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lieux communs (et autres fadaises)
10 février 2014

loulou mix

1) (if the's) no hope arab strap

2) 20 ans zazie

3) a brighter beat malcolm middleton

4) algerian tango rachid taha

5) all tomorrow's parties rodolphe burger

6) alors c'est quoi rita mitsouko

7) alpha centauri florent marchet

8) amoureux solitaires remix

9) annabel goldfrapp

10) away alcest

11) beyond my control mylène farmer

12) black marks malcolm middleton

13) ça changera rien oldelaf

14) cock music smart music fauve

15) confession of a big brother arab strap

16) de ceux fauve

17) death love depression love death malcolm middleton

18) devant l'espace florent marchet

19) discoball nasser

20) diskonoir daho

21) dream sequence arab strap

22) delivrance alcest

23) eid ma clack shaw bill callahan

24) en surface daho

25) et la fois où tu as vincent delerm

26) fight like the night malcolm middleton

27) fuck it i love you malcolm middleton

28) fucking in heaven fat boy slim

29) goners moon duo

30) harvest neil young

31) hey joe charlotte gainsbourg

32) i saw you arab strap

33) I'm a man nasser

34) if there's no hope arab strap

35) illot mollo moby

36) je mange oldelaf

37) je ne connais plus 9 mars

38) kleenex oldelaf

39) l'amour à la machine souchon

40) l'éveil des muses alcest

41) la bomba (en souvenir du Soler) mais je sais pas si tu t'en rappelles "un movimiento sexy..."

42) la dernière seconde florent marchet

43) la mort du disque casseurs flowters

44) la nuit marche avec moi alcest

45) le dimanche après-midi oldelaf

46) le vingt-deux septembre brassens

47) les chansons de l'innocence daho

48) les hommes préfèrent les hommes fontaine

49) long-legged fly rodolphe burger

50) loterie fauve

51) ma particule élémentaire florent marchet

52) misses girls in hawaïi

53) mon amimal (préféré) 9 mars

54) nobody knows the feelies

55) opale alcest

56) out on the week-end neil young

57) outro m83

58) oxytocin arab strap

59) où étais-tu florent marchet

60) packs of three arab strap

61) platini julien doré

62) put your love in me tindersticks

63) que font les anges florent marchet

64) qui est ce baigneur thomas fersen

65) raconte-moi une histoire m83

66) reste avec moi florent marchet

67) rolling out moon duo

68) sea of love the national

69) she's gone tindersticks

70) si tu t'imagines juliette gréco

71) simone souchon

72) soon my friend m83

73) stanley vs hannah alamo race track

74) stay close sit tight malcolm middleton

75) stink arab strap

76) switzerland girls in hawaïi

77) the league nasser

78) the needle and the damage done neil young

79) the bright flash m83

80) true faith new order

81) une belle fille comme moi bernadette lafont

82) up late at night malcolm middleton

83) viens mon michel thomas fersen

84) we're all going to die malcolm middleton

85) white lilly laurie anderson

86) worst friend  rodolphe burger

 

10 février 2014

Loui louie louie louiiiiie (2)

Je viens de terminer le 13ème épisode de la 3ème saison et je dois dire que je suis un peu tristounet...
Parce que je les ai tous vus, et qu'il va me falloir maintenant attendre la quatrième saison, qui ne commence qu'en mai, aux Etats Unis!
Je redis ce que j'avais déjà dit tout au début, cette série est ce que je j'ai vu de mieux (et de loin) en ce qui concerne l'originalité, l'humour, le désespoir aussi (mais jamais jamais pleurnichard) et ce "gros rouquin qui sue" (c'est lui qui le dit, ou qui le fait dire...) est un personnage diablement attachant (il sait se mettre en scène, se filmer, se faire dire des choses poilantes, mais pas que.)
Sur les trente-neuf épisodes, il y en a bien quelques-uns qui sont un peu plus faiblards que les autres, mais dans l'ensemble c'est plutôt d'excellent voire de très haut niveau (et chacune des trois saisons monte à chaque fois en puissance par rapport à la précédente...). oui, la troisième saison est quasiment un sans-faute.

Louie-Saison-1

 

6 février 2014

mercredi midi

DSC01688

(merci Emma...)

4 février 2014

théâtre(s)

A propos de deux spectacles vus consécutivement (enfin, deux jours de suite)

CENDRILLON
de Joel Pommerat
Par la Compagnie Louis Brouillard
mise en scène de Joel Pommerat

Cendrillon Pommerat CissiOlson 1 large

et

J'AI COURU COMME DANS UN RÊVE
de et par la Compagnie des Sans Cou
mise en scène de Igor Mendjisky

J-ai-couru-comme-dans-un-reve_portrait_w858

(déjà, dès le début, les différences, quand il s'agit de trouver qui a écrit, qui a mis en scène et qui joue, qui a fait quoi, quoi...)

