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lieux communs (et autres fadaises)
4 septembre 2005

sans retour

Comment je vais dire ça ?
Il ne faut pas que je sois trop gémissant, mais pas trop agressif non plus...
Voilà, je m'adresse à toi directement, à vous, ô lecteur/lectrice de ce blog : il y a des fois où vraiment je m'y sens (ici) un peu seul et désemparé. Je vais régulièreement voir en bas de chaque message, mais c'est toujours écrit commentaires (0).
Allez-y, n'ayez pas peur vous n'allez pas salir cet espace vierge ; non, n'ayez pas peur, je ne mords pas, vous pouvez me dire, réagir, m'envoyer juste un petit commentaire, rebondir, me relancer la balle. Si je ne fais que parler tout seul (ce qui m'arrive déjà de temps en temps dans la vraie vie) je crois que ça n'a pas vraiment de sens, c'est pas drôle, c'est dommage... finalement, tout ça, c'est quand même pour vous que je le fais!
J'attends de vos nouvelles
Keep in touch and all the best!

4 septembre 2005

livres qui disent que je

Sur le rayonnage du milieu de l'étagère du couloir (en face de la porte d'entrée), j'ai rangé  les livres "atypiques" (pas des romans, pas forcément des nouvelles, des petites formes en général) que j'aime particulèrement, et spécialement cette série, dont le père spirituel est bien Joe Brainard, et pas, comme on a pu le croire un peu hâtivement, Georges Perec. Livres basés sur le Je me souviens, voire le Je quelque chose d'autre :

I remember (Je me souviens) de Joe Brainard (le "fondateur")
Je me souviens de Georges Perec
Moi aussi je me souviens d'Eric Fottorino
Les choses communes de Nicolas Pages
Je me souviens de je me souviens de Roland Brasseur
Le verger d'Harry Matthews ("Je me souviens de Georges Perec...")

Autobiographie d'Edouard Levé
Le livre des regrets de Jacques Drillon ("Je regrette...")
J'aime pas de Macha Méril
Les amnésiques n'ont rien vécu d'inoubliable d'Hervé Le Tellier ("Je pense que...")
Ma voix basse de Régine Vandamme

to be continued...

3 septembre 2005

week-end

A peine  "c"'est commencé, que déjà on s'arrête! (et encore heureux!) La rentrée est "derrière" (je n'ai rien écrit hier, trop occupé, et trop fatigué hier soir pour... si si, vidé, lessivé éreinté, n'en déplaise aux esprits railleurs...), les vacances sont closed, et voici que déjà se dévident  les hectomètres du tapis rouge (ne soyons pas chiche!) de l'année à venir, ça zigzague ça sinue ça se déroule ça monte et ça descend et bien sûr on ne parvient pas à discerner plus loin que le premier repli (celui qui est en général juste au niveau de demain) bah c'est toujours comme ça, c'est toujours mieux comme ça...
Mais bon c'est pas si facile d'y retourner (au taf), surtout quand on n'est pas très motivé du tout (on l'a  d'ailleurs été, au fil des ans, comme c'est écrit sur la médaille d'amûr : aujourd'hui plus qu'hier et bien moins etc...)
Je relativise en me disant qu'il n'y en a, au pire, que pour trois semaines, puisqu'ensuite, à partir du 25 septembre, je pars en congé de formation, aux Bozarts de Bzançon, en "communication/graphisme" (terra très incognita, mais, n'anticipons pas, on en reparlera en temps zutile)
C'est donc à nouveau de la suite de micro-événements qui viennent broder/égayer/déchirer/abîmer/décorer -c'est selon- la trame quotidienne (tiens tiens je suis bien dans les métaphores textiles aujourd'hui) que je vais désormais parler. (Mais ai-je déjà fait autre chose, auparavant ?). Je suis simplement passé d'un état à un autre, consécutif, avant/après, même si les différences, si différences il y a, sont quasi imperceptibles , juste à usage personnel, pour que je m'y retrouve (ni tout à fait le même ni tout à fait un autre...)
Donc -en vrac- retrouver le plaisir du samedi après-midi vacant, celui, de tous les jours, de procrastiner,  les repas du vendredi midi  au F.J.T, avec certains maçons et autres pompiers, les dix minutes du café de dix heures, les heures supp' à taper des trucs et des machins sur l'ordi de la BCD, les délires et sourires et fous-rires avec les collègues (merci Catherine et Marie!), l'ouverture de la porte à 16h30 ("Pourquoi tu frottes tes mains ?" m'a un jour demandé  K.) les croissants du samedi matin, le Libé réservé chez le marchand de journaux, ...

