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lieux communs (et autres fadaises)
25 octobre 2008

tio(s)

ECHO PARK, L.A
de Richard Glatzer et Wash Westmoreland

Un cas de figure plus si courant : un film raté en salle, enregistré à la télé, et regardé idem. Sur un quartier latino de Los Angeles, et plus précisément centré sur une de ses familles. J'avais l'impression de voir l'autre côté des films latinos que je vois d'habitude (smiley aux joues roses de honte), le genre de films que je ne chronique jamais par ici (pour les gens intéressés, ils s'agit des films du LFC*, mais, chut!) Une famille, donc, où, manque de bol et concentration scénaristique, le fiston (hijo) a té chassé par son père pour cause de gayitude (et c'est vrai qu'il est plutôt tout mimi, en débardeur blanc et baggy, muscles tatouages et barbichette -mais, contrairement aux "autres" films latinos, il ne montrera rien-) tandis que la demoiselle (hija), sur le point de fêter sa quinceañera (quoi, vous ne savez pas ce que c'est ? remarquez que, avant le début du film, moi non plus) se retrouve enceinte alors qu'elle est toujours vierge, et se fait donc aussi chasser par son père, incrédule. tous deux sont récueillis par leur vieil oncle célibataire, jusqu'à ce que.
Une chronique sensible (d'un quartier qu'on pourrait dire idem), touchante plus par le naturel des interprètes (en grande majorité des non-professionnels) que par l'épaisseur et la densité de son scénario. On s'y ennuierait même presque un petit peu des fois, mais on reste, pourtant, jusqu'au bout (et on y va même de sa larmichette, si si), ému et convaincu par cette authenticité et cette humanité.

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