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lieux communs (et autres fadaises)
22 novembre 2016

à part peut-être mme...

...en voilà une une qui décoiffe!
l'image fait rire, mais la réalité qu'elle recouvre, beaucoup moins...

 

3 mars 2016

tiens tiens

"Il y a un mystère chez Sacks. A côté de sa grande facilité à se lier avec toutes sortes de gens et malgré plus de quarante ans en analyse, il aura vécu dans une extrême solitude personnelle, affective et sexuelle. Il raconte comment il vit son homosexualité dans le climat très répressif de l’Angleterre des années 50, avant de découvrir la divine tolérance d’Amsterdam puis de la Californie. Mais ce qu’il appelle sa «timidité» persiste. En réalité, il a une quasi-incapacité à avoir des relations intimes. Peut-être a-t-il, comme d’autres ex-enfants évacués, «un problème avec les trois A : l’attachement, l’appartenance et l’assurance». Après avoir décrit une délicieuse semaine avec un jeune homme rencontré en se baignant dans un étang de Londres le jour de son 40e anniversaire, il annonce : «Je n’allais plus avoir de rapport sexuel dans les trente-cinq années suivantes.» Oui, trente-cinq. Il lui faudra attendre d’avoir 75 ans pour rencontrer Bill Hayes avec qui, pour la première fois de sa vie et jusqu’à sa mort, il aura une vie de couple."
(Libération, 03/03/16)

accompagné de cette photo (qui m'a donné, bien sûr envie de lire l'article)

olivier sachs

2 février 2014

cravache

NYMPHOMANIAC 2
de Lars Von Trier

Oh lala. que s'est-il passé ? on reprend pourtant les choses exactement là où on les avait laissées à la fin du 1 (vraiment le sentiment que le film a été coupé en deux, tchac! par un genre de boucher sans état d'âme qui débite juste -tchac!- sa bidoche et basta, Y en a un peu plus, je vous le mets quand même ? enveloppé dans ce même papier gras,  ce même carton limite foutage de gueule qu'au début du 1 "ceci est la version censurée de, etc.")
On était resté sur la musique de Bach, et, entre autres, la mort du père, avec, si je me souviens bien, un générique final dépotant hard-rockeux, et voilà qu'on va causer cravache, annuaires, cul nu et plaisir dans la souffrance... Aïe! (et doublement : pour elle, et pour moi : le sado-masochisme m'insupporte, et, au mieux, m'inintéresse, qu'y peux-je, je ne conçois -idéalement- les relations (qu'elles soient sexuelles, affectives, amoureuses ou autres) que sur un strict pied d'égalité, d'une part, et sans accessoires d'autre part) ca n'est pas très intéressant (pour moi) c'est filmé "clinique", grisâtre et moche, et ça dure looooongtemps en plus. Et en plus Shia Labeouf disparaît assez rapidement (et il est tout habillé).
Le film utilise le même dispositif : discussion en chambre, Charlotte tuméfiée en pyjama  (oh que j'adore sa voix, ses modulations, la façon dont parfois elle finit en un souffle) qui parle de cul (et de chatte) et son interlocuteur, érudit et civil, qui fait des commentaires, compare, annote, cite, évoque (Tout l'univers 2, Les belles histoires de l'Oncle Popaul la suite) mais quelque chose a changé, ou quelque chose manque, on ne sait plus exactement (ou, peut-être, il n'y a -justement- absolument rien de plus que dans la première partie ?).
Bref je me suis longtemps ennuyé (et j'ai d'ailleurs un peu piqué du nez), et l'atmosphère de la salle m'a rappelé le bon temps des cinémas pornos (que des mecs seuls dans le public, ne se regardant pas, avec une certaine tension dans l'air, et peut-être une certaine gêne aussi, celle qui va avec).Ca se déroule cahin-caha, ça fouette dur, on regarde d'un oeil, on baille... Mais quand même, à intervalles réguliers, des jolis beaux vrais morceaux de vrai cinéma viennent (vous) mettre un peu de baume sur vos petites fesses de spectateurs à vif que le réalisateur a consciencieusement -délibérément- cinglées et zébrées (-oh la jolie image-).
Autant la première partie m'avait semblée aguichante, attractive, autant celle-ci (c'est peut-être ça, quand on vieillit) n'a plus grand-chose de désirable ni d'attirant. triste à mourir (et justement...) Sans doute à cause de la longueur, du sérieux, et de la complaisance du chapitre SM. Qui plombe grave.
On n'en sait pas beaucoup plus sur la nymphomania qu'en entrant dans la salle (mais y venait-on spécialement pour ça, hein ?)
Certes, il restera l'arbre de Joe, la fillette qui s'envole, la voiture en feu, la jeune fille à l'oreille déformée, sans oublier (huhu) les deux blacks en grande discussion et Jean-Marc Barr  sur sa chaise (les seules QV du film, ah non pardon il y a celle de la toute fin -toute faim ?- mais elle n'est pas très guillerette) mais c'est assez peu, rétrospectivement... (avec "en prime" une énervante auto-citation de Lars Von trier par lui-même : le gamin sur le balcon sous la neige, avec la musique qui pleure).
Ah, et la reprise de "Hey Joe" (peut-être que le prénom de l'héroïne n'a été choisi que pour ça) assez joliment susurré par Charlotte...
Me reste donc un espoir : celui de faire une vraie idée sur le vrai film de LVT, avec la vraie version intégrale.
Attendons, donc...

