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lieux communs (et autres fadaises)
1 février 2021

poulailler30

(Angers c'est fini pour moi, pas de film(s) aujourd'hui mais je vais voir si je peux  voter...)

*

GÉRARDMER 4
MOSQUITO STATE
de Filip Jan Rymza

Après les sauterelles, les moustiques... Après un générique ultra-chiadé, hélas, plus grand-chose d'autre. Le film se partage en autant de parties que le cycle de vie du moustique (le repas de sang / l'oeuf / la larve / la nymphe) mais souffre d'un scénario bancal, d'une hybridation ni très réussie ni très crédible (la haute finance et les moustiques), et d'un personnage principal pas charismatique pour un sou (ni très crédible non plus, que ce soit en trader ni en maître des moustiques) que le réalisateur comment l'erreur de surcharger dès la scène d'ouverture (pourquoi le figurer comme un genre de King-Kong benêt puceau asocial et bas de plafond ?). Malgré les promesses du génrique, le film hélas ne suit pas (Et ce n'est pas l'inattendue réapparition d'olivier Martinez, avec son anglais rigolo, qui va arranger les choses...) Et la scène finale, hélas, frôle le grotesque, ce qui n'arrange rien... En fin de compte juste une histoire immobilière : elle aimait son appart', il le lui lègue. Une belle déception, donc. (C'est vrai qu'a priori c'est difficile de faire peur avec des moustiques, d'ailleurs allocinoche met "drame, thriller" comme catégorie.) Dommage.
Demain : Les Animaux anonymes (j'ai très peur) et peut-être un petit dernier ? j'hésite encore...

Capture d’écran (1304)

Capture d’écran (1306)

*

CLERMONT-FERRAND :

16h :
 C+

 

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BRUITS BLANCS de Thomas Soulignac, déjà vu hier en F12

Capture d’écran (1310) Capture d’écran (1311)

de Stéphane Castang, un film spécialement touchant, parce que non politiquement correct (les amours du quatrième âge) et parce que Jean-Pierre Kalfon à l'EHPAD (et des souvenirs iconiques de sa belle jeunesse) et un couple d'amoureux pas si fréquent au cinéma...

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de Sarah Hafner, une fantaisie seventies pimpante et apprêtée (et plaisante à écouter) comme une chanson d'ABBA (formica, extra-terrestres et couteau électrique dernier cri...)

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de Lola Halifa-Legrand et Marie Jacotey, une animation aux crayons de couleur avec filles bad ass et coups de couteau graphiques comme dans Possessor (mais bof...)

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de Naïla Guiguet : sexe, drogues, rock'n'roll techno, bière, vodka, et tous les autres alcools, LGBTQI et toutes les autres lettres, un film violemment mélancolique (où on a le plaisir de (re)voir Félix Marithaud traîner sa dégaine... même s'il n'est pas le sujet principal), jusqu'au bout de la nuit, mais le petit matin est tristounet

18h
L3 :

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d'Adrian Figueroa, un plan-séquence sublime de 16 minutes (panoramique à 5 fois 360°, dont une avec rotation verticale complète) sur les lettres lues d'Osman Kavala, intellectuel turc injustement (et sans raison) emprisonné, comme un tour d'horizon minutieusement chorégraphié, dans un noir et blanc superbe...

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de Felix Montoya, comme DUSTIN, vu présédemment, sexo, droguas, LGBTQI, mais à Medellin (Colombie) et hommage du réalisateur à son acteur principal défunt (et témoignages de ses ami-es)

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de Victor Brim, en Iakoutie (c'est écrit dans le catalogue mais rien dans le film ne permet de le deviner) un survol  lent (très) et (très) esthétique (hypnotique) sur les exploitations minières... envoutant et énigmatique

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de Paul Bush, une animation très pop, colorée, flashy et fun, autour du plastique, du plastoque, du plastoche...

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d'Alberto Vasquez, une fantasmagorie en noir et blanc (et rouge) sur un drôle de pays avec des drôles d'habitants aux comportements pourtant étrangement humains (l'amour, la mort l'amort tout ça...)

21h :
I6 :

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(Canada) de Zoe Pelchat, l'histoire de Babz (dont on apprendra qu'elle sort de prison) et de la façon dont elle va reprendre confiance en elle (et dont la réalisation la transfigure progressivemen)

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(Argentine) de Jaime Levinas : une drôle et attachante histoire d'amour entre un jeune homme qui rentre au pays (après des études en France, suppose-t-on) et la "Chinoise de l'épicerie d'en bas" (une idylle délicieuse entre caramels et vidéo-surveillance)

Capture d’écran (1353) Capture d’écran (1352)

(Norvège) de Margrethe Danielsen, un hérisson et son ballon, deux ours sur un iceberg, deux huitres perlières, neuf minutes de thérapie de couple exquises et muettes... j'ai beaucoup aimé

Capture d’écran (1356) Capture d’écran (1354)

(Chine) de Yue Jiao, un  polar enneigé très chinois et impeccablement mis en scène et implabalement tenu. Du beau travail

Capture d’écran (1357) Capture d’écran (1360)

(Liban) de Wissam Charaf (dont j'avais adoré le Tombé du Ciel à Entrevues, et donc là mon chouchou a priori), cette fantaisie de la même veine (on peut penser encore à Elias Suleyman) entre deux hommes, le jaune et le bleu, le coach of life et le coach of death, (particularité : c'est mon premier film ici avec masque et gel, même si le masque ici se porte sous le nez -parce que plus bas, ça ne se porte pas très bien non plus)

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