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lieux communs (et autres fadaises)
15 février 2021

poulailler 44

 *

"...que si je me couchais après ving-trois heures, trente, et quelques, la certitude que je dormirais mal, passé minuit rien ne va plus (comme les gremlins ou cendrillon) que ce soit difficultés d'assoupissement, pourtant inhabituelles, à chaque fois à l'instant où j'allais basculer dans le sommeil une soudaine mini-apnée, comme une inspiration, un hoquet sans hoquet, un spasme, voilà, un spasme, m'empêchait de basculer "dans les bras de Morphée", et clic! les yeux ouverts - façon de parler- dans l'obscurité, à nouveau les pieds -figurés- dans l'herbe froide (c'est la nuit) dans l'herbe froide donc du réveil. Resté du mauvais côté de l'assoupissement. A quai. Ou bien, autre hypothèse, endormi cette fois sans souci, bienheureux, et soudain éveillé en fanfare (tambour et trompette) avec la machine à apnée qui souffle dans vos bronches (déjà le larynx et le pharynx, plutôt) comme une forcenée, ce n'est pas l'apnée qui vous a reveillé, c'est juste la machine qui était censée y remédier. Ou encore, rien de tout ce qui précède, endormi sans problème, normalement, et réveillé, tout aussi normalement, deux heures après, règlementaire(s), par l'envie de pisser y aller, puis y on se recouche, d'habitude, à peine la tête posée sur l'oreiller et le masque ajusté sur le pif pour en conforter l'adhérence, et voilà que "ça" ne vient pas (le sommeil je veux dire) et si par mégarde alors on toussotte juste un peu, c'est la soudaine presque panique (on l'a, on est atteint, on est malade, on va mourir et s'asphyxier -ou plutôt le contraire, s'asphyxier et mourir semble bien plus logique-) tandis que dans la tête cavalcadent non pas des moutons qu'on serait d'ordinaire là supposé compter mais tout un tas, un troupeau vague d'informulées vagues angoisses (idées noires dirait Franquin) qui divaguent et se chevauchent, vaguement, sétirent, dérivent puis, si on n'y prête pas trop d'attention, finissent par s'effilocher et disparaître, comme la brume sur les champs au petit matin quand le soleil point."

(trois heures vingt-quatre, texte insomniaque ainsi produit, consécutif à la lecture d'Une petite forme, -les dessins en moins-, dans la même rythmique respiratoire en tout cas, et sa conjonction avec plusieurs épisodes -trop, sans doutes- d'En thérapie.)

*

En thérapie, justement.
Ca faisait un petit moment que ça me trottait dans l'arrière-tête, et soudain le souvenir est revenu très précisément : IN TREATMENT, série HBO, trois saisons (2008, 2009, 2010) que j'avais découverte un peu par hasard, et fait découvrir à mes voisins d'en face à Coulevon, Christine et Jean-Fran. Un psy (Gabriel Byrne) et cinq de ses patients en analyse, plus sa "superviseuse". Bingo!
C'est la même! (toutes deux sont adaptées de la même série israélienne BETIPUL

B9726048248Z

la version française

in-treatment-season-1

la version américaine

in-treatment-cast

... et j'ai découvert qu'il y avait aussi une version italienne!

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télé, encore

DSC07711

Tiens, au fait, mercredi c'était le début de la nouvelle saison de TOP CHEF, qui meubla pas mal de mercredis soirs lors du premier concon (finement)...

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Un premier cas de réinfection grave par le variant sud-africain détecté en France titre twitter avec cette photo :

EuF-ezMXIAIKEPH

(mais bon ce n'est pas le malade que je regarde...)

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EuFNlxrWgAIRsim

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