Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
lieux communs (et autres fadaises)
11 mars 2021

poulailler 68

sous la paille (du poulailler), la plage

*

rêve de rendormissement (entre 7 et 8h)

J'héberge les deux mecs du groupe Arab Strap

(début flou)

une histoire de repas : il est 13h et nous n'avons pas mangé -et je me dis que j'aurais dû sans doute leur préparer à bouffer- et nous discutons (en anglais!) pour savoir s'ils ont faim, et à quelle heure on va manger, il semble que 18h soit une bonne heure (je pense "bien une heure de british pour manger")

nous sommes dans un genre de bar avec plein plein de monde, je me sens un peu perdu, comme à mon habitude quand il y a beaucoup de gens, nous somme d'abord accoudés tous les trois à un bar, et je réalise que l'autre mec d'Arab Strap, le blond (dans la réalité il est rouquin) parle un excellent français (j'avais oublié qu'il était lecteur, ou prof de français, ou traducteur, et je pense à tous les efforts que j'ai fait précédemment pour lui parler en anglais, et que jusque là d'ailleurs il n'avait pas dit un mot...)
Je veux lui dire alors qu'il parle un français excellent (mais je ne sais plus si je lui dis en français ou en anglais...) mais je vois qu'il est très occupé à parler avec un autre blond (qui lui ressemble beaucoup), d'ailleurs, et qu'ils sont en grande conversation, je m'éloigne, d'autant plus que le gros barbu a disparu dans une pièce du dessus (je pense qu'il a trouvé une copine)

je suis appuyé à ce qui semble être une barrière de champ pour empêcher les vaches de passer (trois rangs de barbelés avec un piquet au bout), de l'autre côté j'aperçois, posé sur ce qui semble être un bas de cheminée, quelques objets de merchandising d'Arab Strap (des vinyles, des maxis, et même des badges) et pour mieux les voir il faut que je franchisse la barrière sur laquelle je suis grimpé, comme est en train de le faire mon voisin de droite (passer la jambe par-dessus et la poser de l'autre côté, en faisant attention de ne pas s'accrocher -les couilles notamment-), je me mets à sautiller sur place sur mon fil mais je me rends compte que ça le gêne quand il essaye de passer de l'autre côté, il me lance d'ailleurs un regard peu amène.

quand il est passé, je descend, et je soulève simplement le piquet du bout pour pouvoir rentrer dans l'enclos, je regarde les objets, mais je me dis que je ne vais tout de même pas acheter un badge...

je monte dans la pièce du dessus en espérant y retrouver le gros barbu, mais je suis surpris de découvrir, sur le (petit) palier, que la pièce de gauche a été "fermée" à mi-hauteur par un genre de comptoir, et, au-dessus une paroi en platique dont je dois soulever le coin pour mieux voir, mais c'est une salle de lecture ou une bibliothèque enfantine, avec des enfants et des adultes installés par terre en train de bouquiner, dans une ambiance très calme, silencieuse, et pas de trace du gros... je rabats doucement le plastique et je redescend

je déambule dans une foule assez compacte, des gens partout, et je suis abordé par une fille blonde qui me parle de mes photos, on lui a dit que je faisais des belles photos, et elle me demande si je pourrais lui en montrer, en vue d'une publication ultérieure (c'est son copain qui s'en occuperait) je sors donc mon appareil, et j'assaye de trouver des photos à lui montrer (je ne peux pas lui montrer "toutes" mes photos, bien sûr, il y en  a que je dois lui cacher, c'est très compliqué parce qu'il ya tellement de monde que je suis régulièrement bousculé, et j'ai du mal à trouver des "bonnes" photos à lui montrer - je ne veux pas lui montrer celles avec des messieurs tout nus- je me déplace un peu pour me sentir plus à mon aise

toujours autant de monde, c'est comme un genre de festival, et je suis installé près de la petite scène où un concert est en train de se préparer, je suis au bout d'un banc et je continue de parler avec la blonde et son copain, qui sont assis tout près, mes photos sont désormais dans un gros classeur bleu que j'ai posé à côté de moi sur une autre banquette, perpendiculaire, face à la scène où beaucoup de machinos s'agitent, et malgré que je sois tout près, j'ai du mal à entendre ce que me dit le mec à propos de la publication, je comprends juste qu'il s'agit d'une seule photo, et que c'est en remplacement de quelqu'un qui s'est désisté

quand je me tourne pour reprendre mon classeur bleu, il n'est plus sur la banquette, je commence à le chercher, je demande à une fille si elle n'a pas vu mon classeur, elle sait peut-être qui l'a pris mais elle m'éclate de rire au nez, du genre "si tu crois que j'ai que ça à faire, m'occuper de ton classeur..." je me lève donc en me disant que je vais aller demander à qui de droit... peut-être à l'accueil ? je repars donc (toujours autant de foule dans les allées) vers la sortie pour essayer de trouver l'accueil, ou un autre stand officiel

