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lieux communs (et autres fadaises)
11 septembre 2006

en saignant ?

YOUP LA...

"Le moral des directeurs d'école est "au 36 ème dessous, pire que ce que l'on craignait", affirme une enquête menée par la Mutuelle générale de l'Education nationale (MGEN), conduite auprès de 900 directeurs partout en France."
(Libé 9 septembre)

... BOUM!

"Un ancien instituteur de 53 ans a été condamné par le tribunal de Vesoul (Haute-Saône) à un an ferme pour trafic de cannabis et détention d'armes à feu. Aux policiers, il avait expliqué avoir revendu 28 kg de cannabis et possédé des armes pour se protéger. Son avocat a évoqué "une logique destructrice". "
(re-Libé 9 septembre)

11 septembre 2006

à plat

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10 septembre 2006

mix bof

(petit mix réalisé hier, genre liqueur de vieux garçon, c'est à dire que j'y ai mis en vrac et bout à bout les trucs et les machins -plus ou moins avouables hi hi j'assume!- qui me sont restés dans les oreilles ces derniers temps...)

01) Miami Vice soundtrack (je ne retrouve plus le titre du morceau, ça doit être le thème de... ah merde je ne sais plus son nom non plus... celui qui a les cheveux gras)
02) Belsunce breakdown (Bouga) (pour le petit piano obsédant, mais bon)
03) Boys boys boys (Sabrina) (je suis re-tombé sur le clip dans Génération 80, arghhh!)
04) Cézanne peint (France Gall) si le bonheur existe c'est une épreuve d'artiste
05) Dans la salle du bar-tabac de la rue des Martyrs (Pigalle) le patron a un flingue pour l'ingénu qu'en voudrait à la tirelire
06) Du courage (la Grande Sophie + Calogero, live) du courage du courage du couraaage
07) Face à la mer (Les négresses vertes / remix Massive attack) (mouais finalement)
08) Feel (Robbie Williams) I've got so much love running through my veins
09) Désamour (Jacno, featuring ?) et si on s'était parlé un peu trop vite un peu trop sourds
10) J'traîne les pieds (Olivia Ruiz) la fumée du boeuf bourguignon / toute la famille tête dans le guidon / du temps où on pouvait faire les cons
11) Je dors avec elle (Julien Clerc) (j'aimais bien à la fin quand il part dans les aigus mais bon)
12) Depuis que j'fume plus d'shit (Stupeflip) no comment hihi...
13) Kelly watch the stars (Air) (ré-entendu dans Panique au Mangin Palace)
14) Pose ton gun 2 (Joey Starr) gamin!
15) Le paradis blanc (Michel Berger) le téléphone pourra sonner il n'y aura plus d'abonné
16) Le sport (Jacno) ovale ou rond un ballon c'est pour les cons
17) Speed of sound (Coldplay) (rien à changer)
18) Les nuits de la pleine lune (Elli et Jacno) et se jette toute nue dans l'eau glacée du lac
19) Rodéo (Zazie) tu tombes et tu t'relèves jusqu'au jour où tu crèves
20) Y a une route (Gérard Manset) y a même un chien qui court la tête entre les mains

(pas entièrement satisfaisant à première écoute... je vais p't'être un peu réparer...)

9 septembre 2006

majeur

BLED NUMBER ONE
de Rabah Ameur-Zaimeche

On l'avait découvert en noir et blanc, dans le lucide et prometteur WESH WESH QU'EST-CE QUI SE PASSE ?, on le retrouve ici, en couleurs, de l'autre côté de l'océan, mais toujours aussi lucide. Rabah Ameur-Zaimeche filme comme il parle : simplement, doucement (en apparence). Mais les échos du film continuent de résonner longtemps, à la façon de l'écho de la guitare de Rodolphe Burger, qui a composé la musique du film, mais y intervient aussi en personne, lors de deux scènes superbes (la première m'a ému, jusqu'aux larmes, et la deuxième aussi d'ailleurs, tiens)

Karim,arrivé de France (dont on finira par savoir qu'il sort de prison) débarque en Algérie. C'est l'homme au bob orange, celui qui ne parle pas beaucoup, qui se promène, qui observe,  et semble être immédiatement en porte-à-faux avec les traditions (il ne prie pas, il boit de l'alcool, il va parler avec les femmes)  toujours très vivaces dans le bled en question. Il va alors croiser Louisa, jeune femme en colère, partie de chez elle avec son fils, chassée par son mari, et revenue provisoirement dans sa famille "dont elle fait la honte".

La pudeur extrême du récit de cette rencontre (qui ne constitue d'ailleurs qu'une des lignes de force du film) force le respect. La narration privilégie le non-dit (et le non-montré), forçant le spectateur à combler les vides, à reconstituer ce qui est resté derrière la trame, tous ces fils de couleurs entrelacés dans une broderie  dont on ne saisirait pas toujours le dess(e)in. Le réalisateur procède par petites touches, comme sur la réserve, à l'image de son héros (son alter ego) qu'on pourrait  croire quasiment absent, tellement il est traité en mineur, d'un peu loin. Le film avance par bonds et par zigzags, parfois un peu rudes (certains changements de plan sont surprenants -je n'ai pas dit maladroits, hein, je ne suis pas assez calé pour juger, je dis juste surprenants-), tant dans la diversité des thèmes abordés (le retour au pays, la religion, la condition féminine, l'intégrisme, la famille, les rapports hommes / femmes) que dans le traitement des scènes (entre le réalisme ethnographique et la fulgurance poétique, s'est enraciné un travail indéniable sur la couleur, le cadrage, la composition, avec des effets de contraste plutôt saisissants)

