A peine "c"'est commencé, que déjà on s'arrête! (et encore heureux!) La rentrée est "derrière" (je n'ai rien écrit hier, trop occupé, et trop fatigué hier soir pour... si si, vidé, lessivé éreinté, n'en déplaise aux esprits railleurs...), les vacances sont closed, et voici que déjà se dévident les hectomètres du tapis rouge (ne soyons pas chiche!) de l'année à venir, ça zigzague ça sinue ça se déroule ça monte et ça descend et bien sûr on ne parvient pas à discerner plus loin que le premier repli (celui qui est en général juste au niveau de demain) bah c'est toujours comme ça, c'est toujours mieux comme ça...
Mais bon c'est pas si facile d'y retourner (au taf), surtout quand on n'est pas très motivé du tout (on l'a d'ailleurs été, au fil des ans, comme c'est écrit sur la médaille d'amûr : aujourd'hui plus qu'hier et bien moins etc...)
Je relativise en me disant qu'il n'y en a, au pire, que pour trois semaines, puisqu'ensuite, à partir du 25 septembre, je pars en congé de formation, aux Bozarts de Bzançon, en "communication/graphisme" (terra très incognita, mais, n'anticipons pas, on en reparlera en temps zutile)
C'est donc à nouveau de la suite de micro-événements qui viennent broder/égayer/déchirer/abîmer/décorer -c'est selon- la trame quotidienne (tiens tiens je suis bien dans les métaphores textiles aujourd'hui) que je vais désormais parler. (Mais ai-je déjà fait autre chose, auparavant ?). Je suis simplement passé d'un état à un autre, consécutif, avant/après, même si les différences, si différences il y a, sont quasi imperceptibles , juste à usage personnel, pour que je m'y retrouve (ni tout à fait le même ni tout à fait un autre...)
Donc -en vrac- retrouver le plaisir du samedi après-midi vacant, celui, de tous les jours, de procrastiner, les repas du vendredi midi au F.J.T, avec certains maçons et autres pompiers, les dix minutes du café de dix heures, les heures supp' à taper des trucs et des machins sur l'ordi de la BCD, les délires et sourires et fous-rires avec les collègues (merci Catherine et Marie!), l'ouverture de la porte à 16h30 ("Pourquoi tu frottes tes mains ?" m'a un jour demandé K.) les croissants du samedi matin, le Libé réservé chez le marchand de journaux, ...
Rajouter les plaisirs uniques ou imprévus : aujourd'hui, ce fut
*recevoir les photos du Portugal (et des manuels, aussi)
*les dispatcher dans 3 enveloppes pour les envoyer à qui de droit (celles du Portugal)
*réussir à m'avancer dans le boulot pour lundi
*recevoir un coup de fil d'Anne-Marie qui a l'air d'aller très bien *aller voir ZIM AND CO, de Pierre Jolivet, à la séance de 18h dans le bôôô cinéma (3 dans la salle) , le trouver très juste, attendrissant , ("Réussite épatante, car il s'en fallait de peu pour que ce film, qui tient du numéro d'équilibriste, bascule dans la démagogie. Et pourtant, petit miracle, Jolivet ne se préoccupe que de ses personnages, et surtout pas d'asséner un "discours" ; grâce à cette approche (ô combien vivifiante) et à un incomprable sens du rythme, le cinéaste signe une oeuvre générationnelle qui fera date. Chapeau bas aux jeunes comédiens, tous époustouflants de naturel." Positif)
* et last but not least mettre une petite photo joyeuse pour clore cette chronique...