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lieux communs (et autres fadaises)
8 septembre 2020

chapka

078
LA FEMME DES STEPPES, LE FLIC ET L'OEUF
de Quanan Wang

Waouh! Champagne! On était 10 dans la salle 1 à la séance dite "de vieux" de 13h40 (et j'étais entre Emma, Catherine, et Marie, qui avait pris un siège de distance). Le film est mongol, et démarre avec splendeur magnificence et somptuosité, paysages horizontaux, lumière sublime (le chef-op' est français, Aymerick Pilarski), cadrages admirables, c'est somptueux (toutes les scènes en extérieur sont à tomber). J'adore toute la première moitié : un jeune flic (18 ans) a été chargé par ses supérieurs de veiller sur le cadavre d'une femme assassinée au milieu de nulle part, et c'est une bergère (à dos de chameau), seul être vivant à 100 km à la ronde qui a été chargée par les mêmes -désinvoltes- supérieurs de veiller sur lui, et va le prendre en charge pour lui éviter de mourir de froid et, accessoirement, le faire devenir un homme (pendant la même nuit il va découvrir les clopes, l'alcool, et le sexe, pensez!).
Puis le film va s'attacher aux pas de la bergère (jouée par Dulamjav Enkhtaivan, une vraie bergère mongole!) et de ce qu'est sa vie (et devenir -en ce qui me concerne- beaucoup plus documentaire et un (petit) peu moins passionnant), tandis que les copines qui m'avaient accompagné étaient, elles, ravies...
Vivre là-bas ne doit pas être facile tous les jours (on l'avait déjà réalisé il y a pas mal d'années déjà (1991) avec le splendide Urga de Mikhalkov, qui nous en donnait la version soviétique, tandis que Quanan Wang - qui avait déjà tourné en Mongolie Le Mariage de Tuya (2007) nous en donne ici sa version... chinoise). Finalement, il n'y a qu'en pleine nature qu'on est bien (et encore, la nuit parfois il y a des loups...), dès qu'on retourne à la civilisation, les choses se compliquent.
La façon dont les flics mongols est particulièrement savoureuse (et désespérante, la corruption et le jemenfoutisme règnent, mais c'est une constante des films asiatiques...).
Un film simple et juste qui parle d'amour(s) (ici ou là-bas, le modus operandi reste le même, seul le costume change... Un homme qui a "une idée derrière la tête" offrira une pomme, puis une deuxième (soyons fou, ne regardons pas à la dépense) à sa dulcinée pour parvenir à ses fins (ah la duplicité désirante des hommes...) et il y parviendra d'ailleurs...
Le jeune petit flic du début aura un peu grandi à la fin, c'est normal, et continuémmencé à apprendre un peu de la vie (un train qui part, un amour disparaît mais bon d'autres suivront, il a toute la vie devant lui...), la bergère aura un nouvel oeuf (de dinosaure), et d'autres suivront, on lui fait confiance...
Les lumières au crépuscule seront toujours aussi magnifiques, les flics aussi pourris, les vélages aussi impressionnants, bref, la vie continuera... en Mongolie comme ailleurs (et si nous avions été au ficâââ j'aurais redit en m'extasiant une dernière fois que oui, vraiment, les paysages etaient mêêêêrveilleux...)

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l'affiche française est moins forte

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que les affiches

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étrangères...

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