Je reviendrai, pour conclure, sur les deux admirables scènes que j'ai déjà évoquées, avec Rodolphe Burger  (à la guitare) et Rabah Ameur-Zaimeche (à la présence muette),au mileu et à la fin du film, la première comme une respiration, la seconde comme un soupir. L'intervention physique du musicien de la bande-son au sein de la fiction est d'autant plus forte qu'elle est à chaque fois filmée très sobrement. La première m'a pris par surprise, et vraiment subjugué. Faisait longtemps que je n'avais pas ressenti comme ça la beauté convulsive (comme dit le poaite), en pleine face, au détour d'un écran. C'est peut-être ça, le plus étonnant cette (comment pourrais-je dire ?) démultiplication entre la sobriété -l'économie ?- des moyens mis en oeuvre (plan fixe, une guitare saturée et reverbérée, un homme qui joue, un autre homme accroupi, herbe pelée, eau immobile, et basta) et l'intensité tangible de l'émotion provoquée (tout du moins en ce qui me concerne,hein..) J'étais pantelant.

Un homme à suivre donc, (et doublement), même lorsqu'il sort du film, comme ici, en biais et à contrejour. Sans pathos. Furtif. Ce p'tit gars là, avec son bob orange, il ira loin...
Welcome to my top 10!

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9 septembre 2006

avis de recherche

Help! A l'aide! Au secours! (ceci s'adresse aux lecteurs de Libé, eux seuls peuvent m'aider)
Ce matin, je feuilletais les numéros du quotidien de la semaine denière (bon disons, depuis le 1er septembre) à la recherche de l'article que je me souvenais d' y avoir lu "Les keufs ne kiffent pas trop le duo Sarko-Doc Gynéco" (que j'ai d'ailleurs retrouvé) mais, lors de mon effeuillage/feuilletage, je suis tombé sur quelques lignes, que j'ai lues en diagonale, périphériquement, lignes  qui parlaient des expulsions et des reconduites à la frontière, disant que pour faire ça, il avait fallu beaucoup de monde, pour écrire le texte, le voter, des députés, des préfets pour le transmettre, des haut-fonctionnaires pour le faire appliquer, des fonctionnaires pour l'exécuter,etc... et je n'avais pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec ces autres fonctionnaires zélés qui, il y a plus de cinquante ans, avaient appliqués sans états d'âme des consignes encore plus ignominieuses...

Quatre heures plus tard (en rentrant du travail), donc, je souhaite retrouver cet article, pour le recopier ici, je reprends donc les mêmes Libé que je refeuillette, l'un après l'autre, une fois, puis une autre, et là, RIEN! Impossible de retrouver les lignes en question, don je ne sais plus si c'était un article, une chronique, un courrier, une brève,etc... Ce dont je suis sûr c'est qu'y figuraient les mots "il a fallu ... des haut-fonctionnaires...des fonctionnaires...", que c'était probablement en italique, et quasi sûrement sur une page de droite (!)

Lecteur(s) régulier de Libé, si ça vous dit quelque chose et que vous pouvez me renseigner pour localiser précisément ces fameuses lignes, merci merci merci d'avance de me le faire savoir !
PS : une recherche internet avec ces mots n'a rien donné, idem sur le site de Libé... Deviendrais-je zinzin ?

8 septembre 2006

vieux commun

FIRS (il s'approche de la porte, touche la poignée). Fermée. Partis... (il s'assied sur le divan.) Ils m'ont oublié... Ca ne fait rien... je peux m'asseoir là... Léonid Andreitch, je parie, il n'a pas mis sa pelisse, il est parti en manteau... (Il soupire d'un air soucieux.) Dès qu'on a le dos tourné... Ah, jeunesse ! (Il marmonne quelque chose qu'on ne peut pas comprendre.) La vie, elle a passé, on a comme pas vécu... (Il se couche.) Je vais me coucher un peu... T'as plus de forces, mon pauvre vieux, il te reste rien, rien de rien... Propre à rien, va!
Il reste couché, immobile.
On entend un bruit lointain, comme s'il venait du ciel, le bruit d'une corde cassée, mourant, triste. Le silence se fait, on entend seulement, loin dans la cerisaie, la hache qui cogne sur un arbre.

RIDEAU

(La cerisaie, d'Anton Tchékhov, traduction d'André Markowicz et Françoise Morvan)

8 septembre 2006

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Découvert ce blog dont l'écriture me plaît beaucoup et me terrasse assez généralement de rire...
Hautement recommandé

7 septembre 2006

shadows

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6 septembre 2006

light

Trouvé sur le calendrier du mois de septembre de mon ami Pépin cette phrase que je trouve très très belle :

"Ne vous laissez pas éteindre. Vous ne savez pas pour qui vous êtes une lumière."
(Igor Markévitch)

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6 septembre 2006

crêpes

" Anton regarda chaleureusement Herbert. "Tu vas me manquer, Herbert. Surtout tes crêpes aux myrtilles."
Herbert baissa les yeux, ému. "Balivernes, elles n'étaient jamais à ton goût, mes crêpes."
"Justement", dit Anton en souriant.
C'étaient des échanges dont la ferveur les mit un peu dans l'embarras tous les deux. Et ils arrêtèrent les effusions pour ce soir-là"

(Jorn Riel, La circulaire et autres racontars)

IMGP7989

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