bord des larmes (le retour)
Il y a dans le Cendrillon de Disney (vous voyez bien que je ne vais pas voir que des films sleiswig-holsteinais!) une scène que j'aime beaucoup ; c'est, lors de la fuite de Cendrillon pendant les douze coups de minuit, le moment où la magie s'arrête,où tout redevient normal : le carosse se transforme en citrouille, laquelle tombe sur la route et éclate en morceaux, qui s'éteignent et redeviennent orange terne. Pfouit!
(je reviens sur l'effet de certain message sur meuseuneu qui me fit de l'effet...) Pour conclure que ça n'a servi qu'à rallumer un certain espoir (et des/espoir alors forcément ne serait pas si loin) et retour illico du bord des larmes, que je n'avais pas arpenté depuis longtemps. Un genre de sensiblerie perpétuelle à fleur de paupières (je me connais, va) qui m'est revenue, comme par hasard...
Oui, un rien me fait venir les larmes aux yeux, à nouveau, c'est comme ça je n'y peux rien. tout ça à cause de quelques lignes et d'une trentaine de mots ? j'ai du mal à y (à me) croire : ça doit être la fatigue, le manque de magnésium, ou l'effet novembre...
(il s'agirait de réapprivoisement)
"... me mena vers le bord des larmes et j'eus peur d'y sombrer..." (Jean-Luc Lagarce)
Disons que ceci sera ma (modeste) contribution à l'année Lagarce.