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lieux communs (et autres fadaises)
21 janvier 2014

champagne

MON ÂME PAR TOI GUERIE
de François Dupeyron

Grégory Gadebois est juste à tomber.
Grégory Gadebois est éblouissant. (le qualificatif s'est imposé pendant le film, tellement le réalisateur -ou le chef-op'- usent et abusent, justement,  de coquetteries éblouissantes, qui font un peu mal aux yeux, filmage face au soleil ou autre source de lumière avec effets de diffraction et autres rayons lumineux).
Autour de notre héros (un motard un peu taciturne mais à l'air plutôt gentil qui vit dans un mobile home et aime siffler des 1664 avec ses potes pas fins-fins) gravite un petit univers de "laissés-pour-compte", d'autres gens qui vivent dans d'autres caravanes, "un peu en marge du système" comme on pourrait écrire entre guillemets, avec pas forcément beaucoup d'argent, mais un semblant de liberté et/ou d'indépendance.
Et voilà que notre motard se retrouve doté des pouvoirs de guérisseur que sa mère -qui vient de mourir- lui a transmis, et que ça lui perturbe un peu la vie, qu'il avait jusque là relativement plate et simple, morne et facile. S'en servir ou pas , guérir les autres ou pas ? Les évènements ne vont, finalement pas trop lui donner le choix, d'autant plus qu'il va rencontrer, juste avant une crise d'épilepsie, une jeune dipsomane (j'ai appris ce mot il y a un certains temps chez Eric Holder, et c'est beaucoup plus joli qu'alcoolique, non ?) qui  soigne son spleen aux coupettes dans les bars.
Histoire d'amour en devenir où nos deux cabossés de la vie tentent de se rapprocher sans trop se déchirer de leurs piquants respectifs.
Et une partition sur le fil pour un Grégory Gadebois, je le répète, admirable.

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