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lieux communs (et autres fadaises)
6 avril 2024

double séance enthousiasmante

041
SHIKUN
d'Amos Gitaï

D'abord, l'immense plaisir de revoir Irène Jacob. (Elle est magnifique).
Le plaisir aussi (vous noterez la subtile gradation) de retrouver le cinéma d'Amos GitaÏ, cinéaste très prolifique (qu'on aime d'autant plus qu'on se souvient de  l'avoir vu, il y aura bientôt 30 ans, dans le salon de Zabetta -oui oui- l'année du fameux -mais toujours invisible- GUERRE ET PAIX A VESOUL (1997) en partenariat avec Elia Suleiman, qu'on aime tout autant depuis la même date). On programme ses films chaque fois qu'on peut,  (il tourne beaucoup, et on a des fois du mal à suivre.
Il s'agit ici de l'adaptation (lointaine) de RHINOCEROS d'Eugène Ionesco, en Israël, au sein d'une "architecture brutaliste" . D'abord en hauteur, le couloir en plein air d'un immeuble, desservant un certain nombre de portes. Et d'un certain nombre de gens qui s'y croisent (un peu comme le couloir d'ALPHAVILLE utilisé dans le générique de CINEMA CINEMAS). Puis en sous-sol, avec toujours différents personnages qui s'y croisent, ou pas.
Mais moi je n'ai d'yeux que pour Irène Jacob ou presque, avec son pull-over vert qui nous fait la reconnaître de loin.
Un décor fort, des acteurs impliqués, et une musique double : Louis Sclavis et son saxophone (en live), et Alexei Kochetkov à l'électronique.
A la fin je ne suis pas très sûr de savoir ce que je viens de voir, mais je sais que ça m'a (vraiment) beaucoup plu.

042
LA SALLE DES PROFS
de Ilker Çatak

On passe d'Israël à l'Allemagne (...) pour un thriller centré sur une enseignante et un point de départ archi-banal : dans l'établissement où elle travaille, quelqu'un commet des vols, même (et surtout) en salle des profs. Elle va donc "tendre un piège" en mettant de l'argent dans la poche de son manteau, face à la caméra de son ordinateur qui, espère-t-elle, va lui permettre de prendre l'indélicat(e) sur le fait. Cela va fonctionner, mais pas exactement de la façon qu'elle aurait espéré...
("L'enfant au centre du système éducatif", hihi, les vieux remugles de (vieux) titres de (vieux) projets d'école... - toute ma jeunesse, si si ! -mais on est tout à fait dans ce jus là : l'enseignant, les élèves, les collègues, les parents... et tous les coups sont permis!)
J'ai pensé à LA RANÇON DU CHIEN, un roman de Patricia Highsmith, pour la façon dont un fait a priori simple (banal) va s'avérer être le point de départ d'un engrenage impitoyable pour la personne qui en est à l'origine. La tension ne va pas cesser de monter pour la demoiselle (et pour le spectateur par la même occasion.) Impitoyable pourrait parfaitement résumer le film. (Inexorable tout autant)

 

deux films qui se répondent tout à fait...
deux films qui se répondent tout à fait...

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