aux intersections de nombreux mystères
LE GRAND JEU
de Nicolas Pariser
Encore une histoire de politique, de manipulation, d'arcanes du pouvoir, de combines absconses, de manoeuvres politiciennes, et c'est Dussolier qui s'y colle (et très bien ma foi) en manipulateur de Melvil Poupaud (très bien en écrivain ex futur espoir), avec des références à différentes salades politicardes plus ou moins récentes et le plaisir de voir, dans une scène hélas trop courte et re-hélas unique, Nathalie Richard-chérie chérie, en femme de pouvoir dans l'ambiance feutrée d'un salon lambrissé assez élyséen.
Dussolier avait déjà ce genre de rôle dans un des Trois souvenirs de ma jeunesse de Despleschin, le mec mystérieux, à l'air sympathique mais pourtant vaguement menaçant, et n'aurait d'ailleurs pas déparé dans le Envoyée Spéciale de Jean Echenoz.
Plaisant, donc, mais, au bout d'une semaine, n'en subsiste dans ma mémoire pratiquement rien (à part que l'intrigue amoureuse ne semblait pas forcément indispensable... Et que Melvil Poupaud est beaucoup plus crédible en écrivain que, disons... Pierre Niney, par exemple, dans ce polar de l'année dernière dont je tairai charitablement le nom.)