Rajouter les plaisirs uniques ou imprévus : aujourd'hui, ce fut
*recevoir les photos du Portugal (et des manuels, aussi)
*les dispatcher dans 3 enveloppes pour les envoyer à qui de droit (celles du Portugal)
*réussir à m'avancer dans le boulot pour lundi
*recevoir un coup de fil d'Anne-Marie qui a l'air d'aller très bien *aller voir ZIM AND CO, de Pierre Jolivet, à la séance de 18h dans le bôôô cinéma (3 dans la salle) , le trouver très juste, attendrissant , ("Réussite épatante, car il s'en fallait de peu pour que ce film, qui tient du numéro d'équilibriste, bascule dans la démagogie. Et pourtant, petit miracle, Jolivet ne se préoccupe que de ses personnages, et surtout pas d'asséner un "discours" ; grâce à cette approche (ô combien vivifiante) et à un incomprable sens du rythme, le cinéaste signe une oeuvre générationnelle qui fera date. Chapeau bas aux jeunes comédiens, tous époustouflants de naturel." Positif)
* et last but not least
mettre une petite photo joyeuse pour clore cette chronique...

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1 septembre 2005

réveille-matin

Ce matin, à 6h30, le réveil a sonné, ce qu'il n'avait pas fait depuis longtemps (quasiment deux mois je pense!)
Oui, mon réveil sonne tôt, mais j'ai horreur d'être obligé de speeder le matin, plus j'ai de temps devant moi et mieux je me porte, et ce matin, donc, ce bip bip électronique, en quelques secondes, a posé le décor d'un espace-temps nouveau : à ce moment précis, c'était comme si les vacances n'avaient jamais existé. Le "temps d'avant" était blanc, vierge, comme une cassette qu'on vient d'effacer. J'étais à nouveau un homme qui travaille. Aurais-je donc auparavant seulement déjà connu l'état de vacancier ? J'en viendrais presque à en douter... J'ai donc tourné la tête sur l'oreiller, et regardé par la fenêtre entr'ouverte (il a encore fait très chaud cette nuit, et hier soir ce voisin qui n'en finissait plus d'écouter de la musique et de la musique et encore de la musique...) le ciel, bleu et lisse. Moment délicat. L'avantage d'un réveil qui sonne tôt, c'est qu'on peut rester au lit encore un tit peu, si on en a envie... et ce matin, l'homme qui travaille avait -bien évidemment- envie de se rendormir, de prolonger, de faire comme s'il avait oublié que c'était aujourd'hui. J'ai donc traîné un peu, j'adore ce moment, c'est comme l'antichambre de la journée, de cette journée, qui serait elle-même un peu l'antichambre de la rentrée scolaire...
D'autant plus que je sortais d'un rêve assez agréable, où je réussissais à vaincre en partie la pesanteur : je sautais en l'air, et quand je retombais, les colonnes d'air sous mes pieds devenaient plus denses, prenaient de la consistance, opposant une certaine résistance, et  ralentissaient ainsi ma chute, me permettant de rebondir à nouveau, comme sur un trampoline immatériel, pour tenter des acrobaties qui rendaient baba mon auditoire. Je refaisais la démonstration plusieurs fois, et c'était vraiment très plaisant.
Je me suis à nouveau tourné vers le rèveil, il était presque 7 heures, me suis donc levé, j'ai posé le pied par terre sans encombre, j'étais donc bien dans la réalité réelle de ce premier septembre... Let's go!

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