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lieux communs (et autres fadaises)
29 mars 2021

poulailler 86

 (tiens je m'auto-cite d'il y a quinze ans!)

"Angoissé, moi ? non, je serais plutôt inquiet.
Inquiet comme une caille, un dindon, une poule qui court (c'est plus léger, entre volatil et volatile...) , vous voyez bien, ce genre d'animal un peu stupide, gallinacé ou avoisinant, à l'oeil rond, avec ces petites pattes ridicules pas vraiment faites pour la course. Qui fait des effets de jabot, cou plus ou moins déplumé, émet des sons bizarres si on lui court après ou qu'il s'affole un peu.

Une inquiétude vague, imprécise, sans objet nommé, comme partant du principe qu'il devrait forcément arriver une catastrophe, que la personne là en face devrait vous vouloir forcément du mal, que vous ne serez forcément pas à la hauteur de vos ambitions, que vous n'arriverez forcément pas au bout de votre projet, que vous serez forcément lamentable...
Alors vous trottinez sur vos petites pattes ridicules, sans trop savoir exactement où vous allez, vous vous penchez en avant pour picorer ou faire semblant de, vous vous gratouillez les plumes dans le double espoir d'en ôter ce qui vous y démange et d'en accroître le volume pour éventuellement impressionner un adversaire... éventuel!

Oui, vous tournez en tous sens votre petite tête d'oiseau, avec dedans votre petite cervelle d'oiseau, guettant de quel côté ça pourrait bien vous tomber dessus.
Le renard, la fermière, le coq, le blé empoisonné, l'usine à oeufs, la grippe... on ne sait jamais, les sujets d'inquiétude potentiels sont tellement nombreux que vous pourriez sans souci (!) y consacrer jusqu'au dernier instant de votre courte vie (de bestiole emplumée s'entend)"

(je / 29 mars 2006)

*

(Toulouse)
SANTUARIO (SANCTORUM)
de Joshua Gil

J'ai été sidéré par ce film mexicain, pourtant vu en trois fois (le début hier soir le mileu ce matin et la fin ce soir), qui partant sur la situation inextricable de paysans qui font pousser de l'herbe dans des zones  inaccessibles, parce que c'est tout ce qu'ils sont capables de faire pour (sur)vivre  et se retrouvent pris en tenaille entre les narco-trafiquants et l'armée (et les politiques), pris dans une spirale de violences d'agressions et de menaces perpétuelles (doubles et sans issue), dans un contexte au départ très réaliste (le début pourrait faire penser à un documentaire (le réalisateur a fait appel à des acteurs non-professionnels, il a d'ailleurs été l'assistant de Carlos Reygadas sur Japon) mais le film prend une incontestable ampleur, visuelle et narrative lorsque le réalisateur convoque dans son récit des forces et des puissances qui sont au-delà de l'humain (et du registre de l'au-delà, justement), en utilisant des effets spéciaux parfaitement à la hauteur...). Fascinant.

Sanctorum

 

Capture d’écran (2052)

Capture d’écran (2048)

Capture d’écran (2047)

Capture d’écran (2051)

Capture d’écran (2049)

*

c'était un beau dimanche après-midi avec du ciel bleu et du soleil, un temps parfait pour prendre la route et aller à Besac (c'était la première fois depuis au moins vingt ans je pense que ladite route était complètement "sans travaux" d'un bout à l'autre...), chez Dominique, qui nous avait invités (Emma Gigis et moi) à manger la Forêt Noire qu'elle avait confectionnée hier avec ses petites mains, dans un atelier de pâtisserie avec une cheffe qui lui avait été offert par d'autres amis en cadeau d'anniversaire...
Forêt-Noire, donc (excellente)

DSC08356

puis café, on a piapiaté (c'est bien de piapiater "en vrai", c'est mieux qu'au téléphone!) on est parti de là

copeaux

et deux heures plus tard on était là...

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Allez savoir pourquoi... Entre-temps on a joué, comme au bon vieux temps, d'abord au 6 qui prend, (où je ne suis décidément vraiment pas doué), puis au Okey où je me suis un peu mieux débrouillé...
Et 17h30, il était déjà temps de repartir, because poulailler.
(et la route était toujours aussi belle -et le mix que j'écoutais toujours aussi joyeux-).

*

 

 

 

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