ukraine cette fois) mais j'ai préféré changer mon fusil cinématographique d'épaule pour aller voir quelque chose de plus léger et de plus joyeux, histoire de remonter les chaussettes de mon moral, et,  ça tombait bien, LE PETIT NICOLAS était le prochain film qui commençait... j'y suis donc allé comme ça, au petit bonheur la chance, et bingo! bonne pioche (très bonne pioche même) je savais juste qu'il ne s'agissait pas d'une nouvelle adaption du petit Nicolas, d'après Sempé et Goscinny, mais simplement d'un making of. un film d'animation, qui parle de Sempé et de Goscinny, de l'histoire de leur amitié, et de la façon dont est né Le petit Nicolas. Et ses aventures. On est dans l'univers de Sempé, et les images sont donc comme du Sempé animé (rien que ça, c'est délicieux) -je suis un admirateur de Sempé-. Avec deux niveaux de narration : les aventures de Sempé et Goscinny, depuis le milieu des années 50 (c'est Alain Chabat qui prête sa voix à Goscinny et Laurunt Laffite (dlcf) qui fait celle de Sempé...), et, à l'intérieur, celles du Petit Nicolas, qu'on ne raconte plus (je les connais depuis 1968!). Il ya de l'humour, il ya de la tendresse, il y a de la douceur, et il y a aussi de la mélancolie (puisque les deux personnages principaux sont morts, même si l'un bien avant l'autre...). Un film doudou (qui risque de toucher davantage les parents et les grands-parents, hein...) qui fait du bien. hautement recommandable...

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