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lieux communs (et autres fadaises)
27 janvier 2023

serpent à sonnette

010
BABYLON
de Damien Chazelle

3h09. Waouh. Le voilà dans le bôô cinéma, en sortie nationale, avec même quelques (faut pas exagérer, hein...) séances en VO! Je m'amusais à lire sur touitter depuis quelques temps les écharpages et crépages de chignons ou autres accessoires capillaires entre ceux qui adoraient et ceux qui détestaient... et j'ai donc préféré y aller et me faire mon opinion!
C'est vrai qu'au début c'est un peu excessif (en moins de cinq minutes un éléphant a fait un énorme caca et une nymphette a fait pipi sur le ventre d'un gros libidineux) et qu'ensuite ça braconne un peu sur les terres tarantinesques (Margot Robbie qui passe de Sharon Tate à Nelly LaRoy, et Brad Pitt de Cliff Booth à Jack Conrad), mais la démesure de la chose fait que je n'ai pas fermé l'oeil une seconde (alors que, juste avant le film, pendant les pubs, je dodelinais et j'ai failli m'endormir directos...)
Hollywood, années 20, le monde du cinéma muet, de la démesure (et de la débauche qui va avec). On va suivre les destinées de plusieurs personnages emblématiques : un acteur célèbre, une débutante ambitieuse, un mexicain qui l'est tout autant, un black qui est trompettiste, une asiatique lesbienne qui calligraphie des intertitres (ces deux derniers un peu moins bien traités par le scénario, un peu plus par-dessous la jambe) et, last but not least une vieille critique reine du gossip, et leur quasi parallélisme (ascendantes puis descendantes, grosso-modo). A cause (ou grâce à, ça dépend pour qui) du passage du muet au parlant (oui, oui, comme évoqué dans SINGING IN THE RAIN, par ailleurs assez largement évoqué...) Un film plein de bruit et de presque autant de fureur, plein de cinéma à ras-bord (une ultime séquence que j'ai trouvée inoubliable), un film, enfin, qui ne peut laisser indifférent quelqu'un qui aime le cinéma (se définit comme cinéphile).
Rien de forcément nouveau, mais démesurément.
Un éblouissement, quasi.

2536613

 

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