Pour le premier, il a fallu prendre le bus, jusqu'au Granit, à Belfort, tandis que pour le second il n'y a eu qu'à mettre les pieds sous la table (enfin, plutôt sous le fauteuil du spectateur de devant). Les deux étant aussi blindés question public (le spectacle vivant marche fort, par chez nous) mais pour le premier je me suis retrouvé à des kilomètres (tout en haut du premier balcon) tandis que j'étais pour le second, exquisement placé, à ma place habituelle je veux dire, en bordure de rang pour étendre les jambes -on a sinon quasiment les genous sous le menton-, et je me suis trouvé, pour chacun des deux "à contre-courant" des autres spectateurs, tout du moins les amis présents avec qui j'ai parlé, trouvant "à moitié satisfaisant" le premier (Pommerat) qu'ils avaient tous "adoré", et, adorant le second (conversation à l'entracte) qui visiblement en laissait une bonne partie perplexes.

Le Cendrillon de Pommerat est une machine de guerre, une bête de scène. J'adore les mises en scène du monsieur pour ses lumières, ses effets visuels, sa scéno, et, là, pour le coup, on en prend vraiment plein plein les mirettes question effets. Et de là vient peut-être mon souci : cette forme sublime n'était là que pour emballer un fond -théâtral- pas complètement tout à fait à la hauteur, que ce soit par rapport au conte originel, ou par l'adaptation qu'en a fait l'auteur, mais je reconnais surtout que le fait que j'en aie été si loin physiquement (de la scène) m'en a aussi éloigné mentalement (du texte, du jeu des acteurs), avec cette sensation persistante d'avoir eu énormément de mal à me mettre "dedans".

J'en étais un peu là de mes réflexions quand a débuté "J'ai couru comme dans un rêve". J'ai souri en entrant dans la salle, tous les acteurs étant déjà assis sur scène, chacun sur sa chaise, regard-public, et j'ai dit à Pat "Mmm ça fait théâtre moderne..."  J'étais déjà de bonne humeur, ou plutôt dans de bonnes dispositions. Et pourtant le début est vraiment casse-gueule : salle allumée, faux-vrais échanges avec le public, vrai-faux théâtre-vérité, entre groupe de réflexion et relecture de Pirandello... Où donc est-on ? d'autant que le papier annonce 2h30. Mais la force des Sans cou est de réussir à nous harponner, progressivement, mine de rien, en nous déstabilisant régulièrement par des embardées de jeu,  de mise en scène, de sentiments, d'émotions, des rebondissements, des surgissements
Un théâtre plus nu, plus fragile et plus terre-à-terre (moins m'as-tu vu ?) que l'impeccable pyrotechnie visuelle de Pommerat, plus corps à corps, plus les mains dans le cambouis, avec,(à chaque virage, forcément, on risque de se casser la gueule), des moments plus ou moins justes, plus ou moins intenses (et, renseignement pris ultérieurement, le spectacle ne faisait déjà plus "que" 2h30 sur les 3 qu'il faisait à l'origine) mais surtout de magnifiques et bouleversants pics d'émotion (le monologue de fin de la première partie notamment m'a laissé pantelant et, oui, les yeux rouges sur mon siège...)
L'histoire d'un homme qui apprend presqu'en même temps qu'il est atteint d'une tumeur foudroyante, et qu'il va être aussi papa : une famille (le mec, sa copine, sa soeur, l'oncle qui les a élevés, l'ami de la famille) plus un "maître de jeu", (un manipulateur, un créateur, un deus ex machina) se constituant en regard extérieur pour nous raconter cette histoire sous déifférentes formes, chronologiquement mais genre boule à facette, avec la lumière qui change, et la façon de regarder, et l'effet qu'elle produit. des moments ainsi se télescopent, des émotions d'un certain type sont shuntées et dynamitées par d'autres d'un tout autre ordre, on est baladé(s, j'ai du mal vraiment à ne pas mettre de s après on) transbahutés, secoués, on a à peine le temps d'apprécier un effet (un mot, un éclairage, une sensation, une chanson), qu'on est déjà passé à autre chose, et ça vous secoue (ça vous déstabilise, c'est sûr, d'où la perplexité de certain(e)s devant cette proposition de théâtre, qui envisageaient même de profiter de l'entracte pour n'y pas revenir -les sots!-).
Je pense qu'on aurait pu même se passer d'entracte, la plus grosse partie de la pièce ayant déjà eu lieu, avec en plus la difficulté de redémarrer et de "re-prendre" les spectateurs après le fabuleux moment de fin de première partie. Les Sans cou ont réussi leur coup, même si cette dernière partie pouvait effectivement sembler un tout petit chouïa en-deçà de ce qu'on avait pu éprouver au début (et encore, je n'en suis même pas tout à fait sûr). ce qui est certain, par contre, et a été ensuite confirmé par la directrice de la salle d'une part, puis par les comédiens eux-mêmes, c'est que ce j'ai couru comme dans un rêve a visiblement énormément plus à l'importante quantité de djeunz qui étaient assis ce soir-là dans la salle. Peut-être grâce à sa forme même, ce genre d'auto-zapping, de coq-à-l'âne, de montagnes russes.
En tout cas, de sacrées belles secousses...

