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lieux communs (et autres fadaises)
26 septembre 2014

unité de temps

quinze jours : ça me semble une bonne unité de temps
c'était la durée de chacune des "petites vacances" qui rythmaient l'année scolaire
et c'était aussi l'unité de référence qui servait à mesurer les grandes vacances "qui étaient, peu ou prou l'équivalent de quatre fois ça...
quinze jours, donc, déjà, depuis le vendredi 5 septembre (premier jour de "vraie retraite", où je me suis réveillé le matin, chez moi (et couché le soir idem)
la bonne durée pour tenter de faire un état des lieux (euh état des temps plutôt)
qu'est-ce qui a changé (si, déjà, quelque chose a changé...) ? et si tel est le cas, qu'est-ce que ça a changé ?

le plus important, le primordial, mais c'était déjà fait depuis le début juillet, ça a été d'arrêter le réveil... euh plus précisément d'arrêter la sonnerie du réveil, le matin
même si je continue (horloge interne) de me réveiller quasiment toujours à la même heure qu'"avant" (entre 5 et 6h, voui voui) ça n'est pas du tout pareil puisque je peux faire à ce moment là comme je veux : rester debout, pour profiter de toute cette grande journée, ou petit-déjeuner, et aller me recoucher ensuite pour, au choix, un, ou, deux, ou plus (ça dépend) cycles de sommeil...
Le temps, c'est pour ça que je tenais vraiment à voir l'intégralité de The clock, à Metz. Qu'est ce que c'est, 24 heures ? Je l'ai expérimenté, minute par minute, mais je n'en sais pas vraiment plus, après...

c'est peut-être ça la vacance, ce concept qui me fascinait quand j'étais plus jeune, mais que j'ai toujours eu du mal à définir précisément : cette vaste étendue de temps, illimitée, cette disparition (abolition) des repères temporels sociaux , des balises habituelles (on pourrait très bien envisager, si on le souhaitait, de rester au lit une semaine entière, par exemple sans que qui que ce soit puisse y trouver à redire)

je pense à la phrase de Claude W., l'année dernière "Depuis que j'ai le temps, je n'ai plus le temps...", et c'est criant, vraiment, que les retraités ont un problème avec la gestion de ce temps-là : quel que soit l'événement, public ou privé, s'il y en a un (une) qui est en retard, vous pouvez parier presque'à coup sûr que ce sera un(e) retraité(e)

l'état de jeune sénior implique une désinvolture par rapport aux tictacs et sonneries divers(e)s. "C'est mon temps, mon temps à moi, et j'en fais ce que je veux...". Dans un premier temps. Ensuite, ce besoin qu'on ressent ensuite, forcément, devant tant de temps, de tenir à jour un genre d'agenda ("qu'est ce que je ne dois pas oublier de faire aujourd'hui ?") de ne pas noter les rendez-vous sur des feuilles volantes, mais debien  rassembler tout au même endroit (au même moment), pour pouvoir vérifier d'un coup d'oeil.
Qu'on n'oublie rien.

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