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23 avril 2012

et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté...

trouvé ça ce matin sur un chat :

Sa mfai rir tt ceu ki kroi le sayer on et presiden alor sa va tt changer oublier pa je c pa lui ko décide de tt c pa lui ki vote les loi et ksa soi n'importe lequel i pourra jamai faire la moitier de ski zon di . Par contre faire ski ns on pa Di sa i zi arive après ksa soi l'un ou lotre c la merde pask les 2 fin le parler , après a choisir otan votez *** après chakun sa manière de pencer et chacun et libre de choisir ce kil veu . Pa la peine de sengueuler :-P

Je vous le recopie tel quel tout chaud. J'ai pas tout compris, mais la langue française en général, et le commentaire politique en particulier y ont beaucoup gagné, non ?

17 août 2011

morceaux

"
- Vous avez dû tellement souffrir.
il secoua la tête.
- Je pense qu'à ce moment, la souffrance avait déjà disparu en grande partie.
- Et maintenant ?
Resnick sourit.
- Il en reste quelques petits morceaux que je garde sous la main, exprès. Pour les jours où j'ai envie de m'apitoyer sur mon sort."
(John Harvey / Now's the time, p318)

17 juillet 2011

état de grâce

PATER
d'Alain Cavalier

(Je dois dire  que la bande-annonce m'avait un peu refroidi)
c'est rare que je ressente ce que j'ai ressenti dès le début, dès les premières secondes, ce truc dans le ventre qui te coupe un peu la respiration, ce sentiment de vivre quelque chose d'à part, d'unique, d'exceptionnel... (la dernière fois, c'était pour Les rêves dansants) que ça ne peut pas continuer comme ça

du pur cinéma, jouissif, libre, épicurien, espiègle,  qui se nourrit de son propre bonheur, de son propre work in progress, et vous y associe et vous le fait partager, à vous, spectateur et vous rend complice...

Je suis subjugué, sidéré, par l'intelligence de ce film...

on a connu Cavalier plus silencieux, plus sombre, plus mutique, plus "autiste" (entre auteur et artiste... ?) et c'est un vrai bonheur de le retrouver ainsi, avec un sourire énigmatique de Chat du Cheshire, qui nous demande l'air de rien "Voulez-vous jouer avec moi ?"

l'effet est d'autant plus intense que le dispositif de départ est léger, limite minimal, on prend deux caméras et on se filme l'un l'autre, en reflet, en miroir, sans règles, ou avec des règles qu'on inventerait au fur et à mesure... (penser à prendre une troisième caméra pour filmer quand les deux seraient en train de filmer)

un costume et une cravate, parce que l'habit fait le moine
des bonnes choses, raffinées -et souvent italiennes ?- à manger, et d'aussi bonnes choses à boire parce que beaucoup de choses se passent à table
Vincent Lindon parce qu'il est rassurant et ferait un Premier Ministre du tonnerre
"si c'est dans le film, c'est que c'est vrai...", parce que c'est la vérité

on ne sait jamais -et c'est tant mieux- à quelle couche de vérité/de réalité on se trouve, et dans un même plan d'ailleurs on peut glisser de l'une à l'autre. Comme dans Vania 42ème rue, où on suivait d'abord les personnages dans leur "vie réelle" et soudain on réalisait que la représentation était commencée, sans qu'on aie perçu la ligne de démarcation, la couture. Entre le réalisateur /alain cavaler / le président et vincent lindon /le premier ministre / l'acteur, les interactions sont multiples, et on navigue souvent entre les strates de Pater

mais surtout tout ça est aimable, drôle, intelligent (je l'ai déjà dit) surprenant, multiple, original, inoui, et pas du tout prise de tête, ni torturage de méninges, ni cérébralité verbeuse, croyez m'en. et pourtant il est (pas mal) question de politique,et dieu sait si d'habitude ce seul mot me fait fuir...

du bonheur cinématographique, simplement... une grosse tranche de bonheur, en ce qui me concerne, mais Emma aussi, visiblement (en sortant on avait tous les deux des sourires jusque derrière les oreilles...)
Merci merci merci, Alain Cavalier!