à un moment je me dis que j'ai fait fausse route, et que je dois repartir dans l'autre sens, mais, bizarrement, quand je fais demi-tout, je m'aperçois que l'endroit dont je viens juste de sortir se trouve désormais très loin, au sommet d'une colline, tout là-bas, au bout d'un sentier rectiligne que je vois monter à perte de vue, et que je vais donc devoir refaire tout ce chemin

il y a beaucoup de gens autour de moi qui marchent sur ce sentier, et juste à côté de moi je reconnais Marie-Noëlle, qui se tourne vers moi et me demande si je la reconnais, et je lui réponds que oui bien sûr, que sans le masque c'est bien plus facile (personne n'a de masque)

la fin du rêve est marquée par la répétition obsédante et sans fin d'un titre d'album d'Arab Strap, Monday at the hug and pint, que je n'arrête pas de répéter (mais je ne suis pas sûr que dans le rêve ça soit exactement dans le bon ordre, je me rappelle des mots Monday hug et pint)

en me réveillant, j'ai la formulation exacte, mais elle disparaît -plop!- dès que j'ouvre les yeux

*

tout ça parce qu'entre mon premier réveil (5h et quelques) et mon rendormissement (7h), j'ai regardé des clips (deux) du dernier album d'Arab Strap...

arab-strap-as-days-get-dark-570x570

la pochette

arab-strap

les gaillards

*

Hier soir, au cinéma deux fois (ce qui n'était pas raisonnable)

* à 20h au Méliès (à Montreuil) pour

1957131

(avec discussion -en présence du réalisateur- à l'issue de la séance)

un film très impressionnant (et très bien fichu : les documents visuels -relatifs aux violences policières- sont ceux fournis par les gens qui les ont filmés avec leur téléphone et transmis au réalisateur, et sont montrés à -et commentés par- des gens dont la particularité (et ce qui fait la force du film) est de ne jamais être nommés ni étiquetés, sauf au générique de fin, où ils ont droit chacun au même traitement : leur visage, leur identité et leur qualification...) A revoir aussi en salle dans un avenir proche (si si j'espère)

 

*à 22h à la soirée d'ouverture du Festival Italien de Festival Scope (là) avec

79280319_110164900479387_4678943097453805568_n

3260045

Mais j'ai trop présumé de mes forces, déjà un peu cligné de l'oeil au premier film, (vers la fin), mais un peu plus au deuxième qui avait a priori (trop) tout pour me plaire : un couple de gays qui bat un peu de l'aile (au bout de 15 ans, pensez...), une amie commune (elle les rejoint dans le lit la nuit) qui leur apporte ses deux enfants à garder car elle doit se faire opérer, des voisins charmants (dont un couple dont le mari est atteint d'Alzheimer), des infidélités, des engueulades, des réconciliations sur l'oreiller ou pas, des grandes tablées, des pizze, bref ritalissime (quoique) mais bon j'ai un peu dormichouillé vers le milieu, alors j'ai -honteusement je le confesse- zappé un petit quart d'heure pour voir quand même la fin... J'aime bien Ferzan Ozpetek, (Ozpetek tout court écrivent les Italiens qui veulent en faire leur Almodovar local...) etdonc  j'irai le revoir en salle quand on le programmera dans notre prochaine Settimana Italiana en octobre (si si, j'y crois...)

*

soupe improbable du jour :

eau de cuisson des asperges
+ reste de légumes de couscous
+ 1 petite boîte de maïs
+ 1 petite boîte de champignons émincés

j'en ai mangé un bol et mis le reste en bouteille au fridge

*

Terminé ce jour LUNE NOIRE de Anthony Neil Smith, un polar très sévèrement burné, raconté par son personnage principal, Billy Laffite, un flic ripou juste ce qu'il faut, viré de la Nouvelle Orléans pour "exemptions" et (voies de) faits pas très catholiques, et à qui son beau-frère, Graham shérif dans le Minnesota (et, lui, très catholique) va donner une nouvelle chance en l'engageant comme adjoint. Passé, donc,  du chaud de la Louisiane au froid et à la neige du Minnesota (Fargo, des frères Coen, c'était là que ça se passait...) et pas très joyeux de l'être. Surtout quand sa copine l'appelle à l'aide et que la tâche demandée ne va pas du tout se révéler aussi facile que prévu... Un roman aussi furieux que l'ouragan Katrina (dont il sera question à plusieurs reprises), violent, sanglant, avec des armes variées (du couteau de chasse eu fusil à pompe), avec toute une flopée de meurtres qui vont s'enchaîner (tout ça commence par un jeune con qui s'est fait marquer au fer rouge sur le cul), une sacrée galerie de connards,  et notre brave Billy Laffite dans l'oeil du cyclone, toujours prêt a faire une connerie... Un "discours intérieur", une écriture, qui justifient à eux seuls la lecture du bouquin, avec cet humour très (très) noir qui vient adoucir l'ensemble, une auto-dérision comme une chantilly qui napperait presque en douceur l'amertume et la la force du breuvage (qui aurait pu s'avérer imbuvable, mais non, justement).

neil-smith

Un deuxième volume, BÊTE NOIRE, est d'ores et déjà paru...)

*

 

Commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 384 663