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Post comme post-cataclysme, post-nucléaire, post-apocalypse, etc...
J'aime bien le 2 janvier (enfin cette année ça tombe comme ça mais bon pas toujours) disons plutôt que j'aime bien le lundi qui suit le 31 décembre.
"Ca" redémarre. Le côté bon fini de rigoler on passe à autre chose ou plutôt bon c'est reparti comme avant, il ne s'est rien passé circulez y a rien à voir et braves gens dormez en paix. (dont je n'arrive pasà déterminer s'il s'agit plutôt de cynisme ou de pragmatisme...) Eteintes les jolies décorations glinglinguantes dans les rues, à la poubelle les sapins, au feu les papiers-cadeaux divers (vous avez remarqué, avec ces nouveaux matériaux, ça fait des jolies flammes bleu ou vert pétant(s) du plus industriel effet), fondues les bûches aux parfums tellement tendance (pied-de-porc/fraise des bois et son coulis de saison sauce au plâtre) et déjà revendus sur ebay ou priceminister les cadeaux dont vous ne vouliez pas forcément (oh l'intégrale gloria lasso comme c'est gentil sourire en dents de scie oh tout péguy en pléiade vraiment fallait pas sourire re-idem)
Bref on efface tout et on recommence. Exactement tout pareil idem que comme avant. Ces conventions du calendrier sont comme une parenthèse obligatoire, du 24 au 31 grosso modo la trève des confiseurs les sourires les cadeaux la grosse bouffe (oups ! j'ai déjà écrit -un peu aigrement certes- là-dessus, il ya quelques années, faudrait tout de même pas que je radote !!!)
Le prix de l'essence est remonté (avez-vous remarqué que le prix de l'essence est toujours plus bas à cette époque de l'année ? Comme si les multinationales, esprit de Noyel oblige, s'autorisaient à baisser d'un petit poil les intérêts colossaux qu'elles engrangent le reste de l'année et faisaient les gentilles, avec un sourire d'angelot collé sur le rictus habituel du magnat désabusé). Les magasins sont fermés pour inventaire (on prépare déjà l'événement suivant sur le calendrier perpétuel : les soldes) et ce jour-là, quand on fait les courses, que ce soit à la poste à la boulangerie au bureau de tabac on échange les voeux de rigueur avec ses commerçants dits "de proximité" (qui souvent, en plus vous font cadeau d'un microscopique calendrier avec leur raison sociale écrite dessus. C'est l'intention qui compte.)
Mais ce que je préfère, ce jour là et les quelques suivants, c'est, dans la boîte aux lettres, les voeux. Voeux des amis principalement (j'ai la chance d'avoir des amis merveilleux), d'organismes officiels aussi (un tout petit peu). Ce sont quasi les seuls jours de l'année où le vrai courrier, écrit à la vraie main sur du vrai papier, reprend ses droits...
A ce jour reçu ceux de
- Pépin (le premier, samed)
- Dominique
- Pégis et Emma
- Patricia
Allez-y, allez-y, que je fasse mieux que l'année dernière ! (Depuis très longtemps, j'ai envie d'organiser une exposition de voeux. Chiche ?)
(tiens, en parlant ce cynisme et/ou pragmatisme... trouvé ça ce matin en allant à la banque.)