 

 

2 février 2014

cravache

NYMPHOMANIAC 2
de Lars Von Trier

Oh lala. que s'est-il passé ? on reprend pourtant les choses exactement là où on les avait laissées à la fin du 1 (vraiment le sentiment que le film a été coupé en deux, tchac! par un genre de boucher sans état d'âme qui débite juste -tchac!- sa bidoche et basta, Y en a un peu plus, je vous le mets quand même ? enveloppé dans ce même papier gras,  ce même carton limite foutage de gueule qu'au début du 1 "ceci est la version censurée de, etc.")
On était resté sur la musique de Bach, et, entre autres, la mort du père, avec, si je me souviens bien, un générique final dépotant hard-rockeux, et voilà qu'on va causer cravache, annuaires, cul nu et plaisir dans la souffrance... Aïe! (et doublement : pour elle, et pour moi : le sado-masochisme m'insupporte, et, au mieux, m'inintéresse, qu'y peux-je, je ne conçois -idéalement- les relations (qu'elles soient sexuelles, affectives, amoureuses ou autres) que sur un strict pied d'égalité, d'une part, et sans accessoires d'autre part) ca n'est pas très intéressant (pour moi) c'est filmé "clinique", grisâtre et moche, et ça dure looooongtemps en plus. Et en plus Shia Labeouf disparaît assez rapidement (et il est tout habillé).
Le film utilise le même dispositif : discussion en chambre, Charlotte tuméfiée en pyjama  (oh que j'adore sa voix, ses modulations, la façon dont parfois elle finit en un souffle) qui parle de cul (et de chatte) et son interlocuteur, érudit et civil, qui fait des commentaires, compare, annote, cite, évoque (Tout l'univers 2, Les belles histoires de l'Oncle Popaul la suite) mais quelque chose a changé, ou quelque chose manque, on ne sait plus exactement (ou, peut-être, il n'y a -justement- absolument rien de plus que dans la première partie ?).
Bref je me suis longtemps ennuyé (et j'ai d'ailleurs un peu piqué du nez), et l'atmosphère de la salle m'a rappelé le bon temps des cinémas pornos (que des mecs seuls dans le public, ne se regardant pas, avec une certaine tension dans l'air, et peut-être une certaine gêne aussi, celle qui va avec).Ca se déroule cahin-caha, ça fouette dur, on regarde d'un oeil, on baille... Mais quand même, à intervalles réguliers, des jolis beaux vrais morceaux de vrai cinéma viennent (vous) mettre un peu de baume sur vos petites fesses de spectateurs à vif que le réalisateur a consciencieusement -délibérément- cinglées et zébrées (-oh la jolie image-).
Autant la première partie m'avait semblée aguichante, attractive, autant celle-ci (c'est peut-être ça, quand on vieillit) n'a plus grand-chose de désirable ni d'attirant. triste à mourir (et justement...) Sans doute à cause de la longueur, du sérieux, et de la complaisance du chapitre SM. Qui plombe grave.
On n'en sait pas beaucoup plus sur la nymphomania qu'en entrant dans la salle (mais y venait-on spécialement pour ça, hein ?)
Certes, il restera l'arbre de Joe, la fillette qui s'envole, la voiture en feu, la jeune fille à l'oreille déformée, sans oublier (huhu) les deux blacks en grande discussion et Jean-Marc Barr  sur sa chaise (les seules QV du film, ah non pardon il y a celle de la toute fin -toute faim ?- mais elle n'est pas très guillerette) mais c'est assez peu, rétrospectivement... (avec "en prime" une énervante auto-citation de Lars Von trier par lui-même : le gamin sur le balcon sous la neige, avec la musique qui pleure).
Ah, et la reprise de "Hey Joe" (peut-être que le prénom de l'héroïne n'a été choisi que pour ça) assez joliment susurré par Charlotte...
Me reste donc un espoir : celui de faire une vraie idée sur le vrai film de LVT, avec la vraie version intégrale.
Attendons, donc...

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