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lieux communs (et autres fadaises)
1 mai 2012

farigoulette

RADIOSTARS
de Romain Lévy

Celui-là, j'avais envie de le voir depuis que j'avais vu la bande-annonce. J'ai quand même attendu l'ultime soir de programmation dans le bôô cinéma pour y aller! Bonne surprise dès le départ : tout le début ne figure pas du tout dans la bande-annonce, c'est déjà plutôt bon signe... Un film de potes, une histoire de mecs (une version 2012 du Plein de super, de Cavalier, ou une version frenchy des ... films de potes ricains à la Judd Apatow, ceux avec mon Seth Rogen à moi que j'aime) pourrait-on dire.
Un voyage en bus à travers la "france profonde" -il y a Vesoul, bien entendu-, lors d'une tournée estivale et punitive pour nos lascars, (animateurs d'une émission de radio matinale sur une station qui n'est plus number one), bus conduit par un chauffeur qui réussit le prodige de ressembler en même temps à Jacques Dutronc et à Françoise Hardy (pour un running gag qui va faire long feu : est-il lui ou est-il elle ?, pour finir d'ailleurs assez abruptement et sans donner de véritable réponse..)
Mecs en virée, chambres d'hôtels, beautés locales, vannes, clopes, bières, pieds sur la table, ambiance virile, quoi... Les dialogues fusent (il n'est pas question pour rien de standup comedy), grosses vannes assassines, gros rires aussi, grosses colères, et grosses ficelles parfois aussi, mais tout ça avance très très plaisamment, il faut le reconnaître (ne boudons pas notre plaisir). Des dialogues qui font mouche (avec des gros mots  comme dans leurs homologues ricains), des scènes qui fonctionnent, des moments de rire et aussi d'émotion (quand Alex lit au public le papier rédigé par Ben, par exemple), bref on se sent bien avec ces zozos...
Et puis, hélas, le rythme ralentit, le scénario s'alourdit, le trait grossit (le rappeur) et c'est alors qu'une scène de placement de produit très très peu discrète ("come as you are") vient encore un peu plus gâcher le plaisir, (même si j'imagine qu'elle est très dans le sens du poil du public pour lequel le film est destiné).
J'aime bien les films de potes, les films choraux, où les bons sentiments font la loi, où la chaleur de l'amitié tient lieu de ciment entre les parpaings d'un scénario parfois un peu disjoint ou branlant. Un truc positif, quoi, un feel good movie qu'on dit que ça s'appelle, maintenant... (Ca pourrait aussi être un buddy movie, ou juste un road movie, non ?)
Inutile de préciser que ça fonctionne d'autant mieux que les acteurs assurent (mention spéciale à Manu Payet et à Clovis Cornilhac, et au troisème dont le nom de famille est Attal, mais qui ressemble à un fils caché d'Eric Caravaca)

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