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lieux communs (et autres fadaises)
11 juillet 2008

temps morts

(Soirée spéciale "I speak hebrew", où je pris mon véhicule pour me rendre à la ville voisine afin de voir les deux films en question, craignant (on était mardi soir) qu'ils ne passassent plus le lendemain dans la salle où ils étaient projetés, et subodorant qu'hélas ils ne passeraient jamais dans le bôô cinéma, toutes craintes qui s'avérèrent infondées mais c'est une autre histoire...)

LES SEPT JOURS
de Ronit et Shlomi Elkabetz
Enterrement, huis-clos, cuisines et dépendances (le deuil doit être vécu ensemble dans la maison du défunt, Maurice, pendant toute une semaine) où vont être mises à jour, démontées, cristallisées, toutes les rancoeurs, toutes les colères, toutes les violences, toutes les hypocrisies... Du cinéma choral funèbre, et pourtant terriblement vivant. La famille comme on l'aime, quoi... Histoires de gros sous, de dettes, d'amour(s), de jalousies, de déceptions, entre le respect des rites stricts religieux ("interdit de rire", "on ne doit pas manger de gésiers...") et des conventions sociales, l'omniprésence de la guerre (la scène des masques à gaz) et parfois, bienvenues, des bouffées d'un humour beaucoup plus... terre à terre (la scène du dortoir, genre "qui est-ce qui ronfle ?" et "qui a pété?") venant, heureusement aérer (?) à point nommé le propos.  Distribution parfaitement aux petits oignons. Un film très écrit (et très parlé), à poser entre Nos funérailles d'Abel Ferrara et de La vie des morts, de Desplechin  sur le rayon des films dits "d'enterrement".

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VALSE AVEC BACHIR
de Ari Folman
D'un genre encore jamais vu, le documentaire d'animation, le film avait fait au temps du Festival bruisser tout Cannes d'un buzz ultrapositif qui déboucha malheureusement... sur rien. Je ne suis pas un fanatique du film d'animation (mais bon je fais des progrès et j'y viens doucement), gêné que je suis par mon goût pour l'image réelle. On commence ici par un cauchemar récurrent et angoissant (26 chiens...) et on finit par un fait réel et monstrueux : les massacres des camps de Sabra et Chatila. Entre les deux, la recherche d'un simple soldat, d'un private, à la recherche de sa mémoire effacée, en interviewant les autres privates qui étaient là-bas, avec lui, lors d'un évènement dont il a perdu toute trace mnésique. et qui va se reconstituer peu à peu. jusqu'à la cristallisation finale (comme si tout le processus de "mise à distance" graphique n'avait finalement d'autre but que d'accéder au réel.) C'est virtuosement réalisé (des brouettes et des brouettes de lauriers louangeux ont déjà été déversés, et je ne peux qu'y joindre les modestes miens.) Par rapport au film précédent, peut-être juste une autre façon de voir les choses. Mais la même langue, les mêmes voix,  les mêmes peurs, les mêmes blessures...

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10 juillet 2008

sol y sombra

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8 juillet 2008

début

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7 juillet 2008

larmes aux yeux

(un premier dimanche de vacances très pluvieux ? un soudain accès de mélancolie, spleen, vague à l'âme et que sais-je d'autre encore ? vous vous sentez vaguement malheureux ? vous aimeriez bien pleurer un peu  dans votre coeur comme il pleut sur la ville ? voilà deux trois choses qui vous feront venir la lame à l'oeil -enfin moi ça m'a fait...)

