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lieux communs (et autres fadaises)
1 novembre 2005

désir désir

Hier j'ai revu E.
On se voit encore, de temps en temps, toujours en coup de vent. C'est une très drôle d'histoire...
On se croisait régulièrement sur les parkings et leurs environs immédiats, je le trouvais plutôt sympa, agréable de contact, câlin, c'était plutôt bien (oui, oui, je sais, j'ai l'amour buissonnier... euh peut-être devrais-je plutôt écrire "désir", mais c'est vrai que j'ai toujours tendance à  mélanger un peu tout...) On se voyait de temps en temps, oui, c'était bien...
Et puis je ne l'ai plus vu pendant un certain temps, alors je l'ai cherché, attendu, mais bon je ne savais pas où le joindre... Le jour où je l'ai croisé de nouveau, on a parlé, on s'est dit qu'on pourrait peut-être se connaître un peu plus, alors je lui ai proposé mes coordonnées, lui m'a donné son tel, on s'est donnés rendez-vous le soir chez moi... Il est venu, c'était bien, on a fait l'amour, on a beaucoup parlé, et puis on a commencé à se téléphoner et à se voir plus régulièrement...
Et ça a commencé à être moins bien... Lui se disait très amoureux (mais très occupé aussi, et ce n'était pas des bobards, j'ai jamis vu un mec bosser autant !) Les rendez-vous avaient donc toujours lieu très tard (et dieu sait si j'ai horreur d'attendre, mais là, bon, j'étais prêt à faire l'effort)
Et voilà-t-y pas rapidement que ça se met à battre de l'aile au niveau physique (alors que ça n'avait jusque là jamais posé le moindre problème entre nous,  au contraire!) : pour la première fois de ma vie, voilà mon zizi qui reste en panne. Rien. Panne sèche. Tête basse obstinément, comme un gamin puni. Une fois, puis une autre, puis encore une autre... J'ai commencé à me poser des questions, à m'inquiéter, mais, évidemment, plus j'y pensais, plus je m'interrogeais, et moins ça marchait. En rigolant, il m'avait même proposé de m'offrir un arbre pour mettre dans mon appart, qu'on puisse se retrouver dans la situation habituelle. Comment dire, je l'aimais "intellectuellement", mais mon corps ne suivait plus. (J'avais pourtant poussé l'honnêteté jusqu'à suspendre les visites régulières de mon copain routier.) Etait-ce la peur inconsciente de l'engagement, la trouille d'une vie de couple régulière ?  Je me pose toujours la question.
Il s'en est bien rendu compte que ça me minait, et que ça se détériorait, alors on s'est séparés, on a mis un peu de distance et de temps... On s'est juste promis, en souriant, qu'on finirait notre vie ensemble, d'ici quelques dizaines d'années, quand les choses seraient plus calmes de part et d'autre...
Strange, isnt'it ? J'ai toujours son numéro en mémoire sur mon tel, même si je ne l'appelle pas (lui non plus d'ailleurs...) un genre d'assurance-vieillesse, de plan-épargne affectif ???

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