mercredi 1er (Bussang)
Quelle meilleure façon de commencer le mois que cette exquise journée passer là, assis à cette même table (avant le spectacle, à l'entracte, après le spectacle), joyeuse équipe (Catherine Marie Manue Dominique, Emma, Régis, Pépin, Coralie, Loulou) comme aimantée là d'un bout à l'autre de l'après-midi
jeudi 2 (bôô cinéma)
vu avec Catherine, A genoux les gars, d'Antoine Desrosières, un film qui dépote, (où il est beaucoup question de sucer la bite) en profitant de la clim et sans d'ailleurs y fermer l'oeil une seconde (3 personnes sur 10 ont quitté la salle tout de même)
vendredi 3 (chez les voisins)
le bonheur extrême de s'immerger dans la piscine à 18h et quelques, il fait 35° dehors, rentrer dans la bienfaisante fraîcheur de l'eau et se faire masser le dos par le petit jet, tout en discutant
samedi 4 (Cuse)
Catherine a eu énormément de chance et gagné trois des cinq parties de scrabble que nous avons faites, avec Laurence et Louise (je fus médiocre)
dimanche 5 (Super U)
je suis sorti spécialement pour aller y acheter une boîte de pois-chiches et une tablette de chocolat, pour faire la fameuse mousse, et je l'ai encore ratée (sans doute n'ai-je pas laissé assez refroidir le chocolat fondu, et du coup la texture en était désagréablement granuleuse : poubelle)
lundi 6 (chez les voisins)
le bonheur c'est, après avoir traversé la rue et la cour, et, hagard de chaleur, salué Christique et Yolande, entrer dans la grotte (toujours à 13°) marcher jusqu'au fond et y rester une dizaine de minutes, au frais, délicieusement
mardi 7 (Port/Saône)
ça m'aura tout de même fait faire trois allers-retours (18h, 22h, 23h30), pour pouvoir offrir une douche à ce pauvre routier privé de clim, mais ça en valait largement la peine (...)
mercredi 8 (météo)
un orage dans la nuit, attendu (espéré) mais insatisfaisant : beaucoup de vent pour rien (volets qui claquent) ou presque, et une pluie si inconsistante qu'elle se vaporise avant de toucher le sol
jeudi 9 (météo, encore)
ils annonçaient de la pluie pour aujourd'hui, uniquement aujourd'hui, mais hélas il n'a pas réussi à pleuvoir (comme quand on n'arrive pas à pleurer), à peine quelques gouttes, et ce à plusieurs reprises
vendredi 10 (à la cuisine)
sur les conseils de Catherine,j'ai achetée de l'araignée de porc, marinée, que j'ai fait griller à la poële (la baisse des températures m'autorisant à nouveau ce mode de cuisson)
samedi 11 (Bussang)
un coussin, prêté par Dominique, une petite laine pour le soir, un appareil-photo pour prendre des images à la sauvette, et quatre pièces de Molière à la hussarde et au grand galop, de 14 à 22h
dimanche 12 (la nuit)
ouf! on dort mieux, la température a baissé, j'ai refermé les fenêtres (plus besoin de courants d'air) et même repris un peu la couette, sur le coup des 4h du matin!
lundi 13 (Cuse)
journée scrabble (5 parties!) j'ai fait 176 points en un coup avec ESQUISSE sur deux triples, grâce au Q de QUOTITE, posé juste avant par Catherine, et avec deux jokers!
