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lieux communs (et autres fadaises)
9 mai 2006

scaphandrier

Etats d'esprit.
Me suis soudain trouvé l'autre soir dans cet état de tristesse profonde, aussi inexplicable qu'inattendue, que je connais parfois. Abîmé.
Cet état qui vous fait soupirer, n'avoir envie de rien, vous sentir tirebouchonné au niveau du plexus, ne pas apprécier autant que d'habitude la compagnie des autres, vous sentir sans cesse sur le bord des larmes.
Le plus gênant c'est de ne pas en savoir la raison, ou plutôt d'essayer d'en trouver  les raisons potentielles.

Pourquoi donc je me sentais... comme ça ?
C'est l'accumulation de fragments parfois imperceptibles, chacun individuellement supportable, qui provoque soudain ce changement d'état. ("Un peu souvent répété fait beaucoup.") Comme beaucoup de flocons feraient une avalanche. Ou beaucoup de gouttes un raz-de-marée.

J'ai relu le post que je venais d'écrire sur ma soirée au théâtre, je l'ai trouvé... pitoyable, et j'ai failli le faire disparaître mais bon laissons-le exister. Oui c'est exactement le mot. Pitoyable, cette attitude réitérée, ad nauseam, (les ornières) que ce soit envers ***, envers ce routier allemand, envers Philippe F. (pour ne citer que les trois derniers exemples évoqués dans les posts récents.) Je ne sais pas comment m'y prendre, par rapport aux autres (enfin disons plutôt que je ne connais qu'une façon mais ça ne semble pas être la bonne)

Donner et recevoir de l'affectif. (En tout cas, on ne me l'a jamais assez dit ou montré). Me sens comme handicapé de ça. Et j'en ai besoin (on nous le répète assez, tout le temps, partout, qu'on en a tous besoin). J'ai l'impression de tout faire pour ça, le maximum, et en même temps le sentiment que je fais tout à l'envers. Que je mets mes propres bâtons dans mes propres roues, bref que je mets tout en oeuvre pour que ça ne puisse pas marcher, pour être sûr que la personne that I care for ne pourra pas me donner ce que j'attends.
(Pour aller voir jusqu'au suivant ?)


Plusieurs fois  on m'a posé la question Qu'est-ce que tu attends de lui ? (variante Qu'est-ce que tu attends de moi ? ) comme si ma démarche était incompréhensible. Ou saugrenue. Je suis incapable de répondre. Me la suis posée aussi, pourtant.

Voilà, je suis juste un peu très fatigué.
Ca doit être because le printemps! (ou parce que j'ai un peu la trouille)

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Commentaires
C
Je ne comprends pas "lâcher prise"...
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C
"Que tu lâches prise"... Pourquoi elle ne me les donne jamais à moi ces conseils là ma moumouche? (je vais finir par être jalouse) <br /> Je ne te connais pas assez pour te classer au top trois des "fun people", mais dans le panthéon des infiniments aimables, aucun doute, tu es très en haut!
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A
Bon ben c'est pas gai tout ça. Ça faisait un sacré bout de temps que j'étais pas revenue en visite sur ton blog. Allez ! du printemps, du rire, de l'amour, des petits oiseaux qui chantent et des pâquerettes, please !<br /> Quand je pense que je te classe dans le Top 3 des gens les plus rigolos du monde !
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Z
Pour une fois, une seule pourrais-tu accepter de reconnaître que tu es une personne infiniment aimable et qu'il faudrait que tu lâches prise, tout simplement !
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