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lieux communs (et autres fadaises)
3 septembre 2013

le vendeur de photos de films

(queue de rêve)

J'ai un appartement dans un château (au premier étage à droite), et, en regardant par la fenêtre, je vois en contrebas un genre de stand où les gens viennent et repartent avec des grandes enveloppes kraft format A4 à la main

je suis en bas, au stand en question, et je me rend compte que c'est celui d'un monsieur qui vend des photos de films (d'où les enveloppes)

j'ai engagé la conversation, le monsieur à l'air plutôt sympathique (même s'il n'est pas très beau) et nous parlons de choses et d'autres

je suis à (? un concert ? en tout cas une pièce où il y a beaucoup de gens, qui passent dans tous les sens), et voilà que j'aperçois, un peu plus loin, dans la foule, la tête frisée du vendeur de photos de films, qui me regarde, et me fait signe qu'il me fait passer des enveloppes, lorsque je les reçois, je m'aperçois qu'il y a dedans quelques photos de films, dépareillées, qui ne m'intéressent pas vraiment, mais j'apprécie le geste (en me demandant s'il ne serait pas en train de me draguer ?)

un autre jour, je suis devant le stand du fameux monsieur, mais qui vend des choses très différentes (d'ailleurs, ne vendrait-il pas un peu de tout ?), notamment il me montre un espèce de bloc, qui lorsqu'on le prend et qu'on le rompt (comme on ferait avec une miche de pain, l'objet devient moitié noir moitié rougeâtre et se transforme en sculpture (a moins que ce ne soit le contraire ?) cet objet m'impressionne, et lorsque je relève la tête, je me rends compte qu'il n'ay plus personne derrière le stand, le monsieur est parti sans dire au revoir (je le vois, un peu plus loin qui s'éloigne dans la foule

je décide de le suivre, de le rattraper, je ne veux pas le perdre, je suis un parcours compliqué, franchit une espèce de portique (ou de porte tournante, comme à l'entrée de certains magasins, et me retrouve "à l'extérieur", dans le monde réel, une rue de Paris, avec une énorme station de métro de l'autre côté de la rue (très haute, qui pourrait évoquer le mont St-Michel), j'aperçois son nom sur un panneau, en grandes lettres blanches sur fond bleu, comme le vrai métro. La station s'appelle AUTUN

je l'ai perdu, mais je me dis que je ne peux pas rester plus longtemps dans ce monde réel-là, et qu'il faut que je reparte vite là où j'étais avant, ce que je tente de faire, illico, en rebroussant chemin

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