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lieux communs (et autres fadaises)
3 décembre 2020

RCC34

je suis un peu obsédé par les gifs en ce moment (calendrier d'avent oblige!)

en voici un récupéré tout chaud ce matin sur le site de libé

vy4yj

qui me semble assez... de circonstance!

*

35

(moyen, l'effet d'aujourd'hui, non ?)

*

(et tiens puisqu'on est dans le "ce qui ne sent pas très bon", remettons-en une couche, deux même, tiens...)

"ACTION PAS DISCRETE Gérald D. a vraiment fait tout son possible pour faire adopter la proposition de loi Sécurité globale et son très polémique article 24. On apprend ce matin dans l’Express que le cabinet du ministre de l’Intérieur a même "appelé plusieurs syndicats policiers... pour qu'ils se sentent vraiment libres de mettre la pression sur les députés". Un encouragement au lobbying qui a toutefois manqué de discrétion. Les syndicalistes en question s’en sont en effet ouverts au prédécesseur de D. à Beauvau, Christophe Castaner, nouveau président du groupe LREM à l’Assemblée et visiblement toujours un des hommes les mieux informés de France.

(…)

MYTHO DE L'INTÉRIEUR

Ça balance pas mal à Paris, paraît-il. Ça mythone aussi. Du moins du côté de la place Beauvau où le locataire a passé beaucoup de temps hier, devant la commission des Lois de l'Assemblée, à malmener la vérité. Par deux fois au moins, Gérald D. a en effet menti.

Premier mensonge lorsque le ministre de l'Intérieur parle de l'agression de Michel Zecler par des policiers. D. assure que les policiers et la préfecture n'avaient pas d'images de l'agression avant leur diffusion par Loopsider, jeudi 26 novembre. "Le ministre de l'Intérieur, le préfet de police, le directeur général de la police nationale, n'ont pas eu accès à des images. Ces images, elles ont été mises en ligne par le site informatif", indique-t-il. Une version contredite par le journaliste de Loopsider mais également par le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz. Dimanche, lors d'un point presse, ce dernier avait indiqué que les vidéos de l'agression avaient été saisies et exploitées par les policiers dès le lundi 23 novembre, soit deux jours après les faits et trois jours avant la mise en ligne par Loopsider.

Deuxième mensonge lorsque Gérald D. évoque le cas d'un autre policier pas franchement raccord avec les valeurs de la République. "L’un de mes premiers gestes en tant que ministre de l’Intérieur a été de ne pas garder dans la police un agent qui avait porté un écusson qui rappelait le IIIe Reich", assure-t-il. Sauf que non. Comme l'a souligné une journaliste de Mediapart, D. avait simplement suspendu la promotion de ce CRS qui, avant l'intervention du ministre, devait être promu brigadier-chef. Le ministre s'en était d'ailleurs vanté sur Twitter : "Conformément à ce que j’ai demandé au Directeur général de la police nationale, cet agent ne sera pas promu", avait-il indiqué le 30 juillet. Une légère différence, donc. Le CRS avait en revanche été suspendu 15 jours en 2015 pour avoir porté l'insigne de la 12e Panzer SS - un blason qui fait un peu plus que "rappeler le IIIe Reich". Il s'était défendu en avançant sa passion pour le matériel militaire, "meilleur du côté allemand", d'après lui." (Chez Pol /Libé)

*

(ça schlingue, suite,
ou "Faites ce que je dis mais pas ce que je fais...")

"21h30, un vendredi soir de novembre à Bruxelles. Rue des Pierres, quartier gay du centre historique, des riverains passent un coup de fil au commissariat central tout proche pour se plaindre de tapage nocturne chez les voisins. Rien que de très courant, sauf que le confinement limite les rassemblements à quatre personnes et que le couvre-feu, qui interdit les sorties entre dix heures du soir et six heures du matin, approche. En ouvrant la porte de l’appartement situé au-dessus d’un bar, les policiers bruxellois tombent sur une vingtaine de personnes. Essentiellement des hommes, souvent nus. "On a interrompu un gang-bang", assure un proche du dossier à la Dernière heure, le journal belge qui a sorti l’affaire ce mardi. 

Dans la panique, l’un des fêtards prend la fuite par la fenêtre et le long de la gouttière, sa grosse barbe au vent. Quand les policiers le rattrapent, il a les mains en sang et des pilules d’ecstasy dans son sac à dos. Pas de papiers d’identité, mais il clame être protégé par l’immunité parlementaire. Ramené chez lui, il présente un passeport diplomatique hongrois. Le fêtard en fuite n’est autre que József Szájer, 59 ans, eurodéputé du Fidesz, le parti conservateur du Premier ministre hongrois Viktor Orbán. 

Après le récit que la presse belge a fait de cette soirée qui s’est déroulée le 27 novembre, il a reconnu aujourd’hui avoir participé à la soirée puis tenté de prendre la fuite. "Je suis désolé d’avoir violé les règles sanitaires, c’était irresponsable et j’accepterai les sanctions», écrit-il dans un communiqué. «Je n’ai pas consommé de drogues, j’ai proposé aux policiers de me soumettre à un test mais ils ne l’ont pas fait. L’ecstasy que la police dit avoir trouvée ne m’appartient pas", affirme-t-il aussi. 

Elu au Parlement européen depuis 2004, et l’adhésion de la Hongrie à l’UE, József Szájer est un poids lourd du Fidesz, qu’il a contribué à fonder. De 1994 à 2002, il dirige le groupe du parti au parlement hongrois. En 2011, un an après le retour au pouvoir de Vikor Orban, il devient l’un des architectes de la nouvelle Constitution, qu’il affirme avoir écrit en grande partie lui-même, "sur son iPad". Le texte, qui définit strictement le mariage comme une union entre un homme et une femme et reconnaît "la vertu unificatrice de la chrétienté pour notre nation", pose les bases du tournant conservateur et autoritaire imposé par Viktor Orbán. 

Le 30 novembre, deux jours avant que le scandale n’éclate, József Szájer avait présenté sa démission de son mandat d’eurodéputé. "La participation quotidienne à la lutte politique et à ses échanges acharnés est devenu un fardeau de plus en plus lourd,  prétextait-il alors. Ceux qui sont sur le champ de bataille doivent être prêts pour le combat". Le parti l’avait chaleureusement remercié "d’avoir joué un rôle crucial en permettant au conservatisme hongrois et à la démocratie chrétienne de prendre la place qui leur était due sur la scène politique européenne". 

Pour le Fidesz, le scandale tombe mal. Le parti vient de lancer une nouvelle offensive contre la communauté LGBT. Un projet d’amendement de la Constitution a été déposé le 10 novembre dernier pour inscrire dans la constitution que "la base de la relation familiale est le mariage ou la relation parent-enfant. La mère est une femme, le père est un homme" et pour interdire tout changement de sexe à l’état civil. Un autre projet de loi déposé le même jour vise aussi à rendre impossible l’adoption aux couples gays et aux célibataires."   (Libé)

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(ce matin la couche -de l'info- est vraiment pleine de caca à ras bord...)

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paroles amies :

"Je ne suis pas très cocotte en fonte..." (Dominique)

"Je vais pas m'obliger à être désagréable, parce que j'y arrive très facilement..." (Manue)

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tout fout le camp : Gibert Jeune (Place St Michel) va mettre la clé sous la porte, en mars prochain

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Eric Pessan

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esprit(s) de noël(s)
(chacun son truc)

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crsapin

 

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