les regrets (alain souchon) / in the death car (iggy pop) / l'horloge (mylène farmer) / tant de belles choses (françoise hardy) / being boring (pet shop boys) / tout l'album de christophe (aimer ce que nous sommes) / maxie madge et parfois dicky wagner (david mc neil) / smoke rings (laurie anderson) / those whole girls (suzanne vega) / tightrope (laurie anderson) / mistral gagnant (vanesse paradis & maxime leforestier) / jeudi pop pop (mickey 3d) / quand j'étais chanteur (michel delpech) / je tuerai la pianiste (alain bashung) / blasphemous rumours (depeche mode) / week-end à rome (étienne daho) / analyze (thom yorke) / je jouais sous un banc (juliette gréco) / matrice (gérard manset) / teardrops (massive attack) / walking and falling (laurie anderson) / puisque tu pars (live) (j-j goldman) / et si en plus y a personne (alain souchon) / rent (pet shop boys) / gypsy (suzanne vega) / marie-jeanne (j-l murat) / protection (massive attack) / le baiser (saule et les pleureurs) / les nuits de la pleine lune (elli & jacno) / les fontaines du casino (yves simon) / les gens absents (francis cabrel) /...

6 juillet 2008

mausolée

Voui voui c'était un peu l'ambiance de l'appart en ce début de vacs, où il faut impérativement fermer les volets toute la journée, (et laisser les fenêtres ouvertes la nuit) sous peine de surchauffage grave. Ca donne une ambiance de pénombre, plutôt agréable et reposante. Un semblant de fraîcheur, l'obscurité partielle, le silence relatif... c'est un peu ce que devait ressentir le pharaon enfermé dans sa pyramide (sauf que lui il était mort hihi), d'autant plus que, sur la table, est posé un pot de hiératiques fleurs paraissant des arums (bien que n'en étant pas, aux dires du fleuriste), rajoutant à l'ensemble une note résolument et gracieusement...funéraire.
Et soudain un rayon de soleil qui passe et ça donne ça :

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Etre en vacances, c'est changer d'état. Ceci en était peut-être l'indispensable sas de décompression.

5 juillet 2008

petits rites, et suite

... de début de vacances

01 (la veille) couper la sonnerie du réveil
02 (le matin) se réveiller comme d'hab', petit-déjeuner comme d'hab', et, ensuite, aller se recoucher
03 se rendormir avec volupté, et rêver
04 sourire béatement en pensant à tous ces jours où on va enfin être payé à rien faire
05 faire le tour de l'appart' en constatant l'étendue des dégats, et faire un plan de travail
06 faire un "mix de début de vacances" qu'on écoutera en faisant le ménage et en rangeant
07 s'habiller plus ou moins en souillon (ou ne pas s'habiller du tout)
08 reprendre les livres en retard et en faire une pile
09 se demander par lequel on va commencer
10 se dire qu'on va enfin avoir le temps de lire autant qu'on veut
11 répondre aux é-maux en retard
12 envoyer ce qu'on devait envoyer depuis un certain temps
13 faire de vagues projets, dont très peu se réaliseront, mais, au moins, les faire
14 se vautrer sur le canap' et zapper, s'endormir en pointillés
15 aller faire provision de fruits et légumes
16 ... et d'eau à bulles à mettre au frais
17 remarquer qu'il n'y a plus de glace(s) dans le congélateur
18 se dire qu'il faudra y remédier
19 ...

3 juillet 2008

fête du c.

De mon (jeune) temps, on payait pour la première séance, et après, tout était GRATOS! Las, les temps ont bien changé... Là, c'est Zabetta qui m'a offert la première place (et le "pass") et je n'ai donc aligné "que" 8€, puisque j'ai vu quatre films :

SEULS TWO
d'Eric et Ramzy
Les plans de Paris vide sont plutôt impressionnants, le peu de gags l'est moins (quelques situations ou dialogues idiots qui font rire, reconnaissons-le). Avec un vrai scénario, aurait pu sortir du lot.

CONTE DE NOËL
d'Arnaud Desplechin
J'hésitais, mon ami Emma avait été déçue, finalement j'ai bien aimé, beaucoup plus en tout cas que Rois et reines. Je crois qu'Amalric commence à m'agacer. Chiara Mastroianni est parfaitement sublime. (ou le contraire, je ne sais plus)

LA PERSONNE AUX DEUX PERSONNES
de Nicolas et Bruno
Je n'y serais pas allé, autrement, je crois. Le côté vie de l'entreprise est démoralisant ou agaçant, c'est selon. Force un peu sur le rance et le rassis du personnage du comptable. Bonne idée que de faire intervenir in extremis notre jaguar national de Joey Starr.