mardi 14 (météo)
un jour un peu comme un répit entre le "il a plu" d'hier et le "il va refaire chaud" de demain : on souffle... (et pourtant j'ai encore une fois très mal dormi)
mercredi 15 (à la maison)
comme un jour férié habituel : j'ai traîné à la maison, à poil, me suis habillé avec la vague envie d'aller au cinéma à 16h, mais à quoi bon, me suis redéshabillé et j'ai terminé Fief de David Lopez (pas besoin de sortir)
jeudi 16 (bôô cinéma)
Quoi faire ? Et hop, tiens, trois films d'affilée : L'avenir est à toi avec Emma, Under the Silver Lake (re) tout seul, et Woman at war (re) avec Catherine... (j'avais très faim le soir en rentrant)
vendredi 17 (parking Isembart)
on voit que bientôt les vacances s'achèvent : il ne restait plus qu'une seule place libre, tout au fond, à l'ombre, je m'y suis garé avant d'aller rejoindre Emma (bientôt il n'y en aura plus du tout)
samedi 18 (carte michelin)
depuis la sortie de Remiremont, on pensait qu'on roulait vers l'est, en direction de Gérardmer, mais on a réalisé qu'on était parti plein sud, direction Rupt sur Moselle, et qu'il fallait donc faire demi-tour fissa, avant que de nous retrouver au Thillot...
dimanche 19 (chez les voisins)
pour l'apéro, l'envie m'était venue, sur le tard, de faire des gougères, mais je n'avais que de la farine complète, et pas assez de fromage, et donc le résulat était moyen
lundi 20 (à la gare)
un souci de moins : ça y est, avec Marie, nous avons enfin pu acheter notre billet retour, Paris-Vesoul, en ter, valable une semaine, échangeable et remboursable
mardi 21 (à l'ombre)
Emma m'en avait parlé, Marie me l'a prêté, j'ai commencé Le lambeau de Philippe Lançon, (dont j'ai lu 200 pages quasiment d'une traite et qui me passionne)
mercredi 22 (Cuse)
Tout l'après-midi les orages ont tourné autour de nous, on entendait les grondements au loin, on voyait les nuages noirs, la lumière électrique, mais rien n'y a fait, il n'a pas plu (Dominique a juste senti deux gouttes)
jeudi 23 (devant le Thé V')
cinq premiers arrivés : deux femmes (côté jardin) et trois hommes (côté cour) : les hommes lisent, silencieux, et les femmes discutent (elles n'arrêteront pas -ou presque- jusqu'à 13h30)
vendredi 24 (Digoin)
en allant à Riom, nous nous sommes arrêtés au fameux pont-canal, comme nous l'avions fait il y a vingt ans et quelques avec les D. en allant à Clermont, et nous sommes entrés dans ce même troquet qu'il y a vingt ans et quelques, dont je me souvenais assez précisément (mais Dominique non) et assis à la même table
samedi 25 (Riom)
ironie : cette pluie qu'on avait si ardemment souhaitée les semaines précédentes et qui là, justement, ce jour-là, menaçait de gâcher la fête de Malou (mais finalement, non)
dimanche 26 (dans l'eau)
à droite, ce ballet nautique de jeunes gens (bruyant) chorégraphié par David, et à gauche, dans le petit bassin circulaire, l'immobilité silencieuse du face-à-face de deux grenouilles s'observant à fleur d'eau
lundi 27 (Chapdes-Beaufort)
un "parcours artistique", avec des sculptures monumentales en basalte in situ, intéressant certes mais cartographié en dépit du bon sens, nous obligeant à faire quelques kilomètres inutiles (et j'ai donc écourté la visite)
mardi 28 (Brioude)
(il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis) : cette exposition Chagall que je n'avais pas envie d'aller voir, où j'ai pourtant fini par suivre les autres, et dont je suis sorti enthousiasmé, en ayant acheté le catalogue
mercredi 29 (retour)
Dominique a conduit vaillamment, j'ai co-piloté assidument, et nous avons, -ô bonheur ineffable!- réussi à éviter Vichy! (et sa traversée habituellement semée de perfides chausse-trapes)
jeudi 30 (sur l'ordi)
rattrapé le temps perdu (par ma faute), et finalement réussi à... finaliser dans les temps le dépliant Ecole et Cinéma en pdf (pour que Dominique B. puisse, comme elle le souhaitait, l'envoyer dans les écoles pour la pré-rentrée)
vendredi 31 (fjt)
retrouvailles ce midi avec Catherine pour fêter sa première non-pré-rentrée (et la cinquième pour moi, tout de même!) devant une assiette de gratin de côtes de bettes et de grillade à la sauce cornichon