au lance-flammes
BELLFLOWER
de Evan Glodell
Problème d'éthique : a-t-on le droit de chroniquer un film quand on a quitté la salle avant la fin ? C'est vraiment rare que ça m'arrive, et c'est d'autant plus agaçant que celui-là, j'avais vraiment envie de le voir, au lu des critiques énergiquement dithyrambiques qu'il avait provoquées. (Il semblerait qu'on n'ait pas vu le même film, ou peut-être que la dernière demi-heure était vraiment génialissime, puisque c'est le bout qui manque) mais ce que j'ai vu m'a suffi. Peut-être, si j'avais été tout seul, serais-je resté jusqu'à la fin, pour voir. Mais, dès le début, je me suis dit "ohlalala c'est mal parti, ça va m'énerver...", et surtout j'étais sûr que Dominique, à côté de moi, était dans le même état d'esprit, sinon pire... , un bref échange verbal me l'a d'ailleurs confirmé, et à ma question "tu veux qu'on s'en aille ?" elle a acquiescé.
On a quand même tenu une heure avec des potes qui essayent de construire un lance-flammes et une super-bagnole (Medusa ?) en prévision de la fin du monde, mais passent surtout du temps à se biturer la gueule entre potes, vous savez le genre rades glauques avec clients qui le sont tout autant, genre je dégueule partout, je t'en colle une si tu mate ma meuf et je gagne 500$ en bouffant des criquets vivants.. Et ? Et c'est tout! OK c'est filmé avec un filtre orangeasse et des cadrages grave fun mais bon, c'est moche, frimeur, démagogique et c'est tout. La Sundancite a encore fait une victime. C'est grave docteur ?