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lieux communs (et autres fadaises)
3 novembre 2006

à paris

UN CAMION EN REPARATION
d'Arnaud Simon
ETOILE VIOLETTE
d'Axelle Ropert
(MK2 Beaubourg)

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J'avais envie de voir le premier, pour cette phrase lue dans le dossier de presse "Je voudrais être un camion en réparation, au moins, on s'occupe de toi...". Une rencontre estivale entre deux mecs, un jeune et un un peu plus âgé.Un peu plus de quarante minutes, une histoire comme la vie. Ni plus ni moins, Eugène et Pierre, l'étudiant et le jardinier, je t'aime moi non plus, et les vacances finissent. Très bien.
Je n'ai pas aimé le deuxième, l'histoire d'un tailleur qui va a des cours du soir de littérature, où l'on rejoue la vie de Jean-Jacques Rousseau. Rien à en sauver. C'est comme la veste que rapporte à Simon une de ses clientes : "le tissu est bon marché, c'est monté n'importe comment et cousu (de fil blanc) en dépit du bon sens".Quarante et quelques minutes qui durent des plombes. Dur dur! (n'en déplaise à mon ami hervé)

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MALA NOCHE
de Gus Van Sant
(MK2 Beaubourg)
Vu le même après-midi (et dans la même salle), puisqu'il ne passe plus que dans quelques malheureuses salles. Le premier film de Gus Van Sant (1985), invisible chez nous. Il y a quelque chose de fascinant dans ce noir et blanc très noir (l'image est souvent comme consumée tellement elle est sombre) au débraillé un peu punk un peu arty entre le no future et le je t'aime moi non plus. Un pédé tombe amoureux d'un jeune latino. Road-movie sans road, love story sans vraiment de love. Une pépite. ("incandescente" diraient les Cahiais ou Téléramuche) Paradoxalement, peut-être le film le plus sincère de notre ami GusGus. J'ai adoré le générique de fin (filmé en couleurs, genre on rigole et on fait les cons pour notre pote qui filme. Un régal)

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NE LE DIS A PERSONNE
de Guillaume Canet
(MK2 Gambetta)
La taille au-dessus. D'un polar à hyper-rebondissements d'Harlan Coben, Guillaume Canet a tiré un film avec une distribution plus de monde au balcon tu meurs : Cluzet (quel bonheur de le retrouver à chaque fois cet homme) en tête, dans la peau d'un homme qui voit soudain réapparaître par l'intermédiaire d'une webcam sa femme, dont il porte le deuil depuis huit ans, assassinée par un sérial killer au bord d'un lac. La police rouvre le dossier, de nouveaux éléments semblant impliquer sa culpabilité (au mari).
S'engage alors une course-poursuite contre la montre (l'action du film est très resserrée dans le temps, une fois le flash-back initial de huit ans -qui n'apparaît pas dans le roman- terminé), où s'agitent beaucoup de gens (flics plus ou moins malins, petits malfrats plus ou moins sympathiques, gros méchants, sérial-killer, avocate, procureur... pas chien, le réalisateur, s'il a choisi d'apparaître aussi aussi en tant qu'acteur, n'a pas pris le personnage le plus joli joli) , où le coeur du spectateur moyen fait des montagnes russes, et où notre ami François prouve qu'il est à l'aise dans les rôles physiques.
Comme toujours chez Coben, ça coup-de-théâtre à chaque chapitre, le film rebondit donc un peu dans tous les sens (il y a même le rebondissement ultime de la dernière seconde, qui devient ici de l'avant-dernière seconde, pour cause de happy-end, mais ne vous inquiétez pas, tout sera expliqué à la fin (même s'il faut vous y reprendre à deux fois pour être bien sûr...)
C'est plutôt compliqué à remonter, d'ailleurs la scène qui permet au "coupable" d'expliciter tout est un peu laborieuse : "alors truc est venu voir machin mais le bidule était dans la poche de chose qu'il avait enterré pour faire croire que trucmuche s'était servi de machintruc parce que c'était bidulemachin qui avait frappé georgette... " (vous suivez ?)
Mais bon, n'en déplaise au Zinrockchounets (qui trouvent ça raté raté) moi je dis qu'il ne faut pas hésiter à prendre son plaisir où il se trouve, et là, vraiment, rien à dire, il y en a, du plaisir :  François Cluzet, Marie-Josée Croze, André Dussollier, Nathalie Baye, François Berléand, Kristin Scott-Thomas, Jean Rochefort, Jalil Lespert, Olivier Marchal, Gilles Lellouche (mhh... soupir) vous allez quand même réussir à trouver chaussure à votre pied, non ? Ils sont tous per-fect! Dites-le à tout le monde! (hihi)

Commentaires
C
merci GB<br /> au moins il y en a UN qui commente (ça c'est un vrai AMI)Je voterai pour toi, promis juré craché ptoui!
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G
De toutes façons le MK2 Gambetta est une excellente salle. Je me souviens d'y avoir vu dans la même soirée 'Le gendarme à St-Tropez' et 'Viridiana'. Le film en couleurs était beaucoup mieux. A l'entracte, des hotesses en nuisette qui toutes s'appelaient Carmen ou la Carmencita distribuaient au choix des palets de Vesoul ou des gâteries. Ah, quelle excellente salle de cinéma !
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