DIARY OF THE DEAD
de Georges Romero
Comme dans [rec], (mais pourtant tourné avant lui),  utilise le principe de la (fausse) caméra-vérité. Des djeunz, une caméra, dans les bois la nuit... Du film de zombies bien speed, bien gore, bien trash. Efficace (je me suis caché les yeux plusieurs fois et j'avais un léger mal au coeur en sortant...)

2 juillet 2008

hygiène bucco-dentaire

MADE IN ITALY
de Stéphane Giusti

Il n'y a rien de plus triste qu'une comédié ratée, et celle-ci l'est, assurément. J'y allais sur les noms de Melki (n'est-ce pas, Catherine ?) et de Giusti (qui réalisa par le passé un ma foi fort joli L'homme que j'aime, où un homo réussissait à se faire aimer d'un bel hétéro maître-nageur de surcroît.) et aussi parce que je me disais qu'il ferait toujours plus frais dans le bôô cinéma que chez moi.
Là-dessus (la fraîcheur) je ne me suis pas trompé, mais pour le reste... oh lalalala! Déjà, ça commence mal. La première scène est assez calamiteuse (et on ne comprend pas trop quel rapport elle a avec le reste du film, mais bon), la suite ne s'arrange pas vraiment : ça n'est pas drôle, c'est brouillon, mal monté, sans rythme, plein de clichés (ah, les flashes-back en lumière orangée, pourqu'on ne risque pas de se tromper : attention, il faut se concentrer, Gilbert M. joue à la fois le rôle du père et celui du fils!) et la brochette d'actrices convoquées (notons au passage que Françoise Fabian (qu'on revoit avec plaisir) est très bizarrement choucroutée) n'y fait rien : ça ne fonctionne pas. Ca sous-joue, sur-joue, c'est très rarement juste en tous cas.
Pourquoi donc Gilbert Melki passe-t-il son temps à se brosser les dents ? Y aurait-il là un fantasme érotique de la part du metteur en scène, un sous-texte lubrico-gingival ? A peu près rien à sauver, donc (mais peut-être ne suis-je pas assez au fait de la culture italienne ? il faudrait qu'une meilleure spécialiste -je pense à Zabetta, d'autant plus qu'elle ne paye pas le cinéma- puisse donner son avis... Ces colonnes lui sont ouvertes!)

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2 juillet 2008

bile

Bon c'est vrai je suis un peu énervé. J'ai quelques bonnes raisons tout de même
- la fin de trimestre (et d'année scolaire) qui est une des plus cata que j'ai connues de ma carrière (chaque jour on attend la nouvelle tuile qui va nous tomber dessus), à cause de l'UMP nationale (les "nouveaux programmes", le soutien...) et locale (oh que je les hais ces gens pleins de mépris d'arrogance de mauvaise foi et d'hypocrisie) à vouloir s'ingérer à toute force de cette façon dans les affaires dites "scolaires" (gestion du personnel, horaires de classe, garderies, servce minimum)
- le mois de juin (en principe le mois le plus agréable de l'année) est terminé , et on n'en a pas profité (pourquoi, subjectivement, le mois, par exemple, de février a-t-il semblé durer cinquante fois plus ?)
- j'ai un peu laissé tomber mon appareil-photo et il est donc un peu cassé : quand j'appuie sur le bouton l'objestif se met à avancer et reculer frénétiquement puis s'immobilise ave le message "éteignez puis rallumez". J'éteins et je rallume, rien.
- il fait trop chaud trop chaud trop chaud (dans mon appart trop mal isolé trop mal isolé trop mal isolé)
- je viens d'entamer ma cinquante-troisième année
- ... et mon corps me le signale de multiples façons
- (tiens au fait j'ai oublié le contrôle technique)
- je suis bientôt à court de substances psychotropes mais qui font rire
- and so on...
Gémissons gémissons il en restera toujours quelque chose)

1 juillet 2008

bouli(s)

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