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(l'affiche est aussi peu alléchante que la bande-annonce, rassurez-vous...)

4 mars 2011

téléphérique

LA PETITE CHAMBRE
de Stéphanie Chuat et Véronique Reymond.

Florence Loiret-Caille, Michel Bouquet, Eric Caravaca : trois raisons suffisantes pour voir le film.
Qui pourrait a priori se résumer, au départ, comme un Tatie Danièle au masculin (une infirmière doit s'occuper d'un vieux diabétique grincheux qui n'en veut pas), mais avec  heureusement des personnages dotés d'une épaisseur, d'une humanité, d'un vécu, d'une blessure, que chacun va essayer d'aider l'autre à régler. A sa manière.
La jeune infirmière a perdu un enfant à la naissance, le papy ne peut se résoudre à aller en maison de retraite, le mari ne sait pas quoi faire pour aider sa femme...
Des choses seront tentées, des erreurs seront commises, des solutions proposées, des réparations seront faites. La vie continuera...
Florence Loiret-Caille confirme encore une fois tout le bien que je pense d'elle, face à un Michel Bouquet splendide, et un Eric Caravaca égal à lui-même, toujours aussi bien.
Le vrai de vrai film de filles (et doublement, ici), palpitations, frémissements, histoires de famille(s), sentiments.
Peut-être que ça indisposera les SAGC* ( -non non JR je ne pense absolument pas à toi- ceux qui ne supportent pas, disons Angèle et Tony ou autres Poison violent). M'y suis senti, en tout cas, beaucoup mieux sans conteste qu'au Winter's bone qui a suivi.
Malgré certaines maladresses, à la fin surtout (les correspondances un peu trop appuyées : "je viens de le perdre",  "je l'ai senti bouger...") une chronique touchante et fine.

 19622057

* : Spectateurs A Grosses Couilles

1 mars 2011

imam rose

C’est OK d’être musulman et gay !» Muhsin Hendricks, métis sud-africain du Cap, fils d’imam et homosexuel déclaré, répète ce message peu orthodoxe chez lui et à l’étranger. Sa fondation, The Inner Circle, veut aider les musulmans gays à faire leur coming out. Invité à Amsterdam par COC, influente association néerlandaise de défense des droits des homosexuels, Muhsin Hendricks enchaîne ces jours-ci les interviews pour expliquer comment il a «réconcilié» ses deux identités, l’une religieuse, l’autre sexuelle. Il a étudié l’islam au Pakistan, tirant ses propres conclusions : «Il n’est écrit nulle part dans le Coran que l’homosexualité est interdite.» Après six ans de mariage et trois enfants, il a divorcé et a révélé sa préférence sexuelle. A l’époque imam, il a été remercié et traité de «sataniste», mais il continue de se considérer comme un membre du clergé. Muhsin Hendricks, en ménage avec un hindou, est très critiqué dans sa communauté, mais pas menacé. L’Afrique du Sud est l’un des rares pays d’Afrique à reconnaître les droits des homosexuels."
(Libé du 25 février 2011)

6 octobre 2010

miam!

"En matière de sexe, la taille ne compte (soit-disant) pas. Faux, répondent deux chercheurs en urologie turcs. Sauf que pour eux, ce n’est pas sur celle du zizi qu’il faut s’attarder mais plus sur celle du tour de ventre. Car sous les tee-shirts XXL se cacheraient des amants du tonnerre. Selon leur étude, les gros résistent beaucoup plus longtemps à la tentation éjaculatoire que les filiformes. La raison ? Plus le tour de taille et le taux de graisse augmentent chez les hommes, plus ils développent de l’œstradiol, une hormone féminine qui perturbe la testostérone et chamboule certains neurotransmetteurs régissant l’éjaculation. Tournée de cassoulet pour tout le monde ! "
(Libération 04/10/10)

4 décembre 2009

l'homme du jour

C'est incontestablement ce monsieur.
Il s'appelle Ron Yossef.

rabbin

(dsl la photo n'est pas très bonne, c'est un scan de la page 31 du Libé du 2 décembre, dans un long article  (2 pages) qui s'intitule " Vous avez devant vous un rabbin homosexuel" (la citation exacte, dans l'article est " "J'ai pensé que j'avais la responsabilité, comme juif et comme rabbin, de dire devant tout le monde : "Voilà, vous avez en face de vous un rabbin orthodoxe homosexuel. Maintenant vous ne pourrez plus dire que les homosexuels religieux n'existent pas.""
Chapeau.

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