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lieux communs (et autres fadaises)
8 mai 2020

CCCC53

l'esprit des murs 1 :

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(les histoires de marins, ça m'a toujours fait rêver)

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vieilles habitudes

"Ils se sont pris à espérer un changement durable des pratiques, mais fin avril, les vieilles habitudes ont resurgi. "Depuis cinq jours, on vit d’un seul coup une espèce de douche froide", confie Agnès Hartmann, diabétologue à la Pitié Salpêtrière à Paris.

"Les patients atteints du Covid-19 sont partis de mon bâtiment, et on a de nouveau des tableaux Excel, pousuit la diabétologue. On calcule notre activité sur mars-avril et, comme on n’est pas du tout comme d’habitude, on nous pointe qu’on est en négatif."

Pour les soignants, la crise sanitaire a prouvé la légitimité de leurs revendications, et la nécessité de faire passer les besoins des patients avant la logique budgétaire. "On commence à compter les lits vides et on devient à nouveau obsessionnel des plannings, explique Agnès Hartmann. Soit les gestionnaires ont reçu d’autres directives, ce qui serait assez inquiétant, soit ils ont repris leurs vieux réflexes."

Un retour en arrière qui "préoccupe" cette médecin : "Pour les patients atteints du Covid-19, on nous a fait évaluer la charge en soins, le nombre d’infirmières ou d’aides soignantes. Si pour les patients non atteints du coronavirus on ne nous demande pas ça, je trouve que ça pose une vraie question éthique."

À l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, où tout le monde s’est mobilisé au service des malades, Hélène Gros, médecin infectiologue, redoute, elle aussi, un retour en arrière. "Vous vous battez pendant dix ans pour avoir une psychologue dans un service qui accompagne les malades parce que cela fait partie du soin et de la qualité de la prise en charge des malades", raconte l'infectiologue.

Hélène Gros explique que cette psychologue, qui "ne compte pas ses heures", est venue tous les jours pendant l’épidémie en faisant deux heures de vélo par jour à cause du manque de transports. "Elle soutient tout le monde, c’est-à-dire les équipes ou les malades coupés des familles, décrit Hélène Gros. Et puis finalement, on sort de la crise, ça se calme, et on lui renouvelle un CDD pour un mois et on ne lui dit pas : 'On vous garde'. C’est typique de ce qui va mal à l’hôpital."

Pour ces soignants, plus question de se résigner. Certains se disent prêts à quitter l’hôpital public s’ils ne sont pas écoutés."

(franceinfo)

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 l'esprit des murs 2 :

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(comme les marins)
plus jamais ça ?
re-bientôt ça!
:o)

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"La vie, comme dit l'autre, a repris tous ses droits..." (Les deux oncles, Georges Brassens)

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"Avant d’aller au lit, je sors dans la nuit calme où bourdonnent les engins qui posent un nouvel enrobé au bout de notre rue. Eux seuls, leurs phares, les uniformes fluorescents de quelques ouvriers que je distingue mal. Il est minuit passé, la chatte m’a suivi. Je fais quelques photos, elle me précède au retour. Un masque abandonné au beau milieu du trottoir, déjà…" (Philippe Soriano / JDF 50)

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Cocovirus : quatre questions sur les militaires français qui pensent avoir été contaminés dès le mois d'octobre

Si la contamination de militaires était établie, cela signifierait que la circulation du virus a débuté bien plus tôt que ce qui était admis jusqu'à présent." (franceinfo)

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 conconfinement > déconconfinemment > reconconfinemment > redéconconfinement > rereconconfinement > reredéconconfinement > rerereconconfinement...

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"2017: il me vient la nécessité étrange d’écrire un album solo. Le piano et moi, personne d’autre. J’ignore totalement pourquoi.
Je décide alors de m’auto-confiner chez moi. Un tout petit appartement niché au dessus du Parc de Belleville. Je ne sors presque pas. Je cherche le sens de cet appel du Solo. "Solo". Seul. Je pense à Wyatt, à Daniel Johnston, à Monk, à Mal Waldron. Je cherche à traverser la solitude certainement mais je n’y trouve rien d’autre qu’elle.
Il y a, tous les matins en dessous de ma fenêtre des dames chinoises qui s’exercent à la danse sur le terrain de basket, sous les arbres. Je commence à les épier puis à les filmer tous les jours pendant 1 an avec mon téléphone.
(...)
2020: me voilà reconfiné mais cette fois nous sommes des milliards derrière nos fenêtres. Personne sur les terrains de basket sauf les arbres et les oiseaux. De toute manière je n’y habite plus.
J’aimerais croire que ce film et ces chansons leur feront passer le temps.
« je chante pour passer le temps, comme on dessine sur le givre, comme on se fait le coeur content » (Aragon)" babX

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des bonnes nouvelles sur Téléramuche : un film et un nouvel album de babx, Les saisons volatiles, et la sortie en vod de Monos de Alejandro Landes, et La cravate d'Etienne Chaillou et Mathias Théry, que nous avions tous deux programmés (le premier dans le cadre de notre Semaine latino, et le second dans le cadre du Festival diversités) et que j'avais (que j'ai toujours) très envie de voir

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"Haute-Saône (70)

Dans le département de la Haute-Saône, 97 personnes étaient toujours hospitalisées au 5 mai, dont 8 en réanimation, en lien avec le Covid-19. Ce nombre était à son maximum le 27 mars, avec 23 patients en réanimation. Ramené à la population, le nombre de personnes en réanimation dans ce département est inférieur à la moyenne nationale. Cette donnée est particulièrement intéressante car elle "reflète la cinétique de l'épidémie et son impact le plus préoccupant", selon Jérôme Salomon, directeur général de la santé.
Le nombre total de décès liés au coronavirus dans les hôpitaux de ce département s’élève à 73 depuis le début de l’épidémie, soit 31,3 décès pour 100 000 habitants. À titre de comparaison, la moyenne nationale est de 24 décès à l'hôpital liés au Covid-19 pour 100 000 habitants. Dans le même temps, 181 personnes sont retournées à domicile dans le département.
Enfin, le nombre de décès totaux, toutes causes confondues, sur la période du 1er mars au 20 avril 2020 dans le département de la Haute-Saône représente une surmortalité de 42% par rapport à 2019, selon l'Insee. Au niveau national, cette surmortalité est de 27%." (franceinfo)

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16h : re-mauvaise pioche
(il semblerait que ce soit à cause du nombre insuffisant de lits dans nos hopitaux, mais à qui donc est-ce la faute, hein, je vous le demande...)

carte rouge et vert

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08

J-3 ?

 

 

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