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lieux communs (et autres fadaises)
12 mars 2008

opposite attracts

L'HEURE D'ETE
d'Olivier Assayas

Au début, j'ai eu très peur, impossible de rentrer dedans. Scène de famille : "Et quand je serai morte, les Corot seront pour vous..." "et moi gnagna je suis styliste à Nouillorque..." "et moi regnagna je travaille en Chine pour une usine de baskets dont je citerai d'ailleurs soigneusement la marque..."  "et gnagna again on est pétés de thune mais rien de tel que la famille..." Bref donc a priori pas grand chose à secouer de tout ça, nous n'avons pas les mêmes valeurs, etc. Les histoires de patrimoine, d'héritage, bof bof. On craint d'avoir à regarder sa montre. Et insensiblement, insidieusement, voilà que ça se construit ça s'élabore ça s'échafaude, et on se prend à être  attentif, à y croire , à ête touché (idem). Objets inanimés, certes, mais sûr qu'ils ont une âme. Belle scène de visite dominicale au Musée d'O., qui sponsorise. Les têtes d'affiche (Binoche Berling Rénier) sont bien, mais deux mentions spéciales pour Edith Scob et Dominique Reymond, perfect, comme à chaque fois.
J'aurais pu être encore plus fainéant et vous renvoyer juste à la critique de Zvezdo qui en dit très bien tout le bien que j'en pense...

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FILATURES
de Yau Nai Hoy

Enchaîné avec ce film aux antipodes (dans tous les sens du terme) du premier. Un polar speedy et techno branchouille, par un ancien assistant de Johnny To. Pour une fois le titre français est plus proche  que l'original ("The eye in the sky") quant au contenu du film, qui nous briefe sur le quotidien de Melle Piggy "qui vient d'intégrer l'unité filatures de la police de Hong-Kong" (je le recopie de mémoire parce que je viens de le lire et je trouve que ça résume assez bien la situation) et ces filatures, donc, vont constituer l'essentiel de la trame (filature, trame, vous suivez ???) du film en question. Où Piggy (la nouvelle) et son vieux briscard de collègue ("le chien") sont aux trousses (avec tous leurs collègues aux surnoms d'animaux) du chef insaisissable d'un gang de braqueurs (Le "fantôme", c'est Tony Leung, bien sûr, plutôt ici "très habillé" comme a dit mon ami Jacky...) Plus technologique que romantique, donc. C'est bien fichu, plutôt bien filmé, efficace. J'espérais un retournement de situation final (le fameux twist qui met en général en surchauffe la tête du scénariste) qui ne vint pas hélas. Plus réaliste que scénariste ? Oui, mais bon, tel quel c'est tout de même très très bien.

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