l'armistice est signé
50/50
de Jonathan Levine
Celui-là, j'aurais pu le voir en proj' de presse aux vacances de la Toussaint, si l'attaché de presse de la boîte en question avait daigné répondre à mon mail. J'avais envie de le voir pour une seule et unique raison (oui oui j'assume) : Seth Rogen, gros nounours découvert dans les films de Judd Apatow, et dont c'est rien de dire qu'il me fait de l'effet...
Un jeune homme apprend qu'il a le cancer (ah, ça rigole déjà moins, hein ? s'il y en a un qui dit "encore ?", je lui colle une gifle) et doit donc suivre le parcours obligé : l'annonce aux proches, la chimio, les effets indésirables, la thérapie, l'opération, mais comme c'est d'après une histoire vraie, on sait déjà que ça finira bien.
Le jeune homme, c'est Joseph Gordon-Levitt, déjà (agréablement) vu dans maints films indépendants et/ou sundancesques. Il a une copine mais leur relation vacille, et voilà-t-y pas que sa nouvelle thérapeute s'avère être tout aussi mimi qu'inexpérimentée (professionnellement), et qu'entre les deux son coeur aussi vacille. sans oublier que sa maman est Anjelica Huston, et que c'est rien de le dire... et que son meilleur pote, c'est donc Seth Rogen.
Le film se laisse voir, plan-plan, ne force pas trop sur les lacrymales mais ne sollicite pas outrageusement non plus les zygomatiques. Seth Rogen fait -heureusement ?- son Seth Rogen à donf (le genre "adorable bourrin" comme j'aime) il est là pour dire bite couille pipe et branlette, et il remplit son office, un peu sans surprise quand même.
Le film est sympathique mais aussi maladroit (et je pensais, en le regardant, que si Intouchables est racoleur, celui-ci pourrait tout aussi bien quasiment être qualifié de putassier, non ? ou bien je n'ai rien compris ?) en déséquilibre, quoi, des fois agaçant et des fois mou-mou d'ailleurs je me suis un peu endormouillé au milieu (smiley confus).
Alors, Seth Rogen ? Autant revoir Funny People, Zack et Miri tournent un porno ou 40 ans et toujours puceau! (non, c'est vrai, il n'est pas gâté par les titres de ses films)