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lieux communs (et autres fadaises)
16 mars 2021

poulailler 73

(tiens j'ai été au cinéma, au cinéma italien)

deux films, très différents  (on le voit tout de suite dès l'affiche)

5012489

(une chronique sociale âpre & réaliste)

I_predatori

(une comédie satyrique trash)

et bon c'est vrai que j'ai fait un peu l'impasse sur le premier (adolescente rebelle et tatouée, père cancéreux, grand-père berger, maman brebis morte, bébé mouton tout seul, tonton ferrailleur, omniprésence militaire) que j'ai regardé (je l'avoue) un peu en zappant, mais je pense qu'il sera pourtant très bien j'en suis sûr à notre prochaine SETTIMANA ITALIANA, et par contre je me suis abandonné avec délices devant le second, une comédie chorale bien acide -au début on a un peu de mal à comprendre, d'autant que le réalisateur, nous fait le coup de, me semble-t-il, Bunuel dans LE FANTÔME DE LA LIBERTÉ -si mes souvenirs sont bons-) mais, progressivement, les fragments d'apparence très (très) disparates du début vont s'agencer pour reconstituer une image d'ensemble au final pas si inattendue que le début ne le laissait penser..- chorale dont je n'ai pourtant pas perdu une miette (et sur laquelle j'ai effectué pas mal de captures d'écran, parce que j'en trouvais les dialogues aussi jubilatoires que ritalissimes, tous azimuths :

Capture d’écran (1902)

Capture d’écran (1904)

Capture d’écran (1905)

Capture d’écran (1906)

Capture d’écran (1909)

Capture d’écran (1910)

Capture d’écran (1911)

Capture d’écran (1912)

Capture d’écran (1913)

Capture d’écran (1915)

et tutti quanti... Le film a été réalisé par le petit jeune à lunettes qu'on voit sur les photos 3 et 4, qui y joue un fiston un peu  (bipolaire ? schizophrène ?) en tout cas un peu malade mental sur les bords, et sous cachetons, et qui plus est un peu obsédé aussi par Friedrich Nietzsche, la chose on le verra, a son importance. On pourra juste regretter que la machinerie, virtuose au début, vraiment génératrice de plaisir du spectateur, s'essouffle un peu au bout d'un moment (comme si le réalisateur réfrénait soudain ses ardeurs nihilistes), on a peur que le film devienne trop gentil, mais heureusement Pietro Castellitto en a gardé un peu sous le pied et balance encore quelques salves, mais bon, chassez la gentillesse...  je pense (et je regrette) que la toute toute fin ne soit pas tout à fait hélas à la hauteur du reste parce que soudain trop lénifiante. (Et on regrette aussi que la boucle ne soit pas bouclée avec la réapparition in fine du tout premier personnage vu en tout début du film, avec son grand et franc sourire de faux-derche...)
La verdeur des dialogues serait-elle rédhibitoire pour notre Settimana ? Faudra qu'on en recause à notre prochaine réunion (en 2050 ? hihihi...)

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mathieu-boogaerts-8-ans_0

"Quand j’ai eu 12 ans, comme un copain de mes parents avait entreposé sa batterie dans notre cave, j’ai commencé à en jouer et j’ai pris des cours pendant un an. Très vite, avec mes copains de classe de cinquième, nous avons monté un groupe, Made in Cament (ou "médicament", un jeu de mots un peu gratuit). Je jouais du clavier, je chantais et j’écrivais les chansons. Le groupe a duré quatre ans et a beaucoup bougé. À une période, j’en ai été le bassiste. J’aimais jouer en groupe, mais j’avais quand même l’ambition et le désir d’avoir mon propre projet. À 16 ans, nous avons donné un concert en coplateau avec le groupe Les Poissons Rouges, composé de Matthieu Chedid, Julien Voulzy et Pierre Souchon. Ils étaient parisiens et nous banlieusards, ce qui nous impressionnait un peu. Nous nous sommes extrêmement bien entendus, particulièrement avec Matthieu, avec qui nous avons décidé de former un duo sous le nom de Tam-Tam (Mat-Mat en effet miroir). Je composais les chansons, il jouait de la guitare et nous produisions ensemble. À 18 ans, je me suis acheté un magnétophone quatre pistes qui m’a permis d’enregistrer et d’arranger mes chansons tout en gagnant ma vie en travaillant pour des instituts de sondage. À 24 ans, lorsque j’ai trouvé que mes chansons étaient dignes d’être proposées à une maison de disques, j’ai pris un rendez-vous et ça a marché." (Mathieu Boogaerts / Téléramuche)

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(moi je dis ça je dis rien...) cette nuit quand je me suis réveillé à 2h pour aller pisser, la fenêtre des voisins était éteinte (c'est quasiment la première fois depuis que je suis là, j'ai même eu le réflexe de prendre une photo, mais bon, photgraphier une fenêtre éteinte la nuit sur une façade où toutes les autres fenêtre sont aussi éteintes, ça n'était pas trop top question éclairage... je suis donc retourné me coucher, mais lorsque je suis repassé devant la fenêtre, vers 5h, la fenêtre des voisins était rallumée... (mais bon je répète, hein, je dis ça je dis rien...)

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et au fait CA Y EST! je vais me faire vacciner : j'ai un rendez-vous, chez mon médecin, le 2 avril (bon, le 1er eût été plus drôle...) en début d'après-midi et, visiblement tout-un-chacun peut le faire, la secrétaire ne m'a rien demandé comme justificatif ou quoi que ce soit d'autre... j'ai juste deux recommandations : penser à apporter ma carte verte et penser à prendre du paracétamol avant (le matin et à midi) et après.

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